Can juniors - Egypte-Côte d`Ivoire : Gouamené recompose son équipe

La Côte-d'Ivoire joue gros ce jeudi à partir de 11h30 Gmt face à l'Egypte au stade régional de Kigali dans une rencontre à ne pas perdre.

Il n'y a plus de calcul à faire. Les Eléphanteaux sont obligés de battre les «petits» Pharaons d'Egypte s'ils veulent se relancer dans cette Can rwandaise. Le capitaine Diabaté Zié et ses coéquipiers ont le dos au mur après leur sortie ratée face aux Sud-Africains (0-1) le lundi. Ce face-à-face entre les deux vaincus de la première journée de la poule B sent la poudre. Trois fois vainqueur de cette compétition, l'Egypte était l'un des favoris, avant le coup d'envoi. A savoir que les Pharaons ont déjà eu raison des Eléphanteaux par deux fois en deux finales en 1991 et 2003. Les Ivoiriens ont aussi perdu une finale contre les Nigérians en 1983. Pour le rendez-vous rwandais, la bande à Alain Gouamené est obligée de sortir le grand jeu. Le technicien ivoirien compte recomposer son équipe pour attaquer ce match décisif. Il compte mettre en place un système à vocation offensive avec une prudence défensive. Pour ce faire, il va faire confiance à la même défense composée de Katalin à gauche, Mansou à droite, Diabaté Zié et Kadio Didier Boris au centre. Ils seront au devant du jeune gardien Cissé Adama qui a fait un bon match le lundi. Dans le secteur médian, il pourrait refaire confiance à Laglais en position de récupérateur. Le choix va être fait entre Koné Bakary, Sery Michael et Zagbayou pour relayer Gohi Bi Cyriac. Lequel sera replacé dans sa position idéale, derrière l'attaque. Cette attaque a de fortes chances de changer de couleur dès le départ. Koné Koro Issa (en pointe) et Diomandé Vamouti (à gauche) pourraient être titularisés. N'Gossan Antoine pourrait évoluer à droite. Un 4-5-1 qui va se muer en 4-3-3 ou en 4-2-4 quand l'équipe sera en position offensive. Gouaméné a le souci de prendre le milieu égyptien à la gorge. C'est justement dans ce secteur que les enfants des Pyramides concentrent leur jeu. Ce qui est sûr, les Eléphanteaux ne doivent pas perdre ce jeudi.


Une correspondance particulière de Jean-Claude Djakus à Kigali