Un candidat vaccin contre le paludisme vient de faire l’objet de deux études cliniques porteuses d’espoir. La première a permis d’obtenir une baisse de 65% du nombre d’infections, et une réduction de 59% des accès palustres après infection. La seconde, qui portait sur un adjuvant particulier, a elle aussi permis de réduire le nombre d’épisodes de paludisme.
Mis au point par le laboratoire GlaxoSmithKline (GSK), ce vaccin a été évalué en situation, en Tanzanie et au Kenya. Le premier travail a porté sur 340 petits Tanzaniens de moins d’un an, suivis pendant 6 mois. Outre les bons résultats que nous venons d’évoquer, il a également démontré que le nouveau candidat-vaccin ne compromet pas l’efficacité des autres vaccins de l’enfance. Ce point paraît acquis, à condition que tous les vaccins soient administrés en même temps.
La seconde étude - 894 enfants kenyans et tanzaniens de moins de 17 mois - visait à évaluer l’efficacité et la sécurité du vaccin en association avec le nouvel adjuvant ASO1. Verdict : les épisodes de paludisme ont diminué de 53% sur une période de 8 mois. Un résultat supérieur à celui observé dans une étude menée au Mozambique avec un autre adjuvant (ASO2) et qui faisait ressortir une baisse de seulement 35% sur 18 mois.
Le directeur de la Malaria vaccine intiative Christian Loucq, ne cache pas son enthousiasme. « La mise au point d’un vaccin contre la paludisme n’a jamais été aussi proche », souligne t-il. Pour cette organisation financée par la Fondation Bill and Melinda Gates, la prochaine étape sera une étude de phase III, menée dans 7 pays africains. Et cela dès 2009. Cet essai devrait être le dernier avant la demande d’autorisation de mise sur le marché.
www.destinationsante.com
Mis au point par le laboratoire GlaxoSmithKline (GSK), ce vaccin a été évalué en situation, en Tanzanie et au Kenya. Le premier travail a porté sur 340 petits Tanzaniens de moins d’un an, suivis pendant 6 mois. Outre les bons résultats que nous venons d’évoquer, il a également démontré que le nouveau candidat-vaccin ne compromet pas l’efficacité des autres vaccins de l’enfance. Ce point paraît acquis, à condition que tous les vaccins soient administrés en même temps.
La seconde étude - 894 enfants kenyans et tanzaniens de moins de 17 mois - visait à évaluer l’efficacité et la sécurité du vaccin en association avec le nouvel adjuvant ASO1. Verdict : les épisodes de paludisme ont diminué de 53% sur une période de 8 mois. Un résultat supérieur à celui observé dans une étude menée au Mozambique avec un autre adjuvant (ASO2) et qui faisait ressortir une baisse de seulement 35% sur 18 mois.
Le directeur de la Malaria vaccine intiative Christian Loucq, ne cache pas son enthousiasme. « La mise au point d’un vaccin contre la paludisme n’a jamais été aussi proche », souligne t-il. Pour cette organisation financée par la Fondation Bill and Melinda Gates, la prochaine étape sera une étude de phase III, menée dans 7 pays africains. Et cela dès 2009. Cet essai devrait être le dernier avant la demande d’autorisation de mise sur le marché.
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