Le président américain George W. Bush qui tire sa révérence au peuple américain le mardi 20 janvier prochain a, dans un ultime et dernier discours, expliqué au peuple américain ses actions durant ses huit années de présidence. Des actions qui n’ont toujours pas rencontré l’assentiment de la grande majorité des Américains. Il a avoué avoir connu des revers au cours de ses deux mandats lors de son discours d’adieu le jeudi 15 janvier dernier à la Maison Blanche. «A l’image de tous ceux qui ont occupé ces fonctions avant moi, j’ai, moi aussi, connu des revers», a finalement avoué George Bush. Avant de déclarer: «Il y a des choses que j’aurais fait autrement si je pouvais avoir l’occasion. Toutefois, j’ai agi en ayant en tête, l’intérêt supérieur de notre pays.» Depuis l’attaque terroriste du 11 septembre 2001, Bush a expliqué que son administration a pris des mesures ciblées qui ont permis de tenir toute l’Amérique à l’abri d’une autre attaque. «L’Amérique a passé sept années sans avoir une attaque terroriste sur son sol. C’est un mérite à ceux qui s’efforcent jour et nuit pour nous garder en sécurité.» Le président Bush a aussi montré que le succès de son engagement vient du fait que «durant ces sept dernières années, un département de la sécurité intérieure a été créé, l’armée, les services secrets et le FBI ont connu une transformation interne.» Il a également indiqué que les Etats-Unis s’étaient équipés de nouveaux outils pour contrôler les mouvements des terroristes, de geler leurs finances et de briser leurs complots. Au plan international, le président sortant a indiqué que l’Afghanistan est libéré des violences du gouvernement taliban et que l’Irak s’est engagé sur la voie de la démocratie. Il a aussi loué les mérites de son gouvernement qui a redonné l’espoir de vivre à des millions de malades du sida et du paludisme à travers le monde. Parlant de la crise financière qui a ébranlé plusieurs familles américaines, le président Bush a reconnu qu’elle aurait pu être pire «si nous n’avions pas pris de mesures adéquates.» Il a donc promis au peuple américain qu’ensemble, encore une fois, ils surmonteront cet autre défi. «Tous les Américains sont dans cette situation ensemble. Et ensemble, a-t-il insisté, avec détermination et abnégation, nous restaurerons notre économie sur la voie de la croissance.» Parlant du président élu Barack Hussein Obama, le président Bush a montré que sa vie «reflète la grande promesse de notre terre. C’est un moment d’espoir et de fierté pour toute la nation. Et je me joins à tous les Américains pour souhaiter tous mes vœux de bonheur au président élu, à son épouse Michelle et à ses deux charmantes filles.» George Bush a terminé son allocution par «Ainsi, mes chers compatriotes, pour la dernière fois: Bonne nuit à tous et que Dieu bénisse cette maison et notre prochain président.» Le discours de cette nuit répond à une vieille tradition américaine qui exige que le président sortant s’adresse à la Nation pour leur expliquer les actions socio-politiques posées tout le long de son mandat.
Phil Nomel
Washington, DC
Phil Nomel
Washington, DC