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Politique Publié le vendredi 16 janvier 2009 | Fraternité Matin

Sortie de crise - Laurent Dona Fologo : "Le recensement électoral général, une perte de temps et d’argent"

La cérémonie officielle de la 1ère session solennelle de l’année 2009 du Conseil économique et social a eu lieu hier en présence, du Premier ministre, du président du Conseil constitutionnel, de la Grande chancellerie, des représentants de la Grande Médiateur de la République du Pr Sébastien Dano Djédjé, ministre de la Réconciliation nationale et de Relations avec les Institutions de la république, du doyen du Corps diplomatique le nonce Ambroise Madtha et de nombreux autres ambassadeurs. Comme l’année dernière, Laurent Dona Fologo, le président du Conseil économique et social a invité les Ivoiriens « à mettre, pour cette année 2009, le cap sur la normalisation » en réussissant le pari d’organiser des élections générales rigoureuses qui ne soient l’otage ni du pouvoir militaire ni du pouvoir de l’argent. Il a expliqué les retards et la lenteur du processus électoral par un mal pernicieux qui ronge tous les Ivoiriens : le manque de confiance les uns dans les autres et qui incline les acteurs politiques à choisir des méthodologies peu aisées dans l’exécution du processus électoral. Avec un certain ahurissement et une grosse colère, il s’est demandé pourquoi on a pris l’option de faire un recensement électoral général Une mesure dispendieuse et à la fois dilatoire d’autant que la Côte d’Ivoire a une tradition des élections qui date d’avant son indépendance, c’est-à-dire qu’on vote dans ce pays depuis 1946. Et qu’en autre, en dehors du mode de désignation des candidats à la présidentielle par la Cour suprême, qui a été source de conflit, aucun acteur politique n’a contesté le listing électoral de 2000. Ce listing a servi pour les autres élections à l’issue desquelles le Pdci et le Rdr ont pu remporter les législatives, les municipales et tenir même le parti au pouvoir au niveau des départementales. Il a demandé à toutes les structures en charge des élections et au Premier ministre qui conduit le processus de sortie de crise de trouver des solutions réalistes à la question de la reconstitution des registres d’état civil, en tenant compte de l’analphabétisme des parents et surtout de maîtriser tous les paramètres d’une élection sans heurt, pour proposer une date réaliste et réalisable. Car la Côte d’Ivoire a le devoir de réussir ses élections comme l’ont fait les Sénégalais, les Maliens, les Béninois et les Ghanéens. Laurent Dona Fologo a alors apostrophe tous ceux qui réfléchissent encore, dans nos pays, en termes de fief électoral fondé sur l’ethnie, la langue ou la religion parce que chaque Ivoirien doit prendre de bonnes résolutions pour faire de 2009, une véritable année d’accomplissement du destin de la Côte d’Ivoire, une terre d’espérance promise à l’humanité. Le patron du Conseil économique et social a appelé ses compatriotes à un sursaut autour de la nation, de la patrie en méditant le sens profond de l’élection, par le peuple américain, de Barack Obama, un Américain noir d’origine africaine. Ce sens du nationalisme et du patriotisme américain doit inspirer les Ivoiriens qui, face au dureté de la vie et à la pauvreté qui frappe 48% de la population, doivent puiser dans leur sentiment d’appartenir à une et même nation, les ressources nécessaires pour trouver des solutions. Et non avoir une approche politicienne, forcément réductrice des problèmes de la société. Après avoir réaffirmé la nécessité d’avoir un Etat fort et recommandé la relégitimation de L’Etat comme force régulatrice qui procure la sécurité et le progrès au citoyen, il a exigé des pays africains de se mettre ensemble pour être des interlocuteurs valables des partenaires du Nord qui se retrouvent dans de grands ensembles économiques et politiques. L’alternative qu’ont donc les pays africains, à la suite du crash du libéralisme excessif, c’est de se bâtir un futur porteur en faisant leur modèles de développement des pays d’Asie, tels la Chine, la Malaisie, Singapour, l’Inde, voire le Brésil en Amérique du Sud.

Franck A. Zagbayou



Thèmes d’études des commissions

1-Commission des Affaires Sociales et Culturelles

1) La question des enfants de la rue: un défi majeur

2) La vie associative, facteur de promotion humaine et de démocratie


II- Commission de la Communication et des Nouvelles Technologies

1) NTIC et libertés publiques

2) NTIC et Education en Côte d`Ivoire


III- Commission des Affaires Agricoles et Domaniales

-Transformation des produits agricoles: vecteur essentiel du développement endogène de la Côte d`Ivoire

IV-Commission des Affaires Economiques et Financières

1)La lutte contre le chômage des jeunes en Côte d`Ivoire

2) Le coût de la vie au regard des prix des denrées alimentaires et des produits de grande consommation

3) L`intégration sous-régionale, facteur du développement des Etats

4) Micro-finance et création d`emplois


V- Commission de l`Environnement et de la qualité de la vie

1)Energies renouvelables et développement durable en Côte d`Ivoire: réalités et perspectives

2) Stratégies de lutte contre l`insalubrité dans le District d`Abidjan

3) Stratégies pour atténuer l`impact des changements climatiques
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