L’union des propriétaires menace d’user de tous les moyens légaux pour le paiement des arriérés de loyer des agents de police.
L’Union nationale des propriétaires des maisons baillées (Unapromab), principalement celles occupées par les fonctionnaires de police, était hier face à la presse pour traduire son ras-le-bol. Elle a menacé d’user de tous les moyens légaux, pour se faire entendre et obtenir une suite favorable aux problèmes d’arriérés de loyer que leur doit l’Etat, au titre des logements de policiers.
A en croire Kanté Souleymane, le secrétaire général de l’union, malgré la budgétisation des baux administratifs et la création d’une régie financière autonome, les loyers des mois de décembre 2005, décembre 2006, novembre et décembre 2007 accusent un retard de payement. Pire, les mois de juin, juillet, août, septembre, octobre, novembre et décembre 2008, bien que figurant au budget, ne sont pas payés. A cela, il faut ajouter les arriérés des années 1998 à 2004.Ce qui donne un montant global de 9.224.177.000 frs, que l’Etat doit aux bailleurs de la police nationale. Cette situation, selon le secrétaire général de l’Unapromab, a des conséquences négatives sur les propriétaires des maisons occupées par les policiers. Qui, dans leur majorité, n’ont pour seul revenu que les loyers des logements mis à la disposition des policiers. « Aujourd’hui, nous n’arrivons pas à faire face au moindre de nos besoins, notamment le règlement de nos factures d’eau et d’électricité. Encore moins soigner, nourrir, vêtir et même scolariser nos enfants », se plaint Kanté Souleymane. Alors que, paradoxalement, tous les autres corps des forces de défense et de sécurité voient leurs baux régler normalement.
Face donc à cette situation, les propriétaires des maisons de policiers, qui disent avoir gardé le calme jusque-là par patriotisme, n’entendent plus rester inactif. C’est pourquoi, ils exigent le règlement intégral des baux de la police nationale que l’Etat reste devoir. Aussi, souhaitent-ils la mise en fonction effective de la régie créée à cet effet, pour le payement régulier des baux de la police. Faute de quoi, l’Unapromab, rompra les contrats qui la lient aux 13000 fonctionnaires de police et usera de marches, sit-in et tout autre moyen, pour se faire payer.
Marc Yevou
L’Union nationale des propriétaires des maisons baillées (Unapromab), principalement celles occupées par les fonctionnaires de police, était hier face à la presse pour traduire son ras-le-bol. Elle a menacé d’user de tous les moyens légaux, pour se faire entendre et obtenir une suite favorable aux problèmes d’arriérés de loyer que leur doit l’Etat, au titre des logements de policiers.
A en croire Kanté Souleymane, le secrétaire général de l’union, malgré la budgétisation des baux administratifs et la création d’une régie financière autonome, les loyers des mois de décembre 2005, décembre 2006, novembre et décembre 2007 accusent un retard de payement. Pire, les mois de juin, juillet, août, septembre, octobre, novembre et décembre 2008, bien que figurant au budget, ne sont pas payés. A cela, il faut ajouter les arriérés des années 1998 à 2004.Ce qui donne un montant global de 9.224.177.000 frs, que l’Etat doit aux bailleurs de la police nationale. Cette situation, selon le secrétaire général de l’Unapromab, a des conséquences négatives sur les propriétaires des maisons occupées par les policiers. Qui, dans leur majorité, n’ont pour seul revenu que les loyers des logements mis à la disposition des policiers. « Aujourd’hui, nous n’arrivons pas à faire face au moindre de nos besoins, notamment le règlement de nos factures d’eau et d’électricité. Encore moins soigner, nourrir, vêtir et même scolariser nos enfants », se plaint Kanté Souleymane. Alors que, paradoxalement, tous les autres corps des forces de défense et de sécurité voient leurs baux régler normalement.
Face donc à cette situation, les propriétaires des maisons de policiers, qui disent avoir gardé le calme jusque-là par patriotisme, n’entendent plus rester inactif. C’est pourquoi, ils exigent le règlement intégral des baux de la police nationale que l’Etat reste devoir. Aussi, souhaitent-ils la mise en fonction effective de la régie créée à cet effet, pour le payement régulier des baux de la police. Faute de quoi, l’Unapromab, rompra les contrats qui la lient aux 13000 fonctionnaires de police et usera de marches, sit-in et tout autre moyen, pour se faire payer.
Marc Yevou