La présentation des vœux au chef de l’Etat a pris fin hier. Devant les religieux, le président Laurent Gbagbo a manifesté sa volonté de signer d’autres accords si cela est nécessaire selon lui, pour ramener la paix.
La deuxième et dernière journée de présentation des vœux au président de la République s’est déroulée hier au palais présidentiel du Plateau. Devant les religieux qui étaient venus lui apporter leurs bénédictions pour la nouvelle année, le chef de l’Etat a répondu à ses détracteurs qu’ils l’accablent d’accuser du retard à travers des signatures interminables d’accords. «Nous allons signer autant d’accords qu’il est possible d’en faire. Est-ce qu’on peut demander aux Américains combien d’amendements ils ont faits dans leur Constitution ? J’espère que le quatrième est le dernier, mais s’il faut en signer vingt autres, je n’hésiterais pas », a réagi Laurent Gbagbo. Il met également au compte de ce retard la complexité du processus d’identification et d’enrôlement électoral. «Au départ je ne voulais pas d’identification sous cette forme-là. Mais, on a choisi une autre voie qui coûte cher. Restons dans le choix que nous avons fait ensemble pour que personne ne se sente frustré. Cette identification est lourde. Ce n’est pas une simple mise à niveau du fichier électoral ; c’est pourquoi elle ne va pas vite. Il ne faut pas qu’on la bâcle pour que des gens disent après qu’ils ont été exclus », a recommandé le chef de l’Etat. Répondant aux incriminations de Mgr Jean Pierre Kutwa, archevêque d’Abidjan qui a dénoncé «la paupérisation, la corruption et les conditions de vie inhumaines et humiliantes» dans lesquelles vivent les Ivoiriens, le président Gbagbo a mis cette régression sur le compte de la guerre. « Dans tous les pays du monde, la guerre est un excellent moyen d’enrichissement d’un petit nombre qui débouche sur la paupérisation et l’agrandissement des injustices. Dieu nous a secoués un peu parce que dans ce pays, nous avons trop chanté la paix au lieu de la construire. La paix, ce n’est pas une chanson ni une incantation. Ce sont des règles qu’on appelle une Constitution et des lois. Si tu n’aimes pas un chef, ce n’est pas un problème. Mais dès qu’il est établi comme César, tu dois le respecter», a conseillé Laurent Gbagbo. Le Cheick Aboubacar Fofana a, au nom de la communauté musulmane, plaidé pour la création de l’Office du hadj et de la Oumra pour mettre un terme aux interminables difficultés qui entachent chaque année le bon déroulement du pèlerinage à La Mecque.
Kra Bernard (Stagiaire)
La deuxième et dernière journée de présentation des vœux au président de la République s’est déroulée hier au palais présidentiel du Plateau. Devant les religieux qui étaient venus lui apporter leurs bénédictions pour la nouvelle année, le chef de l’Etat a répondu à ses détracteurs qu’ils l’accablent d’accuser du retard à travers des signatures interminables d’accords. «Nous allons signer autant d’accords qu’il est possible d’en faire. Est-ce qu’on peut demander aux Américains combien d’amendements ils ont faits dans leur Constitution ? J’espère que le quatrième est le dernier, mais s’il faut en signer vingt autres, je n’hésiterais pas », a réagi Laurent Gbagbo. Il met également au compte de ce retard la complexité du processus d’identification et d’enrôlement électoral. «Au départ je ne voulais pas d’identification sous cette forme-là. Mais, on a choisi une autre voie qui coûte cher. Restons dans le choix que nous avons fait ensemble pour que personne ne se sente frustré. Cette identification est lourde. Ce n’est pas une simple mise à niveau du fichier électoral ; c’est pourquoi elle ne va pas vite. Il ne faut pas qu’on la bâcle pour que des gens disent après qu’ils ont été exclus », a recommandé le chef de l’Etat. Répondant aux incriminations de Mgr Jean Pierre Kutwa, archevêque d’Abidjan qui a dénoncé «la paupérisation, la corruption et les conditions de vie inhumaines et humiliantes» dans lesquelles vivent les Ivoiriens, le président Gbagbo a mis cette régression sur le compte de la guerre. « Dans tous les pays du monde, la guerre est un excellent moyen d’enrichissement d’un petit nombre qui débouche sur la paupérisation et l’agrandissement des injustices. Dieu nous a secoués un peu parce que dans ce pays, nous avons trop chanté la paix au lieu de la construire. La paix, ce n’est pas une chanson ni une incantation. Ce sont des règles qu’on appelle une Constitution et des lois. Si tu n’aimes pas un chef, ce n’est pas un problème. Mais dès qu’il est établi comme César, tu dois le respecter», a conseillé Laurent Gbagbo. Le Cheick Aboubacar Fofana a, au nom de la communauté musulmane, plaidé pour la création de l’Office du hadj et de la Oumra pour mettre un terme aux interminables difficultés qui entachent chaque année le bon déroulement du pèlerinage à La Mecque.
Kra Bernard (Stagiaire)