Grande comédie !«Dans la filière café cacao, il ne s’agit pas de centaines de milliers de francs, il ne s’agit pas de quelques millions, il s’agit de milliards, qui ne sont pas dans les caisses de l’Etat, et qui ne sont pas dans les poches des paysans. C’est de cela qu’il s’agit, et on ne peut pas s’amuser avec ça. Donc il faut aller jusqu’au bout».Laurent Gbagbo a cru bon séduire ses concitoyens avec cette parenthèse sur les milliards que ses proches ont pompés dans la filière café-cacao. Un discours qui pue la démagogie à mille lieues.
On ne peut pas s’appeler Laurent Gbagbo et avoir des collaborateurs que les ivoiriens connaissent et parler de moralisation de la vie publique.
Lui n’a-t-il pas prononcé sur l’écran de la télévision ivoirienne cette phrase déroutante : «C’est notre tour. Laissez-nous tranquilles».Comme quoi, des gens ont volé avant les refondateurs. A chacun donc son tour de vol.
Des collaborateurs partis des profondeurs de la misère claquent aujourd’hui des centaines de millions FCFA. Avec une insolence inouïe.
Sous Laurent Gbagbo, les pauvres n’ont plus droit aux concours de la Fonction publique. Tout s’achète : du concours d’entrée au Cafop à celui d’adjoint administratif. L’école nationale d’administration est tout, sauf ce qu’elle était. Les concours d’entrée à l’école de gendarmerie et de police sont les plus prisés. Il faut payer cash. Pour les sous-officiers, les coûts oscillent entre 800.000 fcfa et 1 millions fcfa ; officiers de police 1 million 500, commissaire de police 2 millions 500 à 3 millions FCFA. Tout se passe sous les yeux du peuple.
Jamais l’affairisme n’a atteint les sommets que nous connaissons.
Que dire des victimes des déchets toxiques ? Leurs principaux responsables que sont Amondji Pierre (Gouverneur du District) et Marcel Gossio (Dg du Port autonome d’Abidjan) continuent de les narguer. Pire, l’argent issu du deal avec Trafigura (l’affréteur) a d’autres destinations. Un simulacre de procès organisé permet au régime de se donner bonne conscience.
Vraiment, Laurent Gbagbo, en parlant de moralisation de la vie publique se moque des Ivoiriens. Après près de neuf ans de pouvoir et à quelques mois d’une élection qu’il va perdre, faire de promesses de nettoyage de la vie publique ne peut être qu’une blague.
Coulibaly Brahima
On ne peut pas s’appeler Laurent Gbagbo et avoir des collaborateurs que les ivoiriens connaissent et parler de moralisation de la vie publique.
Lui n’a-t-il pas prononcé sur l’écran de la télévision ivoirienne cette phrase déroutante : «C’est notre tour. Laissez-nous tranquilles».Comme quoi, des gens ont volé avant les refondateurs. A chacun donc son tour de vol.
Des collaborateurs partis des profondeurs de la misère claquent aujourd’hui des centaines de millions FCFA. Avec une insolence inouïe.
Sous Laurent Gbagbo, les pauvres n’ont plus droit aux concours de la Fonction publique. Tout s’achète : du concours d’entrée au Cafop à celui d’adjoint administratif. L’école nationale d’administration est tout, sauf ce qu’elle était. Les concours d’entrée à l’école de gendarmerie et de police sont les plus prisés. Il faut payer cash. Pour les sous-officiers, les coûts oscillent entre 800.000 fcfa et 1 millions fcfa ; officiers de police 1 million 500, commissaire de police 2 millions 500 à 3 millions FCFA. Tout se passe sous les yeux du peuple.
Jamais l’affairisme n’a atteint les sommets que nous connaissons.
Que dire des victimes des déchets toxiques ? Leurs principaux responsables que sont Amondji Pierre (Gouverneur du District) et Marcel Gossio (Dg du Port autonome d’Abidjan) continuent de les narguer. Pire, l’argent issu du deal avec Trafigura (l’affréteur) a d’autres destinations. Un simulacre de procès organisé permet au régime de se donner bonne conscience.
Vraiment, Laurent Gbagbo, en parlant de moralisation de la vie publique se moque des Ivoiriens. Après près de neuf ans de pouvoir et à quelques mois d’une élection qu’il va perdre, faire de promesses de nettoyage de la vie publique ne peut être qu’une blague.
Coulibaly Brahima
