Entre Laurent Gbagbo et Pascal Affi N'guessan, c'est la veillée d'armes avant les hostilités. Les deux hommes ne sont plus sur la même longueur d'onde dans la gestion du dossier café-cacao. Lequel, on le sait, a conduit à l'incarcération préventive des principaux dirigeants des différentes structures en charge de la gestion de cette filière.
En effet, le président du FPI ne s'est pas du tout opposé à ce que Mme Angeline Kili, dont il est très proche, figure sur la liste des prisonniers qui ont décidé depuis le 15 janvier récent d'attaquer en justice l'Etat de Côte d'Ivoire pour " violation des droits de l'homme dans le dossier judiciaire café-cacao " pendant devant le tribunal d'Abidjan.
Ces ex-dirigeants, FPI pour la plupart, qui avaient pensé au départ que leur détention ne serait qu'une affaire de quelques jours, sinon quelques semaines, ont finalement compris que Gbagbo a décidé de les sacrifier pour avancer, pour se faire une nouvelle virginité politique.
Dans ce sens, de multiples démarches auraient été menées en direction du chef de l'Etat pour essayer de le convaincre de desserrer l'étau autour de ses ex-amis de la filière. Mais au finish, tout cela s'est avéré infructueux.
C'est ainsi que récemment, à en croire des sources bien introduites à la MACA, les ex-dirigeants de la filière militants du FPI auraient tenu une réunion au terme de laquelle ils ont décidé de prendre leur destin en main, parce que persuadés qu'ils ne pouvaient plus rien attendre de Gbagbo. Dans ces conditions, leur unique recours reste le droit pour essayer de se libérer des liens de la détention préventive qu'ils jugent arbitraire à leur encontre. Ce d'autant plus que, selon eux, les règles du droit de la défense n'ont pas été observées par le procureur de la République et le juge d'instruction.
Parmi ces cadres du FPI qui ont décidé d'attaquer la justice de Gbagbo se trouve Mme Angeline Kili.
Si l'on considère, d'une part, que c'est sur saisine personnelle du chef de l'Etat Laurent Gbagbo que le procureur de la République a fait arrêter tous les ex-responsables de la filière et que, d'autre part, Angeline Kili qui reçoit très régulièrement la visite d'Affi à la MACA ne peut s'engager dans une telle action judiciaire sans la bénédiction du président du FPI, l'on peut alors affirmer qu'à travers le procureur Tchimou et Mme Kili, c'est Gbagbo et Affi qui s'affronte.
Le chef de l'Etat sait la relation particulière qui unit Affi à Mme Kili et pourtant, Gbagbo n'est pas prêt à faire le petit geste pour ne serait-ce qu'accorder la liberté provisoire aux détenus. Au début de cette procédure, Affi avait tout fait pour éviter la prison à Mme Kili. Mais pour ne pas contrarier le désir de moralisation de la vie publique du Chef de l'Etat, Affi n'est pas allé au-delà de sa sourde colère. Il s'est plié à la décision du chef comme tout bon apôtre. Il a même fait une déclaration en sa qualité de président du FPI pour soutenir l'action de Gbagbo. Tout en précisant qu'il lui faisait confiance dans le traitement du dossier. Mais la confiance du président du FPI s'est effritée au fil des mois. Affi N'guessan a perdu tout espoir d'obtenir la libération provisoire de Mme Kili. De sorte que finalement, il ne s'est pas opposé à ce que celle-ci emprunte la voie judiciaire pour attaquer la décision de Gbagbo. Cela fait plus de 7 mois que dure la détention sans que les ex-responsables de la filière ne soient invités à venir s'expliquer et se défendre devant un tribunal. Des procès et des confrontations palpitantes en perspective.
Akwaba Saint Clair
En effet, le président du FPI ne s'est pas du tout opposé à ce que Mme Angeline Kili, dont il est très proche, figure sur la liste des prisonniers qui ont décidé depuis le 15 janvier récent d'attaquer en justice l'Etat de Côte d'Ivoire pour " violation des droits de l'homme dans le dossier judiciaire café-cacao " pendant devant le tribunal d'Abidjan.
Ces ex-dirigeants, FPI pour la plupart, qui avaient pensé au départ que leur détention ne serait qu'une affaire de quelques jours, sinon quelques semaines, ont finalement compris que Gbagbo a décidé de les sacrifier pour avancer, pour se faire une nouvelle virginité politique.
Dans ce sens, de multiples démarches auraient été menées en direction du chef de l'Etat pour essayer de le convaincre de desserrer l'étau autour de ses ex-amis de la filière. Mais au finish, tout cela s'est avéré infructueux.
C'est ainsi que récemment, à en croire des sources bien introduites à la MACA, les ex-dirigeants de la filière militants du FPI auraient tenu une réunion au terme de laquelle ils ont décidé de prendre leur destin en main, parce que persuadés qu'ils ne pouvaient plus rien attendre de Gbagbo. Dans ces conditions, leur unique recours reste le droit pour essayer de se libérer des liens de la détention préventive qu'ils jugent arbitraire à leur encontre. Ce d'autant plus que, selon eux, les règles du droit de la défense n'ont pas été observées par le procureur de la République et le juge d'instruction.
Parmi ces cadres du FPI qui ont décidé d'attaquer la justice de Gbagbo se trouve Mme Angeline Kili.
Si l'on considère, d'une part, que c'est sur saisine personnelle du chef de l'Etat Laurent Gbagbo que le procureur de la République a fait arrêter tous les ex-responsables de la filière et que, d'autre part, Angeline Kili qui reçoit très régulièrement la visite d'Affi à la MACA ne peut s'engager dans une telle action judiciaire sans la bénédiction du président du FPI, l'on peut alors affirmer qu'à travers le procureur Tchimou et Mme Kili, c'est Gbagbo et Affi qui s'affronte.
Le chef de l'Etat sait la relation particulière qui unit Affi à Mme Kili et pourtant, Gbagbo n'est pas prêt à faire le petit geste pour ne serait-ce qu'accorder la liberté provisoire aux détenus. Au début de cette procédure, Affi avait tout fait pour éviter la prison à Mme Kili. Mais pour ne pas contrarier le désir de moralisation de la vie publique du Chef de l'Etat, Affi n'est pas allé au-delà de sa sourde colère. Il s'est plié à la décision du chef comme tout bon apôtre. Il a même fait une déclaration en sa qualité de président du FPI pour soutenir l'action de Gbagbo. Tout en précisant qu'il lui faisait confiance dans le traitement du dossier. Mais la confiance du président du FPI s'est effritée au fil des mois. Affi N'guessan a perdu tout espoir d'obtenir la libération provisoire de Mme Kili. De sorte que finalement, il ne s'est pas opposé à ce que celle-ci emprunte la voie judiciaire pour attaquer la décision de Gbagbo. Cela fait plus de 7 mois que dure la détention sans que les ex-responsables de la filière ne soient invités à venir s'expliquer et se défendre devant un tribunal. Des procès et des confrontations palpitantes en perspective.
Akwaba Saint Clair