L'homme est le berger des siens et il est responsable de son troupeau, la femme est une bergère dans la demeure de son mari et elle sera responsable de son troupeau.
L'épanouissement de la femme dépend aussi d'une reconnaissance concrète de son travail à la maison comme apport aux patrimoines : familial et social. L'autonomie recherchée par la femme est un objectif commun à tout être humain. L'épanouissement de la femme au sein du couple, de la famille et de la société dépend de sa prise de conscience de l'importance de son autonomie. L'égalité sociale tant valorisée par notre société moderne doit commencer, en effet, par la cellule familiale où se trouvent, en petits échantillons, les rapports que la société traduit. En effet, la plupart des rapports ont une valeur marchande, le travail de la femme au foyer, parce que n'étant pas rémunéré, se bute à de nombreuses difficultés pour se faire valoir. La source principale de la non-reconnaissance du travail de la femme au foyer provient, en effet, de la société. Le travail qui ne comporte pas de salaire en bout de ligne est dévalorisé et est considéré comme presque « minable ». On ne reconnaît pas le rôle fondamental de la femme en tant que mère, qu'éducatrice et formatrice de la nouvelle génération. On nie totalement ce rôle et loue les vertus du travail salarié. Le mari a beau avoir la volonté de reconnaître le travail de la femme à la maison, il se voit empêché, ses ressources étant limitées, de traduire cette reconnaissance en salaire pour sa conjointe. Chacun contribue à sa façon à l'enrichissement du patrimoine familial, y compris par le travail non-rémunéré au foyer. En Islam, la gestion de la cellule familiale est une priorité pour elle, c'est-à-dire l'éducation par l'affection et la présence donnée aux enfants. Notre société doit tenir compte du rôle primordial tenu par les femmes qui s'occupent de leurs foyers car quel serait l'avenir d'une société qui ne s'occupe pas du sort des enfants qui grandissent ?
Elhadj Imam Méité Al-Imam
L'épanouissement de la femme dépend aussi d'une reconnaissance concrète de son travail à la maison comme apport aux patrimoines : familial et social. L'autonomie recherchée par la femme est un objectif commun à tout être humain. L'épanouissement de la femme au sein du couple, de la famille et de la société dépend de sa prise de conscience de l'importance de son autonomie. L'égalité sociale tant valorisée par notre société moderne doit commencer, en effet, par la cellule familiale où se trouvent, en petits échantillons, les rapports que la société traduit. En effet, la plupart des rapports ont une valeur marchande, le travail de la femme au foyer, parce que n'étant pas rémunéré, se bute à de nombreuses difficultés pour se faire valoir. La source principale de la non-reconnaissance du travail de la femme au foyer provient, en effet, de la société. Le travail qui ne comporte pas de salaire en bout de ligne est dévalorisé et est considéré comme presque « minable ». On ne reconnaît pas le rôle fondamental de la femme en tant que mère, qu'éducatrice et formatrice de la nouvelle génération. On nie totalement ce rôle et loue les vertus du travail salarié. Le mari a beau avoir la volonté de reconnaître le travail de la femme à la maison, il se voit empêché, ses ressources étant limitées, de traduire cette reconnaissance en salaire pour sa conjointe. Chacun contribue à sa façon à l'enrichissement du patrimoine familial, y compris par le travail non-rémunéré au foyer. En Islam, la gestion de la cellule familiale est une priorité pour elle, c'est-à-dire l'éducation par l'affection et la présence donnée aux enfants. Notre société doit tenir compte du rôle primordial tenu par les femmes qui s'occupent de leurs foyers car quel serait l'avenir d'une société qui ne s'occupe pas du sort des enfants qui grandissent ?
Elhadj Imam Méité Al-Imam