Dans sa lutte contre la prolifération des armes légères et de petits calibres, le RASALAO-CI (Réseau d’action sur les armes légères en Afrique de l’ouest, section Côte d’Ivoire), peut compter sur la police nationale. En tout cas, c’est l’assurance donnée par le premier responsable de cette institution, le commissaire divisionnaire major Bredou M’Bia. Au cours de l’audience qu’il a accordée à une délégation du RASALO-CI, le mardi 20 janvier à la salle de conférence de la direction générale de la police, au Plateau, le major Bredou a promis œuvré aux côtés du réseau pour la disparition des armes légères. « Les armes légères, c’est le mal de l’Afrique de l’ouest. Il faut qu’on arrive à endiguer ce fléau », a-t-il indiqué. Avant d’appeler à la mise sur pied rapidement de la commission nationale de lutte contre les armes légères. Pour lui, le travail de prévention que fait le RASALO-CI doit être soutenu par cette commission qui aura un pouvoir coercitif. De son côté, la présidente du réseau, Michèle Pépé, a expliqué les grands axes de la campagne menée par sa structure, tout en souhaitant un appui et une implication de la police nationale dans ces activités sur le terrain.
Dao Maïmouna
Dao Maïmouna