Le centre pilote d’assistance aux femmes victimes de violences sexuelles, qui existe seulement depuis cinq mois dans la commune d’Attécoubé, est déjà opérationnel. Trois mois avant le démarrage de la sensibilisation, c’est-à-dire au cours de la phase diagnostique, deux cas de viols ont été dénoncés. Et depuis l’ouverture du Centre, un total de 21 cas de viols ont été dénoncés. Dont une condamnation avérée. Les autres cas sont en cours d’instruction ou d’enquête. Le centre déclare, par ailleurs, la prise en charge socio professionnelle d’une jeune fille de 14 ans victime de viol.
Mercredi, au cours d’une cérémonie de remise de don, initiée par le Centre de la Cedeao pour le développement du genre (Ccdg) dans ledit centre, Mme Yao Euphrasie, directrice de l’égalité et de la promotion du genre au ministère de la Famille, de la Femme et des Affaires sociales, a également présenté le cas d’une enfant de deux ans, hospitalisée au Chu de Yopougon, qui aurait été violée à la plage par un adulte de 24 ans.
Créé en 2003, le Ccdg dispose de programmes visent à promouvoir l’équité et l’égalité de genre dans l’espace Cedeao, en partenariat avec les acteurs étatiques et non étatiques. Il permet ainsi à la communauté de ces Etats de lutter contre toutes formes de violence faites aux femmes et particulièrement celles basées sur le genre. A ce propos, la Côte d’Ivoire a adopté la loi n° 98-757 du 23-12-1998 réprimant l’excision, le harcèlement sexuel, les unions précoces et forcées. Malgré un effort d’application de la loi, la directrice de l’égalité et de la promotion du genre, constate une augmentation de la prévalence de ces violences en raison du contexte de crise.
La Côte d’Ivoire a aussi adopté le plan national d’action de mise en œuvre de la résolution 1325 pour lutter contre toute forme de discrimination et de violences faites aux femmes. Notamment avec le projet de renforcement de la capacité nationale à combattre les violences basées sur le genre et apporter une assistance aux victimes.
Le centre pilote d’assistance aux femmes victimes de violence sexuelle démontre, selon Mme Yao Euphrasie, la volonté du ministre de la Famille, de la Femme et des Affaires sociales de prendre en charge et de manière intégrée, les femmes victimes de violences sexuelles.
Marie-Adèle Djidjé
Mercredi, au cours d’une cérémonie de remise de don, initiée par le Centre de la Cedeao pour le développement du genre (Ccdg) dans ledit centre, Mme Yao Euphrasie, directrice de l’égalité et de la promotion du genre au ministère de la Famille, de la Femme et des Affaires sociales, a également présenté le cas d’une enfant de deux ans, hospitalisée au Chu de Yopougon, qui aurait été violée à la plage par un adulte de 24 ans.
Créé en 2003, le Ccdg dispose de programmes visent à promouvoir l’équité et l’égalité de genre dans l’espace Cedeao, en partenariat avec les acteurs étatiques et non étatiques. Il permet ainsi à la communauté de ces Etats de lutter contre toutes formes de violence faites aux femmes et particulièrement celles basées sur le genre. A ce propos, la Côte d’Ivoire a adopté la loi n° 98-757 du 23-12-1998 réprimant l’excision, le harcèlement sexuel, les unions précoces et forcées. Malgré un effort d’application de la loi, la directrice de l’égalité et de la promotion du genre, constate une augmentation de la prévalence de ces violences en raison du contexte de crise.
La Côte d’Ivoire a aussi adopté le plan national d’action de mise en œuvre de la résolution 1325 pour lutter contre toute forme de discrimination et de violences faites aux femmes. Notamment avec le projet de renforcement de la capacité nationale à combattre les violences basées sur le genre et apporter une assistance aux victimes.
Le centre pilote d’assistance aux femmes victimes de violence sexuelle démontre, selon Mme Yao Euphrasie, la volonté du ministre de la Famille, de la Femme et des Affaires sociales de prendre en charge et de manière intégrée, les femmes victimes de violences sexuelles.
Marie-Adèle Djidjé