Au lendemain de sa déchéance de ses deux distinctions glanées à la dernière édition des «Haut de gamme» par le jury pour propos irrévérencieux, le rappeur Billy Billy, sous l’égide de l’Union nationale des artistes de Côte d’Ivoire (Unartci), a animé un point de presse, aux fins de présenter ses excuses à la population. C’était, hier, au siège de l’Unartci, après que son manager Eric Coast To Coast, a été informé officiellement de la décision susmentionnée.
En effet, sensibles à la décision prise par le jury, des artistes ont mandaté Gadji Céli, président de l’Unartci d’approcher Billy Billy, afin qu’il regrette ses propos tenus, samedi, qui ont choqué plusieurs personnes dont des autorités de la République. L’artiste, précédé par Gadji Céli, a présenté ses «sincères excuses aux personnalités, à commencer par le Chef de l’Etat, tout le gouvernement et à toute la population». Toutefois, ainsi que le dira Billy Yao Serges, alias Billy Billy, «c’est l’ampleur du phénomène de la piraterie et la défiance que les pirates ont à l’égard des lois de la République et des mêmes autorités» qui l’ont conduit à tancer ces «fossoyeurs des créateurs d’œuvres de l’esprit», en présence des personnalités et face à toute la nation. Aussi se dit-il «peiné et contrarié» que son discours ait «choqué». Par ailleurs, Gadji Céli, «au nom de tous les artistes», a réclamé «la clémence du jury et du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida)». Il leur demande, en outre, de surseoir à la décision de déchoir l’artiste de ses prix, étant entendu que «Billy Billy est un artiste de talent qui fait déjà la fierté de la Côte d’Ivoire à l’étranger dans le genre musical qu’il a choisi». Tout en réitérant sa farouche détermination à lutter contre la piraterie. Dans les coulisses, de nombreuses tractations ont commencé à se faire jour pour trouver une issue favorable à ce hiatus qui risque, à en croire des voix averties du showbiz national, d’entacher la crédibilité de cette cérémonie de distinction naissante. Au point de ternir tout le travail efficient abattu par l’Administration provisoire du Burida.
R. Coulibaly
En effet, sensibles à la décision prise par le jury, des artistes ont mandaté Gadji Céli, président de l’Unartci d’approcher Billy Billy, afin qu’il regrette ses propos tenus, samedi, qui ont choqué plusieurs personnes dont des autorités de la République. L’artiste, précédé par Gadji Céli, a présenté ses «sincères excuses aux personnalités, à commencer par le Chef de l’Etat, tout le gouvernement et à toute la population». Toutefois, ainsi que le dira Billy Yao Serges, alias Billy Billy, «c’est l’ampleur du phénomène de la piraterie et la défiance que les pirates ont à l’égard des lois de la République et des mêmes autorités» qui l’ont conduit à tancer ces «fossoyeurs des créateurs d’œuvres de l’esprit», en présence des personnalités et face à toute la nation. Aussi se dit-il «peiné et contrarié» que son discours ait «choqué». Par ailleurs, Gadji Céli, «au nom de tous les artistes», a réclamé «la clémence du jury et du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida)». Il leur demande, en outre, de surseoir à la décision de déchoir l’artiste de ses prix, étant entendu que «Billy Billy est un artiste de talent qui fait déjà la fierté de la Côte d’Ivoire à l’étranger dans le genre musical qu’il a choisi». Tout en réitérant sa farouche détermination à lutter contre la piraterie. Dans les coulisses, de nombreuses tractations ont commencé à se faire jour pour trouver une issue favorable à ce hiatus qui risque, à en croire des voix averties du showbiz national, d’entacher la crédibilité de cette cérémonie de distinction naissante. Au point de ternir tout le travail efficient abattu par l’Administration provisoire du Burida.
R. Coulibaly