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Sport Publié le jeudi 22 janvier 2009 | Notre Voie

CAN-Junior : avant Egypte - Côte d`Ivoire - Koné Koro Issa (attaquant des Eléphanteaux juniors) : “Nous jouerons avec toutes nos forces"

Koné Koro Issa Ahmed est très remonté après la courte défaite de l'équipe nationale junior de Côte d'Ivoire face aux Sud-africains, lundi dernier. L'attaquant de pointe des Eléphanteaux compte rectifier le tir à l'instar de tous ses amis face aux Egyptiens ce jeudi dans le cadre de la deuxième journée, poule B, de la CAN des juniors qui se déroule à Kigali au Rwanda. Dans cet entretien, Koro explique la contre-performance des Eléphanteaux à l'occasion de leur première sortie et rassure.


Avec du recule,comment expliquez-vous votre courte défaite contre les Sud-africains lundi dernier, à l'occasion de la première journée de la CAN juniors?

Koné Koro Issa: Je pense que mes coéquipiers n'ont pas bien entamé la partie. Il me semble qu'ils étaient stressés pendant les quinze premières minutes. Après, ils sont rentrés dans le match. Par la suite, ils ont fait de leur mieux. Ils ont donné le meilleur d'eux-mêmes. Malheureusement, ils n'ont pas été efficaces devant les buts. En gros, le jeu était moyen. Je n'ai pas reconnu notre équipe face aux Sud-africains. Finalement, nous nous sommes remis en cause. Nous allons donc aborder le match contre les Egyptiens avec beaucoup plus de vivacité.


Pourtant, le coach Alain Gouaméné vous avait prevenus que cette équipe sud-africaine joue vite....

K.K.I. : Effectivement, le coach nous a parlé de cette équipe-là. Et, les Sud-africains ont vraiment joué avec beaucoup de plus de vivacité et de courage. Nous n'avons pas été présents dans les duels. En deuxième mi-temps, nous avons essayé de les contrarier. Nous avons eu des occasions que nous n'avons pas pu concrétiser. Dommage pour nous.


Vous parlez de stress et pourtant la quasi-totalité des joueurs de cette équipe ivoirienne joue en première division en Côte d'Ivoire. C'est quand même un peu bizare non?

K.K.I.: Vous avez peut-être raison. Mais, il ne faut pas oublier qu'un championnat local est différent d'une coupe d'Afrique des nations. Ici, c'est un championnat court. Tout va donc vite. C'est vrai que je n'ai pas commencé le match. Mais, une chose est sûre, mes amis étaient stressés dès le debut du match. Les Sud-africains en ont donc profité pour nous planter un but vers la fin de la première periode. Et après, ils se sont repliés en defense.


A part le stress, qu'est-ce que vous avez remarqué de plus au moment où vous étiez encore sur le banc de touche?

K.K.I. : Je pense que mes amis n'ont pas été alertes. Ils étaient lents sur les actions. Et puis, ils ont perdu beaucoup de balles. Et pourtant, nous avons l'habitude de poser et de garder le ballon. Evidemment, l'équipe adverse qui est technique en a profité pour nous surprendre.


A ce moment précis, qu'est-ce qui se tramait dans votre tête depuis le banc de touche?

K.K.I. : Quand j'ai vu les vingt premières minutes, j'ai compris que le match allait être dur pour nous. Je me suis dit que mes amis devaient être plus solidaires au milieu du terrain. J'étais peiné quand je voyais mes amis souffrir. C'est vvrai que quand on est sur le banc de touche, on ne voit pas de la même manière que ceux qui sont sur le terrain. Comme les autres, je soutenais donc ceux qui se battaient sur le terrain.


Du statut de titulaire, vous êtes passé à celui de remplaçant lors de ce match contre l'Afrique du Sud. Le coach vous a donné une explication?

K.K.I. : C'est vrai que je suis titulaire depuis que je suis dans cette équipe. Puisque nous avons l'habitude de jouer en 4-4-2 ou en 4-5-1. Mais, cette fois-ci, les encadreurs ont décidé que je sois remplaçant. Je ne m'y attendais pas. Mais, je respecte cette décision. L'équipe regorge de bons joueurs. Chacun de nous joue sa partition quand l'entraîneur lui fait confiance. Je
suis rentré après. J'ai joué ma partition.

Malheureusement, ça n'a pas marché. C'est ça la loi du sport. Nous pensons maintenant au match suivant.

Un mot sur votre prestation personnelle quand vous êtes entré en deuxième période...


K.K.I. : Quand je rentrais, je me sentais libéré. J'avais en tête d'apporter ma force pour permettre à l'équipe de changer la physionomie du match. J'ai fait ce que je pouvais. Malheureusement, ça n'a pas marché. Je me suis remis déjà en cause. Si le coach me fait confiance, par la grâce de Dieu, je ferai tout pour donner la victoire à mon équipe. Ce match est très important pour moi. Je ne dois pas le rater.

On a senti que vous avez oublié toutes les consignes du coach dans la mesure où même Kadio Didier Boris qui est chargé de tirer les coup-francs placés non loin de la surface de réparation a été contrarié par d'autres joueurs. Quel est votre avis sur ce cas précis?

K.K.I:Sur ce point précis, je ne suis pas trop d'avis avec le coach qui affirme que nous devons laisser celui qui est désigné pour les coups de pieds arrêtés. A un certain moment du match, il s'installe la peur chez certains joueurs. On ne peut donc pas les supplier pour tirer les coup-francs. Il faut tout de suite prendre une décision pour tirer. Voilà ce qui s'est passé. Sinon, on
n'a pas voulu aller délibérement contre les consignes du coach.


Il faut absolument battre l'Egypte ce jeudi...

K.K.I. : C'est incontournable. Nous devons prendre les trois points de ce match. Nous n'avons plus droit à l'erreur. Nous sommes obligés de jouer avec toutes nos forces. Nous avons fait une réunion entre nous. Chacun d'entre nous s'est remis en cause. Nous nous battrons pour arracher la victoire. Nous ne méritons pas de tomber au premier tour de cette CAN. Je crois en cette équipe. Nous ne décevrons plus. Que les Ivoiriens prient pour nous!.


Parlons un peu de votre carrière personnelle en Allemangne, précisement à Herta Berlin, votre club. Comment vous sentez-vous là-bas?

K.K.I. :Je m'y sens très bien. Je n'ai pas de problème avec mes dirigeants. La preuve, ils sont venus me soutenir ici à Kigali. Parce que ça fait quand même un mois que je suis en équipe nationale. Ils ont donc décidé de venir me voir pendant mes prestations ici.


Quel est votre statut dans cette équipe de première division allemande?

K.K.I. : Pour l'heure, je m'entraîne avec l'équipe première avec laquelle j'ai joué trois matches. Mais, la plupart des temps, je joue avec l'équipe reserve. J'ai joué tous les matches avec elle. Après la CAN, je me battrai plus pour rester définitivement avec l'équipe première.


Un transfert en vue au prochain mercato?

K.K.I. : J'en discute beaucoup avec mon manager qui est actuellement à Kigali. De toutes les façons, je suis encore sous contrat avec mon club. Mais, pour le moment, je me concentre sur la CAN. Le reste viendra après.

Entretien réalisé par Jean-Claude Djakus à Kigali
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