Le Rwanda a mis beaucoup de moyens dans l'organisation de la 16ème édition de la Can Juniors qui a lieu à Kigali du 18 janvier au 1er février. C'est du moins ce que laisse entendre le jeune ministre rwandais de la Culture et des Sports. Dans cet entretien, Joseph Habineza, exprime aussi l'état d'esprit du peuple rwandais avant la fête du football africain au pays des mille collines.
• A quelques jours du début de la Can juniors, est-ce que le Rwanda est véritablement prêt?
Nous sommes prêts. Tout est en ordre pour accueillir nos frères Africains qui viendront ici pour suivre ou participer à cette Can des juniors.
• Le Rwanda est un pays qui se reconstruit. Est-ce que cette Can-là est la bienvenue?
Bien sûr. Cette compétition des jeunes footballeurs africains est la bienvenue. C'est justement une occasion en or pour les Rwandais de démontrer que leur pays se reconstruit. Ils doivent montrer que nous sommes un peuple hospitalier à tout point de vue et qu'il fait bon vivre ici.
• Quel était l'objectif du gouvernement rwandais en acceptant l'organisation de cette compétition?
Notre objectif, c'est d'abord de prouver que le Rwanda encourage la jeunesse africaine sur l'aspect sportif. Ensuite, permettre au monde entier de découvrir les progrès réalisés par notre pays. En fait, nous voulons qu'il y ait une visibilité par rapport à l'image de notre pays. Vous savez qu'après la catastrophe génocidaire qu'a connue notre pays en 1994, il est temps que nous effacions cette mauvaise image. Nous pensons que le sport et particulièrement le football est un vecteur important pour véhiculer ce message de changement radical.
• Est-ce que le peuple vous suit dans cette organisation de la Can?
Le peuple est très collé à nos idées. Et depuis que nous avons lancé la campagne pour l'organisation de cette Can juniors, nous avons son soutien sans faille. Les Rwandais sont de grands amateurs de football. En plus, ils aiment leur pays. Vous allez le constater pendant les matches.
• Avez-vous mis en place une organisation pour bien accueillir les délégations?
C'est un impératif pour nous. La question de l'accueil a été abordée avec beaucoup d'attention. Vous le constatez déjà, les gens sont prêts pour accueillir nos hôtes. Soyez-en sûr, il y aura un dispositif à la rwandaise pour mettre toutes les délégations à l'aise.
• Il semble que le gouvernement rwandais a mis tous les moyens nécessaires à la disposition de la sélection nationale pour qu'elle remporte cette Can des juniors....
Comme vous le savez, quand on organise une compétition, le premier objectif, c'est de bien l'organiser. Mais, l'autre objectif majeur, c'est aussi de la gagner. C'est pour cela que nous avons mis les moyens à la disposition de notre équipe nationale pour qu'elle se prépare dans de bonnes conditions. Tous les joueurs sont ensemble depuis deux ans. Et puis, ils ont bénéficié d'un séjour de préparation de plusieurs semaines au Maghreb. Il n'y a pas longtemps qu'ils sont arrivés. Nous pensons qu'ils sont bien en forme. Et qu'ils peuvent bien défendre valablement les couleurs de notre pays à cette Can.
• Peut-on connaître le budget de cette Can ?
Je ne peux pas vous donner un chiffre exact. Mais, une chose est sûre, l'Etat rwandais y a mis beaucoup d'argent. Puisque, nous avons été obligés de réhabiliter le stade régional et de remplacer le gazon du stade national. Nous avons construit des terrains d'entraînement. Sans oublier toute la logistique liée aux autres infrastructures. Nous avons accepté de faire ce sacrifice-là malgré nos moyens modestes.
• N'avez-vous pas eu l'apport de la Confédération africaine de football?
L'apport de la Caf est essentiellement côté technique. Le gros lot de l'organisation est au compte de l'Etat rwandais.
• Est-ce que le président de la République, M. Paul Kagamé, est attentif à vos préoccupations?
C'est justement parce qu'il aime le football que le Rwanda a accepté d'organiser cette Can des juniors. Il est un fanatique du football. Il nous a beaucoup encouragés pour qu'on négocie cette organisation.
• Est-ce que ce sera un scandale si le Rwanda était éliminé au premier tour?
Non, pas du tout. Nous sommes sportifs. Contrairement à certains pays, les Rwandais sont très fair-play. Par contre, nous serons déçus si nous sommes éliminés au premier tour, parce que nous avons mis beaucoup de moyens pour que cette équipe se prépare en conséquence. Mais, comme en sport, il faut accepter tous les résultats, nous accepterons malgré nous. De toutes les façons, nous avons espoir. Et nous pensons que nous allons gagner cette Can.
• Que pouvez-vous dire aux Africains avant le début de cette compétition?
Je voudrais les rassurer qu'ils seront bien accueillis à Kigali. Le peuple rwandais a accepté d'organiser cette compétition des jeunes parce que la jeunesse est le futur de l'Afrique. Il faut que les jeunes Africains soient beaucoup combatifs. A travers les valeurs du sport, il faut qu'ils soient prêts à se prendre en charge afin que l'Afrique soit libre, digne et fière de ses fils dans l'avenir. Il faut que tous les Africains soient prêts pour ce combat qui passe avant tout par le sport.
Entretien réalisé à Kigali par Jean-Claude Djakus
• A quelques jours du début de la Can juniors, est-ce que le Rwanda est véritablement prêt?
Nous sommes prêts. Tout est en ordre pour accueillir nos frères Africains qui viendront ici pour suivre ou participer à cette Can des juniors.
• Le Rwanda est un pays qui se reconstruit. Est-ce que cette Can-là est la bienvenue?
Bien sûr. Cette compétition des jeunes footballeurs africains est la bienvenue. C'est justement une occasion en or pour les Rwandais de démontrer que leur pays se reconstruit. Ils doivent montrer que nous sommes un peuple hospitalier à tout point de vue et qu'il fait bon vivre ici.
• Quel était l'objectif du gouvernement rwandais en acceptant l'organisation de cette compétition?
Notre objectif, c'est d'abord de prouver que le Rwanda encourage la jeunesse africaine sur l'aspect sportif. Ensuite, permettre au monde entier de découvrir les progrès réalisés par notre pays. En fait, nous voulons qu'il y ait une visibilité par rapport à l'image de notre pays. Vous savez qu'après la catastrophe génocidaire qu'a connue notre pays en 1994, il est temps que nous effacions cette mauvaise image. Nous pensons que le sport et particulièrement le football est un vecteur important pour véhiculer ce message de changement radical.
• Est-ce que le peuple vous suit dans cette organisation de la Can?
Le peuple est très collé à nos idées. Et depuis que nous avons lancé la campagne pour l'organisation de cette Can juniors, nous avons son soutien sans faille. Les Rwandais sont de grands amateurs de football. En plus, ils aiment leur pays. Vous allez le constater pendant les matches.
• Avez-vous mis en place une organisation pour bien accueillir les délégations?
C'est un impératif pour nous. La question de l'accueil a été abordée avec beaucoup d'attention. Vous le constatez déjà, les gens sont prêts pour accueillir nos hôtes. Soyez-en sûr, il y aura un dispositif à la rwandaise pour mettre toutes les délégations à l'aise.
• Il semble que le gouvernement rwandais a mis tous les moyens nécessaires à la disposition de la sélection nationale pour qu'elle remporte cette Can des juniors....
Comme vous le savez, quand on organise une compétition, le premier objectif, c'est de bien l'organiser. Mais, l'autre objectif majeur, c'est aussi de la gagner. C'est pour cela que nous avons mis les moyens à la disposition de notre équipe nationale pour qu'elle se prépare dans de bonnes conditions. Tous les joueurs sont ensemble depuis deux ans. Et puis, ils ont bénéficié d'un séjour de préparation de plusieurs semaines au Maghreb. Il n'y a pas longtemps qu'ils sont arrivés. Nous pensons qu'ils sont bien en forme. Et qu'ils peuvent bien défendre valablement les couleurs de notre pays à cette Can.
• Peut-on connaître le budget de cette Can ?
Je ne peux pas vous donner un chiffre exact. Mais, une chose est sûre, l'Etat rwandais y a mis beaucoup d'argent. Puisque, nous avons été obligés de réhabiliter le stade régional et de remplacer le gazon du stade national. Nous avons construit des terrains d'entraînement. Sans oublier toute la logistique liée aux autres infrastructures. Nous avons accepté de faire ce sacrifice-là malgré nos moyens modestes.
• N'avez-vous pas eu l'apport de la Confédération africaine de football?
L'apport de la Caf est essentiellement côté technique. Le gros lot de l'organisation est au compte de l'Etat rwandais.
• Est-ce que le président de la République, M. Paul Kagamé, est attentif à vos préoccupations?
C'est justement parce qu'il aime le football que le Rwanda a accepté d'organiser cette Can des juniors. Il est un fanatique du football. Il nous a beaucoup encouragés pour qu'on négocie cette organisation.
• Est-ce que ce sera un scandale si le Rwanda était éliminé au premier tour?
Non, pas du tout. Nous sommes sportifs. Contrairement à certains pays, les Rwandais sont très fair-play. Par contre, nous serons déçus si nous sommes éliminés au premier tour, parce que nous avons mis beaucoup de moyens pour que cette équipe se prépare en conséquence. Mais, comme en sport, il faut accepter tous les résultats, nous accepterons malgré nous. De toutes les façons, nous avons espoir. Et nous pensons que nous allons gagner cette Can.
• Que pouvez-vous dire aux Africains avant le début de cette compétition?
Je voudrais les rassurer qu'ils seront bien accueillis à Kigali. Le peuple rwandais a accepté d'organiser cette compétition des jeunes parce que la jeunesse est le futur de l'Afrique. Il faut que les jeunes Africains soient beaucoup combatifs. A travers les valeurs du sport, il faut qu'ils soient prêts à se prendre en charge afin que l'Afrique soit libre, digne et fière de ses fils dans l'avenir. Il faut que tous les Africains soient prêts pour ce combat qui passe avant tout par le sport.
Entretien réalisé à Kigali par Jean-Claude Djakus