Chaque nouvelle année qui pointe le nez nous impose de faire le bilan de celle écoulée; et de prendre des résolutions, pour celle à venir. Hier, 21 janvier 2009, à l’occasion de la cérémonie de présentation de vœux, le Président de la République a fait part de ses grandes résolutions pour 2009 : «Dès l’instant où, avec l’Accord politique de Ouagadougou, j’a fini la vraie guerre, je mène maintenant celle qui rend propre la gestion de la vie publique. Nous allons faire de la Côte d’Ivoire un pays propre. Combattre la corruption, faire la traçabilité de tous nos produits agricoles, comme miniers; améliorer l’environnement des affaires, voilà nos challenges que nous allons aborder maintenant».
Gbagbo déclare donc la guerre à la corruption. Une guerre qu’il annonce sans merci, et jusque dans les plus profonds recoins de la gestion de la vie publique. Plus de zones sombres, plus d’ombres dans la comptabilité des deniers publics. Plus personne ne sera à l’abri du regard pénétrant et fouineur des enquêteurs qui seront mandatés pour mettre de l’ordre dans les finances de l’Etat.
Dans toute société qui s’inscrit dans la voie de la démocratie, nul n’a le droit d’abuser, impunément, des biens de la communauté. Mieux, la démocratie nous enseigne que les dirigeants ont le devoir de rendre des comptes à ceux qu’ils gouvernent. Et les citoyens, le droit d’exiger des comptes à ceux qui les dirigent.
La démocratie, ce n’est pas uniquement l’exercice du libre choix de ses gouvernants. C’est certes la liberté de désigner ses élus, en passant par les urnes, lieux d’expression de notre responsabilité citoyenne; mais c’est aussi l’exercice de notre droit de contrôle de l’utilisation et de la gestion des biens publics. La démocratie, c’est avoir à l’esprit que nous avons le devoir, en tant que simples citoyens, de veiller sur la bonne marche de notre pays.
Nous oublions tant et si souvent nos droits et devoirs que nous nous autorisons à croire que nous devons toujours nous soumettre aux desiderata de ceux qui nous gouvernent. Allant jusqu’à ignorer cette loi, pourtant évidente, de la nature qui nous enseigne que tout pouvoir, quel qu’il soit, a besoin d’un contre-pouvoir pour ne pas sombrer dans la dictature.
Le Président de la République nous rappelle notre devoir citoyen. A nous d’exercer ce pouvoir qui est nôtre, et qui nous autorise à exiger de voir clair dans l’évolution de notre pays. Dans le respect des règles, des normes et des lois.
par Agnès Kraidy
Gbagbo déclare donc la guerre à la corruption. Une guerre qu’il annonce sans merci, et jusque dans les plus profonds recoins de la gestion de la vie publique. Plus de zones sombres, plus d’ombres dans la comptabilité des deniers publics. Plus personne ne sera à l’abri du regard pénétrant et fouineur des enquêteurs qui seront mandatés pour mettre de l’ordre dans les finances de l’Etat.
Dans toute société qui s’inscrit dans la voie de la démocratie, nul n’a le droit d’abuser, impunément, des biens de la communauté. Mieux, la démocratie nous enseigne que les dirigeants ont le devoir de rendre des comptes à ceux qu’ils gouvernent. Et les citoyens, le droit d’exiger des comptes à ceux qui les dirigent.
La démocratie, ce n’est pas uniquement l’exercice du libre choix de ses gouvernants. C’est certes la liberté de désigner ses élus, en passant par les urnes, lieux d’expression de notre responsabilité citoyenne; mais c’est aussi l’exercice de notre droit de contrôle de l’utilisation et de la gestion des biens publics. La démocratie, c’est avoir à l’esprit que nous avons le devoir, en tant que simples citoyens, de veiller sur la bonne marche de notre pays.
Nous oublions tant et si souvent nos droits et devoirs que nous nous autorisons à croire que nous devons toujours nous soumettre aux desiderata de ceux qui nous gouvernent. Allant jusqu’à ignorer cette loi, pourtant évidente, de la nature qui nous enseigne que tout pouvoir, quel qu’il soit, a besoin d’un contre-pouvoir pour ne pas sombrer dans la dictature.
Le Président de la République nous rappelle notre devoir citoyen. A nous d’exercer ce pouvoir qui est nôtre, et qui nous autorise à exiger de voir clair dans l’évolution de notre pays. Dans le respect des règles, des normes et des lois.
par Agnès Kraidy