La grève déclenchée par les enseignants du secondaire public général et du technique professionnel n’est pas du tout du goût des étudiants. Notamment l’Union Nationale Estudiantine et Scolaire de Cote d’Ivoire (UNESCI). Cet arrêt de travail, selon eux, entrave le bon déroulement de l’année scolaire 2008-2009. Dans une déclaration rendue publique hier, le secrétaire général de ce mouvement estudiantin, Olivier Anagama, a invité les différents syndicats à reprendre le chemin de l’école. Ce, en attendant que les négociations aboutissent. « Comment comprendre l’inactivité et le laxisme du Ministère de l’Education Nationale ? » s’est interrogé M. Anagama. Avant d’interpeller les départements techniques des Ministères de la Fonction Publique, de l’Economie et des Finances et de l’Education Nationale à une résolution rapide de cette situation.Aussi sollicite t-elle l’implication du chef de l’Etat pour la prise rapide du décret relatif à la grille indiciaire revalorisée. La grève du syndicat national des enseignants du second degré de cote d’ivoire (Synesci) et du syndicat national des Formateurs de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle de cote d’Ivoire (Synafetpci ) entamée le 20 janvier dernier se poursuit. Les revendications essentielles des enseignants s’articulent autour de trois points : la prise immédiate du décret relatif à la grille indiciaire jusqu’au grade A7 des enseignants du secondaire, la fixation de la date des effets financiers du profil de carrière au 1er janvier 2009 et le paiement immédiat des treize mois d’arriérés de salaires des enseignants ‘’retraités maintenus’.’ En tout cas, l’Unesci estime que la résolution des problèmes du système éducatif ivoirien passe par la création d’un cadre de concertation serein ‘’en lieu et place d’une fuite de responsabilité’.
ANZOUMANA CISSE
ANZOUMANA CISSE