“Il ne faut pas négliger le fait que la plupart de nos éléments sont des joueurs de 1ère division de Côte d`Ivoire… ", dixit Alain Gouaméné, le sélectionneur des Eléphanteaux de Côte d`Ivoire, dans une interview, la veille de la rencontre face aux jeunes Sud-Africains. Le fait qu`il ait la majorité de ses joueurs en 1ère division est-elle une raison suffisante pour rester scotché à son siège pendant les 90 mn de jeu ? Nous répondons par la négative. Et pourtant, c`est ce que Gouaméné a fait. A aucun moment, il ne s`est levé (contrairement à son homologue sud-africain) pour replacer ses pions. Confortablement assis dans sa chaise, un pied sur l`autre, les lunettes fumées au visage, le sélectionneur des Eléphanteaux n`a eu à redire tout au long de la partie quand son groupe était en proie au doute. Quand son équipe était à la peine. Comme pour leur dire : " vous êtes assez grands, vous jouez, quasiment, tous en Ligue 1 très relevée. Débrouillez-vous donc ! ". Un entraîneur digne de ce nom, préoccupé par les mauvais placements, replacements, replis défensifs approximatifs, des coups de pieds arrêtés mal exécutés…, se lève, un tant soit peu, pour donner de la voix. Il y en a même (le cas de Georges Kouadio) qui ne peuvent même rester, un seul instant, sur leurs bancs quand leurs équipes balbutie. Et qui, à gorge déployée, attirent l`attention de leurs joueurs qui foulent aux pieds les schémas tactiques concoctés lors de la préparation. Alain Gouaméné doit donc se ressaisir et rectifier le tir. A moins qu`il soit en tourisme à Kigali, la capitale rwandaise.
Eugène Djabia
djabia05664285@yahoo.fr
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