Prof. Ignace Biaka Zasseli, doyen de l’Unité de formation et de recherche des sciences de l’homme et de la société (UFR SHS) de l’Université d’Abidjan, a indiqué que les droits d’inscription à l’UFR SHS passent de 6500 FCFA à 50000 FCFA à compter de la présente rentrée. Si tel n’est pas le cas, il se dit prêt à rendre sa démission. Cette information qui risque de soulever des réactions dans le milieu estudiantin a été livrée par le doyen Biaka, au cours d’une conférence de presse qu’il a tenue dans son bureau à l’Université, hier dans l’après midi.
En réalité le conférencier dit ne plus supporter les conditions de travail à l’Université : Impossibilité de construire de nouvelles salles de TD et de nouveaux amphithéâtres mais surtout un budget de fonctionnement (29577420FCFA) nettement inférieur au budget des examens (37043430FCFA). De sorte que les promesses faites pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants et des étudiants lors de sa prise de fonction son hypothéquées. “Je vais démissionner si les choses ne sont pas faites comme il se doit. Je n’arrive pas à faire ce que j’ai dit à mes collègues et aux étudiants”, a-t-il menacé avant de faire remarquer que “la maison s’écroule. Je ne veux pas mourir sous les décombres. J’accepte d’être le mouton du sacrifice pour sauver l’Université”. Pour lui, face à la population estudiantine qui grossit d’année en année, des efforts doivent être faits pour la construction de nouveaux amphithéâtres. Et depuis 2005, comme il l’a soutenu, une bataille est menée dans ce sens. En vain. Le relèvement des droits d’inscription qui sont restés statiques (6500FCFA) depuis maintenant 45 ans sont, à son sens, caducs. Il a insisté afin que la décision de relèvement des droits d’inscription à 50000FCFA touche toutes les Universités. Car, a-t-il précisé, “je juge inadmissible et intolérant qu’après 45 ans, à l’Université, on continue de payer 6500FCFA comme droit d’inscription”.
Prof. Biaka Zasseli a soutenu sa décision de faire payer 50000FCFA aux étudiants par des chiffres effarants. Pour un total de 20000 étudiants inscrits à l’UFR SHS, il n’y a que 8 salles de TD et un seul amphithéâtre. 1800 étudiants sont inscrits en première année de géographie. Or l’amphithéâtre ne peut contenir que 400 étudiants. En histoire, 800 étudiants sont inscrits en plus pour 2 salles. En sociologie, 2 salles dont une non équipée pour 2700 étudiants. Ces chiffres qui sont en déphasage avec les équipements ont poussé le doyen de l’UFR SHS à prendre de façon unilatérale la décision de faire payer 50000FCFA aux étudiants.
Mais déjà cette mesure suscite des réactions chez les étudiants. Julien Kouakou et Blassi N’guessan Rémi, tous deux étudiants à l’UFR SHS, ont évoqué hier l’impossibilité des parents d’avoir les moyens compte tenu des contraintes financières. Malgré tout, Prof. Biaka soutient qu’il ne reviendra pas sur sa décision.
Délon’s Zadé delonszade@yahoo.fr
En réalité le conférencier dit ne plus supporter les conditions de travail à l’Université : Impossibilité de construire de nouvelles salles de TD et de nouveaux amphithéâtres mais surtout un budget de fonctionnement (29577420FCFA) nettement inférieur au budget des examens (37043430FCFA). De sorte que les promesses faites pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants et des étudiants lors de sa prise de fonction son hypothéquées. “Je vais démissionner si les choses ne sont pas faites comme il se doit. Je n’arrive pas à faire ce que j’ai dit à mes collègues et aux étudiants”, a-t-il menacé avant de faire remarquer que “la maison s’écroule. Je ne veux pas mourir sous les décombres. J’accepte d’être le mouton du sacrifice pour sauver l’Université”. Pour lui, face à la population estudiantine qui grossit d’année en année, des efforts doivent être faits pour la construction de nouveaux amphithéâtres. Et depuis 2005, comme il l’a soutenu, une bataille est menée dans ce sens. En vain. Le relèvement des droits d’inscription qui sont restés statiques (6500FCFA) depuis maintenant 45 ans sont, à son sens, caducs. Il a insisté afin que la décision de relèvement des droits d’inscription à 50000FCFA touche toutes les Universités. Car, a-t-il précisé, “je juge inadmissible et intolérant qu’après 45 ans, à l’Université, on continue de payer 6500FCFA comme droit d’inscription”.
Prof. Biaka Zasseli a soutenu sa décision de faire payer 50000FCFA aux étudiants par des chiffres effarants. Pour un total de 20000 étudiants inscrits à l’UFR SHS, il n’y a que 8 salles de TD et un seul amphithéâtre. 1800 étudiants sont inscrits en première année de géographie. Or l’amphithéâtre ne peut contenir que 400 étudiants. En histoire, 800 étudiants sont inscrits en plus pour 2 salles. En sociologie, 2 salles dont une non équipée pour 2700 étudiants. Ces chiffres qui sont en déphasage avec les équipements ont poussé le doyen de l’UFR SHS à prendre de façon unilatérale la décision de faire payer 50000FCFA aux étudiants.
Mais déjà cette mesure suscite des réactions chez les étudiants. Julien Kouakou et Blassi N’guessan Rémi, tous deux étudiants à l’UFR SHS, ont évoqué hier l’impossibilité des parents d’avoir les moyens compte tenu des contraintes financières. Malgré tout, Prof. Biaka soutient qu’il ne reviendra pas sur sa décision.
Délon’s Zadé delonszade@yahoo.fr