“L’artiste Yao Billy Serge dit Billy Billy est déchu d’une part de son titre de meilleur auteur compositeur de musique rap et hip hop de l’année 2008 et d’autre part, de sa distinction de révélation de l’année 2008”, a annoncé Bienvenu Neba, président du jury des Haut de Gamme 2008, lors d’une conférence de presse hier à la salle de conférence du Bureau ivoirien du Droit d’auteur (BURIDA), sis aux II-Plateau Vallon.
Selon lui, c’est à l’unanimité de ses membres, réunis en session extraordinaire ce même jour, que la décision de retirer à l’enfant de Wassakara ses deux prix a été prise.
“Le samedi 17 janvier 2009, lors de la cérémonie de distinction des Haut de Gamme, l’artiste Billy Billy a, au moment de la remise de son prix, tenu des propos dont la teneur a plus qu’interpellé les membres du jury en leur qualité. En effet, prenant la parole comme ses prédécesseurs lauréats, l’artiste a proféré des injures qui sont allées bien au-delà d’un cri de cœur”, a-t-il rappellé.
Entre autres propos qu’il qualifie d’injurieux, le jury a retenu : “Gna mogo dé (terme malinké qui signifie bâtard) puis wa da gneinin (terme bété qui signifie leurs mères c…)”
Pour le jury, cette cérémonie de distinction vise à récompenser certes les meilleurs créateurs. Mais elle n’omet pas l’impact socio-psychologique de la création de l’artiste.
“Une telle orientation donnée à cette cérémonie de distinction est incompatible avec les propos injurieux tenus par l’artiste Billy Billy”, a-t-il précisé.
D’autant plus que, soutient Bienvenu Neba, au nom des membres du jury, l’artiste, en plus d’être un créateur d’œuvres de l’esprit, se doit d’être un modèle pour sa société. Car, poursuit-il, par ses créations, l’artiste fascine. Et, par ses qualités humaines, incline ses fans à le prendre pour un modèle.
Par ailleurs, jury a estimé que les propos tenus par Billy Billy n’étaient pas seulement injurieux pour le public, mais aussi pour les autorités présentes ou représentées à cette cérémonie qui s’est déroulée au Palais de la Culture de Treichville. Dont le ministre de la Culture et de la Francophonie, Augustin Kouadio Komoé, représentant le président de la République, SEM Laurent Gbagbo, le ministre des NTIC, Hamed Bakayoko, le ministre des Mines et de l’Energie, Emmanuel Léon Monnet, le ministre de la Lutte contre le sida, Christine Adjobi Nebout. Et bien d’autres personnalités comme, Théodule Lia Bi Douayoua, président du Conseil général de Sinfra, Agnès Monnet, DG de l’Agence ivoirienne de la Coopération francophone, l’ex-ministre Bernard Zadi Zaourou, pour ne citer que celles-là.
Le jury a, enfin, révélé que les nouveaux lauréats des prix retirés à Billy Billy sont Garba 50, pour le meilleur auteur compositeur de musique rap hip hop de l’année 2008 et Guy Christ Israël, pour le prix de la Révélation de l’année 2008.
“Les récompenses relatives à ces différents prix doivent être conséquemment attribués à ces nouveaux lauréats. A cette fin, le BURIDA est prié de faire le nécessaire avec lles sponsors officiels de la manifestation. Le jury fait injonction à l’artiste Yao Billy Serge dit Billy Billy de restituer les trophées relatifs à ces distinctions au BURIDA dans un délai de 48 heures”, a souligné le président du jury.
Sérikpa Benson
Selon lui, c’est à l’unanimité de ses membres, réunis en session extraordinaire ce même jour, que la décision de retirer à l’enfant de Wassakara ses deux prix a été prise.
“Le samedi 17 janvier 2009, lors de la cérémonie de distinction des Haut de Gamme, l’artiste Billy Billy a, au moment de la remise de son prix, tenu des propos dont la teneur a plus qu’interpellé les membres du jury en leur qualité. En effet, prenant la parole comme ses prédécesseurs lauréats, l’artiste a proféré des injures qui sont allées bien au-delà d’un cri de cœur”, a-t-il rappellé.
Entre autres propos qu’il qualifie d’injurieux, le jury a retenu : “Gna mogo dé (terme malinké qui signifie bâtard) puis wa da gneinin (terme bété qui signifie leurs mères c…)”
Pour le jury, cette cérémonie de distinction vise à récompenser certes les meilleurs créateurs. Mais elle n’omet pas l’impact socio-psychologique de la création de l’artiste.
“Une telle orientation donnée à cette cérémonie de distinction est incompatible avec les propos injurieux tenus par l’artiste Billy Billy”, a-t-il précisé.
D’autant plus que, soutient Bienvenu Neba, au nom des membres du jury, l’artiste, en plus d’être un créateur d’œuvres de l’esprit, se doit d’être un modèle pour sa société. Car, poursuit-il, par ses créations, l’artiste fascine. Et, par ses qualités humaines, incline ses fans à le prendre pour un modèle.
Par ailleurs, jury a estimé que les propos tenus par Billy Billy n’étaient pas seulement injurieux pour le public, mais aussi pour les autorités présentes ou représentées à cette cérémonie qui s’est déroulée au Palais de la Culture de Treichville. Dont le ministre de la Culture et de la Francophonie, Augustin Kouadio Komoé, représentant le président de la République, SEM Laurent Gbagbo, le ministre des NTIC, Hamed Bakayoko, le ministre des Mines et de l’Energie, Emmanuel Léon Monnet, le ministre de la Lutte contre le sida, Christine Adjobi Nebout. Et bien d’autres personnalités comme, Théodule Lia Bi Douayoua, président du Conseil général de Sinfra, Agnès Monnet, DG de l’Agence ivoirienne de la Coopération francophone, l’ex-ministre Bernard Zadi Zaourou, pour ne citer que celles-là.
Le jury a, enfin, révélé que les nouveaux lauréats des prix retirés à Billy Billy sont Garba 50, pour le meilleur auteur compositeur de musique rap hip hop de l’année 2008 et Guy Christ Israël, pour le prix de la Révélation de l’année 2008.
“Les récompenses relatives à ces différents prix doivent être conséquemment attribués à ces nouveaux lauréats. A cette fin, le BURIDA est prié de faire le nécessaire avec lles sponsors officiels de la manifestation. Le jury fait injonction à l’artiste Yao Billy Serge dit Billy Billy de restituer les trophées relatifs à ces distinctions au BURIDA dans un délai de 48 heures”, a souligné le président du jury.
Sérikpa Benson
