Le cabinet de M. Marcel Amon-Tanoh, ministre de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat, a été le cadre choisi le jeudi 22 janvier 2009 pour entériner la signature d’un important don entre ledit ministère et la Banque Mondiale (BM). Il s’agit d’un fonds de 15,5 milliards de Fcfa pour le financement de projet d’assainissement des eaux usées dans le District d’Abidjan. Des mesures devront cependant être prises pour l’exécution du projet.
La Banque Mondiale -selon M. Yao Badjo, chargé de projet dans l’institution bancaire- a approuvé le 12 juin 2008, un don destiné à la Côte d’Ivoire d’un montant de 94 millions de dollars US (57,1 milliards de Fcfa) pour financer le Projet d’Urgence d’Infrastructures Urbaines (PUIUR) dans le cadre de la sortie de crise. Ce projet comprend cinq volets : Approvisionnement en eau potable (15 milliards de Fcfa) ; Assainissement des eaux usées (7,600 milliards) ; Gestion des ordures ménagères (6 milliards) ; Voiries urbaines (15,4 milliards) et un Contrat de ville pour 2 milliards de Fcfa. Concernant le volet assainissement, à l’ordre du jour, il est focalisé sur trois activités principales. Il s’agira d’abord de réhabiliter et de renouveler des équipements électromécaniques de trois stations de relèvement et de refoulement du collecteur de base (à savoir la station S7 d’Abobo, la station SJ1 face à Solibra et la station de prétraitement de la digue de Koumassi) et de 18 stations de relèvement et de refoulement de quartier. Ensuite, le raccordement de quartiers situés le long du collecteur de base principalement les communes d’Abobo, d’Adjamé et de Treichville. Et enfin, la sensibilisation des usagers à la bonne utilisation des équipements d’assainissement. Concernant le raccordement des quartiers, les procédures de la BM exigent pour ces travaux, une étude environnementale. Il faut souligner, qu’à ce niveau, des déguerpissements et des réaffectations de populations sont indispensables. D’où l’appel de la Banque aux autorités locales pour sensibiliser les populations aux processus. Quant à M. Amon-Tanoh, il s’est réjoui de cette coopération avec la BM. Il a souligné que depuis plus de 10 ans, l’Etat de Côte d’Ivoire n’a plus investi dans l’assainissement des eaux usées. Ce qui a eu pour conséquence une importante dégradation des équipements. Ajouté à cela, le développement rapide et démographique du District. Il était donc temps, selon lui, de se pencher sur cette question relative à la création d’un cadre sain pour que les populations bénéficient d’une eau potable et saine. Il a rassuré la BM en soulignant que le pays a identifié tous les problèmes d’assainissement, seul leur financement faisait défaut. La question étant désormais réglée, la Côte d’Ivoire va prendre toutes les dispositions pour répondre aux critères exigés par la Banque afin de se projeter vers d’autres projets.
Olivier Guédé
La Banque Mondiale -selon M. Yao Badjo, chargé de projet dans l’institution bancaire- a approuvé le 12 juin 2008, un don destiné à la Côte d’Ivoire d’un montant de 94 millions de dollars US (57,1 milliards de Fcfa) pour financer le Projet d’Urgence d’Infrastructures Urbaines (PUIUR) dans le cadre de la sortie de crise. Ce projet comprend cinq volets : Approvisionnement en eau potable (15 milliards de Fcfa) ; Assainissement des eaux usées (7,600 milliards) ; Gestion des ordures ménagères (6 milliards) ; Voiries urbaines (15,4 milliards) et un Contrat de ville pour 2 milliards de Fcfa. Concernant le volet assainissement, à l’ordre du jour, il est focalisé sur trois activités principales. Il s’agira d’abord de réhabiliter et de renouveler des équipements électromécaniques de trois stations de relèvement et de refoulement du collecteur de base (à savoir la station S7 d’Abobo, la station SJ1 face à Solibra et la station de prétraitement de la digue de Koumassi) et de 18 stations de relèvement et de refoulement de quartier. Ensuite, le raccordement de quartiers situés le long du collecteur de base principalement les communes d’Abobo, d’Adjamé et de Treichville. Et enfin, la sensibilisation des usagers à la bonne utilisation des équipements d’assainissement. Concernant le raccordement des quartiers, les procédures de la BM exigent pour ces travaux, une étude environnementale. Il faut souligner, qu’à ce niveau, des déguerpissements et des réaffectations de populations sont indispensables. D’où l’appel de la Banque aux autorités locales pour sensibiliser les populations aux processus. Quant à M. Amon-Tanoh, il s’est réjoui de cette coopération avec la BM. Il a souligné que depuis plus de 10 ans, l’Etat de Côte d’Ivoire n’a plus investi dans l’assainissement des eaux usées. Ce qui a eu pour conséquence une importante dégradation des équipements. Ajouté à cela, le développement rapide et démographique du District. Il était donc temps, selon lui, de se pencher sur cette question relative à la création d’un cadre sain pour que les populations bénéficient d’une eau potable et saine. Il a rassuré la BM en soulignant que le pays a identifié tous les problèmes d’assainissement, seul leur financement faisait défaut. La question étant désormais réglée, la Côte d’Ivoire va prendre toutes les dispositions pour répondre aux critères exigés par la Banque afin de se projeter vers d’autres projets.
Olivier Guédé