Des journalistes professionnels ont reçu, hier, au siège de la commission paritaire, leur carte.
La carte de journaliste professionnel, instituée vers les années 1990 et suspendue en 2001, a repris ses droits. Ce, depuis 2008, avec l’installation de la commission paritaire de la carte de journaliste professionnel. Hier, cette commission, présidée par Laurence Sautier, journaliste à la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti), a procédé à la remise desdites cartes au siège de la commission. Pour la toute première session de distribution de la carte, des journalistes ont effectué nombreux le déplacement. Des journalistes indépendants en passant par ceux qui appartiennent à des organes, nul n’a voulu se faire conter l’évènement. Qui d’ailleurs, a donné lieu à une cérémonie solennelle. C’est Josette Barry, Journaliste à Fraternité Matin, qui a reçu, symboliquement des mains de la présidente Laurence Sautier, la toute première carte professionnelle. Pour cette première remise, Fraternité Matin se taille la part du lion avec 23 cartes. Il est suivi de Nord-Sud, 18, Notre Voie, 13 et de l’Agence ivoirienne de presse, avec 12 cartes. Certaines demandes, a souligné la commission, ont été rejetées pour diplômes non-conformes, d’une part et, de l’autre, pour absence de preuve attestant de la détention de l’ancienne carte, s’agissant des candidats au renouvellement. Avant la remise des cartes, Guillaume Gbato, porte-parole de la commission, soutenu par la présidente Sautier, ont indiqué le caractère obligatoire de la détention de la carte, en précisant: «la loi fait obligation à tout journaliste d’avoir la carte pour attester de sa profession». En outre, elle a un rôle d’assainissement au sein de la corporation. «A compter de la fin du premier trimestre de l’année en cours, tout journaliste ne disposant pas de carte sera refoulé aux différents reportages et entretiens», ont-ils averti. Pour les retardataires, une troisième session est prévue (la commission paritaire ayant déjà statué pour la deuxième). Les concernés pourront donc déposer les dossiers pour l’acquisition de la carte de journaliste professionnel. La commission statuera, en février, pour la dernière session.
Marie Chantal Obindé
La carte de journaliste professionnel, instituée vers les années 1990 et suspendue en 2001, a repris ses droits. Ce, depuis 2008, avec l’installation de la commission paritaire de la carte de journaliste professionnel. Hier, cette commission, présidée par Laurence Sautier, journaliste à la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti), a procédé à la remise desdites cartes au siège de la commission. Pour la toute première session de distribution de la carte, des journalistes ont effectué nombreux le déplacement. Des journalistes indépendants en passant par ceux qui appartiennent à des organes, nul n’a voulu se faire conter l’évènement. Qui d’ailleurs, a donné lieu à une cérémonie solennelle. C’est Josette Barry, Journaliste à Fraternité Matin, qui a reçu, symboliquement des mains de la présidente Laurence Sautier, la toute première carte professionnelle. Pour cette première remise, Fraternité Matin se taille la part du lion avec 23 cartes. Il est suivi de Nord-Sud, 18, Notre Voie, 13 et de l’Agence ivoirienne de presse, avec 12 cartes. Certaines demandes, a souligné la commission, ont été rejetées pour diplômes non-conformes, d’une part et, de l’autre, pour absence de preuve attestant de la détention de l’ancienne carte, s’agissant des candidats au renouvellement. Avant la remise des cartes, Guillaume Gbato, porte-parole de la commission, soutenu par la présidente Sautier, ont indiqué le caractère obligatoire de la détention de la carte, en précisant: «la loi fait obligation à tout journaliste d’avoir la carte pour attester de sa profession». En outre, elle a un rôle d’assainissement au sein de la corporation. «A compter de la fin du premier trimestre de l’année en cours, tout journaliste ne disposant pas de carte sera refoulé aux différents reportages et entretiens», ont-ils averti. Pour les retardataires, une troisième session est prévue (la commission paritaire ayant déjà statué pour la deuxième). Les concernés pourront donc déposer les dossiers pour l’acquisition de la carte de journaliste professionnel. La commission statuera, en février, pour la dernière session.
Marie Chantal Obindé
