La séance d’entraînement de la sélection junior d’hier matin après la défaite contre l’Afrique du Sud a été une occasion pour le coach Alain Gouaméné d’exprimer sa colère à ses joueurs.
Il n’est pas content. Alors là, pas du tout. Et il l’a fait savoir à ses joueurs dans la matinée d’hier au terme de la première séance d’entraînement après la défaite inattendue (0-1) contre les jeunes Bafana-Bafana. Lundi, en effet, les Eléphanteaux ont raté leur première sortie dans cette 16ème Can des juniors au stade régional de Kigali au terme d’une prestation sans saveur. Dans le vestiaire, après le match, Alain Gouaméné a tenu à remonter d’abord le moral à ses poulains. Avant de leur cracher ses vérités après la séance d’entraînement. « Vous avez livré un match médiocre. Vous vous prenez pour qui? Il y a des joueurs parmi vous qui pensent que nous sommes venus ici pour faire de la starmania. Ils préfèrent jouer pour eux seuls. Parce qu’ils ont des agents de joueurs dans les tribunes. Qu’ils se détrompent. Je n’accepterai pas ça. Vous n’êtes rien pour le moment. Tout le mal que je vous souhaite, c’est que vous deveniez un jour, des joueurs professionnels. Mais, pour le moment, concentrez-vous sur cette Can. Nous sommes à Kigali pour la Coupe d’Afrique. Ce n’est pas le Championnat national de Côte d’Ivoire où il y a vingt-six journées. Nous n’avons que trois matches en poule. Il faut gagner pour se qualifier. Il faut qu’on se comprenne. Celui qui n’est pas content parce qu’il n’est pas titulaire, qu’il le dise afin qu’on l’expédie à Abidjan maintenant » a-t-il martelé. Cette sortie musclée du technicien ivoirien soutenue par un verbe cru va certainement fouetter l’orgueil du capitaine Diabaté Zié et ses coéquipiers. Les collaborateurs de Gouamené ont approuvé l’attitude du patron. Conscients de cette situation qu’ils ont eux-mêmes compliquée dès l’entame de la compétition, les Eléphanteaux ont eu une réunion de crise entre eux dans la nuit de lundi. Ils se sont parlé « gbè » comme on dit à Adjamé. Ils ont, en tout cas, promis de relever la tête face à l’Egypte le jeudi au stade régional de Kigali. Un match qu’ils devront absolument gagner s’ils veulent espérer participer au deuxième tour, synonyme de qualification pour la Coupe du monde en sur les bords du Nil.
Une correspondance particulière de Jean-Claude Djakus à Kigali
Il n’est pas content. Alors là, pas du tout. Et il l’a fait savoir à ses joueurs dans la matinée d’hier au terme de la première séance d’entraînement après la défaite inattendue (0-1) contre les jeunes Bafana-Bafana. Lundi, en effet, les Eléphanteaux ont raté leur première sortie dans cette 16ème Can des juniors au stade régional de Kigali au terme d’une prestation sans saveur. Dans le vestiaire, après le match, Alain Gouaméné a tenu à remonter d’abord le moral à ses poulains. Avant de leur cracher ses vérités après la séance d’entraînement. « Vous avez livré un match médiocre. Vous vous prenez pour qui? Il y a des joueurs parmi vous qui pensent que nous sommes venus ici pour faire de la starmania. Ils préfèrent jouer pour eux seuls. Parce qu’ils ont des agents de joueurs dans les tribunes. Qu’ils se détrompent. Je n’accepterai pas ça. Vous n’êtes rien pour le moment. Tout le mal que je vous souhaite, c’est que vous deveniez un jour, des joueurs professionnels. Mais, pour le moment, concentrez-vous sur cette Can. Nous sommes à Kigali pour la Coupe d’Afrique. Ce n’est pas le Championnat national de Côte d’Ivoire où il y a vingt-six journées. Nous n’avons que trois matches en poule. Il faut gagner pour se qualifier. Il faut qu’on se comprenne. Celui qui n’est pas content parce qu’il n’est pas titulaire, qu’il le dise afin qu’on l’expédie à Abidjan maintenant » a-t-il martelé. Cette sortie musclée du technicien ivoirien soutenue par un verbe cru va certainement fouetter l’orgueil du capitaine Diabaté Zié et ses coéquipiers. Les collaborateurs de Gouamené ont approuvé l’attitude du patron. Conscients de cette situation qu’ils ont eux-mêmes compliquée dès l’entame de la compétition, les Eléphanteaux ont eu une réunion de crise entre eux dans la nuit de lundi. Ils se sont parlé « gbè » comme on dit à Adjamé. Ils ont, en tout cas, promis de relever la tête face à l’Egypte le jeudi au stade régional de Kigali. Un match qu’ils devront absolument gagner s’ils veulent espérer participer au deuxième tour, synonyme de qualification pour la Coupe du monde en sur les bords du Nil.
Une correspondance particulière de Jean-Claude Djakus à Kigali
