Le torchon brûle entre le maire Youssouf Sylla et ses collaborateurs Traoré Kalilou, Fofana Inza, Soumahoro Farikou et Fané Abou.
Rien ne va plus entre le maire de la commune d’Adjamé, M. Sylla Youssouf et certains de ses proches collaborateurs. MM. Traoré Kalilou, Fofana Inza, Soumahoro Farikou et Fané Abou, respectivement 1er, 2e, 3e et 5e adjoints au maire. Et pour cause, ces derniers le soupçonnent de «brader» des biens appartenant à la commune, sans leur avis. Le cas qui, pour eux, est la goutte d’eau qui aura fait déborder le vase porte sur la résidence des maires d’Adjamé démolie au mois de décembre dernier, par un opérateur privé. Qui s’attelle à construire en lieu et place, des magasins. Pour crier leur indignation au maire, M. Kalilou et ses collègues, ont organisé hier, une marche sur le site. Et ont demandé l’arrêt des travaux. Ils étaient soutenus par de nombreux jeunes de la commune. «Nous ne pouvons pas accepter que ce site qui abritait la direction de notre police municipale soit transformé en magasins. Pour l’heure, nous ignorons le promoteur de ce projet. Mais nous sommes en train de mener nos enquêtes. Dès qu’elles aboutiront, nous poursuivrons cette personne en justice. Et s’il s’avère que c’est notre maire, nous demanderons sa démission», prévient M. Kalilou. Le maire, quant à lui, ne se sent concerné ni de près ni de loin, par les soupçons et autres menaces à son endroit. Car, dit-il, le site en question appartient au district d’Abidjan et non à la mairie d’Adjamé. «Je ne peux pas vendre cet espace, parce qu’il ne m’appartient pas. Lorsqu’en 2003, le gouverneur du district, Djédji Amondji, m’a fait savoir que ce site appartient au District d’Abidjan et qu’il voulait le récupérer, je n’y croyais pas. Mais après vérification, je me suis rendu compte qu’effectivement le site, tout comme celui sur lequel est construit la mairie d’Adjamé, appartiennent au district. Je l’ai maintes fois expliqué à tous mes collaborateurs. Je ne sais donc pas pourquoi certains campent sur leurs positions », indique-t-il. Pour M. Sylla Youssouf, « ceux qui manifestent » cherchent plutôt à l’écarter de son poste. «Mais ils n’y parviendront pas», affirme-t-il.
Casimir Djézou
Rien ne va plus entre le maire de la commune d’Adjamé, M. Sylla Youssouf et certains de ses proches collaborateurs. MM. Traoré Kalilou, Fofana Inza, Soumahoro Farikou et Fané Abou, respectivement 1er, 2e, 3e et 5e adjoints au maire. Et pour cause, ces derniers le soupçonnent de «brader» des biens appartenant à la commune, sans leur avis. Le cas qui, pour eux, est la goutte d’eau qui aura fait déborder le vase porte sur la résidence des maires d’Adjamé démolie au mois de décembre dernier, par un opérateur privé. Qui s’attelle à construire en lieu et place, des magasins. Pour crier leur indignation au maire, M. Kalilou et ses collègues, ont organisé hier, une marche sur le site. Et ont demandé l’arrêt des travaux. Ils étaient soutenus par de nombreux jeunes de la commune. «Nous ne pouvons pas accepter que ce site qui abritait la direction de notre police municipale soit transformé en magasins. Pour l’heure, nous ignorons le promoteur de ce projet. Mais nous sommes en train de mener nos enquêtes. Dès qu’elles aboutiront, nous poursuivrons cette personne en justice. Et s’il s’avère que c’est notre maire, nous demanderons sa démission», prévient M. Kalilou. Le maire, quant à lui, ne se sent concerné ni de près ni de loin, par les soupçons et autres menaces à son endroit. Car, dit-il, le site en question appartient au district d’Abidjan et non à la mairie d’Adjamé. «Je ne peux pas vendre cet espace, parce qu’il ne m’appartient pas. Lorsqu’en 2003, le gouverneur du district, Djédji Amondji, m’a fait savoir que ce site appartient au District d’Abidjan et qu’il voulait le récupérer, je n’y croyais pas. Mais après vérification, je me suis rendu compte qu’effectivement le site, tout comme celui sur lequel est construit la mairie d’Adjamé, appartiennent au district. Je l’ai maintes fois expliqué à tous mes collaborateurs. Je ne sais donc pas pourquoi certains campent sur leurs positions », indique-t-il. Pour M. Sylla Youssouf, « ceux qui manifestent » cherchent plutôt à l’écarter de son poste. «Mais ils n’y parviendront pas», affirme-t-il.
Casimir Djézou
