Les populations ont découvert, avec beaucoup d’étonnement, une résidence des plus luxueuses dans le village de Sahoukro, lors de la récente tournée du président Bédié dans la région du Sud-Comoé. Un domaine ultramoderne digne d'un conte de fée. C'aurait été un fait banal si son propriétaire était reconnu de tous comme une personne disposant de gros moyens financiers pour se l'offrir. Mais cette résidence défraie la chronique, en ce moment, parce qu'elle appartient à un certain Kacou Brou dit KB, ancien membre de la FESCI. Sorti à peine de l'Ecole nationale d'administration (ENA), il travaille à la marine nationale en qualité de commandant. Doit-on croire que son salaire est à l'origine de la fortune qui lui a permis de construire ce type de maison ? Combien un fonctionnaire de son rang gagne-t-il par mois à la Fonction publique pour justifier cette opulence dont il fait preuve à travers cette concession ? En tout cas, son état professionnel ne saurait lui octroyer autant de moyens financiers pour réaliser une bâtisse qui frise le scandale immobilier.
Un retour en arrière dans la gestion et le fonctionnement de la FESCI achève de situer l'opinion sur le personnage et l'origine de sa fortune. Kacou Brou dit KB faisait partie des têtes fortes de la violente organisation estudiantine. Son nom de guerre ou pseudonyme en dit long sur son influence et ses pratiques. C'est de lui, faut-il le rappeler, que le confrère Venance Konan parlait souvent dans ses papiers. Comme quoi on n'a aucun mérite à être étudiant à plein temps la trentaine révolue. Même en préparant un DEA comme c'était le cas de Kacou Brou. De source digne de foi, KB avait la mainmise sur la Cité rouge. Il disposait d'un nombre incalculable de chambres qu'il gérait à sa guise. Il les faisait louer à qui il voulait, comme il le voulait. Et à la fin du mois, il rançonnait ses locataires. Et leur argent servait à se constituer une fortune naissante. En outre, dit-on, le maréchal KB tirait une partie de ses revenus sans travailler, avec les refondateurs. Il passe pour un véritable kamikaze pour ces derniers. Au cœur du régime de la refondation, depuis l'université jusqu'à présent, Kacou Brou jouait le rôle de barbouze. D'aucuns disent qu'il appartiendrait au camp du président Affi N'guessan, président du FPI. Dans ce genre de mission difficile, l'argent circule. Selon d'anciens fescistes qui lui étaient proches, le jeune multimillionnaire de la refondation fonctionnait en terme de marché. Il faisait du troc avec ceux qui le sollicitaient : beaucoup d'argent contre ses services. Telle est une autre forme de ses sources de revenus qui lui auraient permis de se construire ce château qui trône dans son village natal. Par ailleurs, non satisfait de confisquer impunément les chambres dévolues aux étudiants régulièrement inscrits, il a réussi à transformer certaines en boîte de nuit qui lui offrent l'aubaine d'engranger beaucoup d'argent. L'ensemble de ses activités font immanquablement de lui, un opérateur économique en cité universitaire sous la cagoule d'étudiant. On n'oubliera pas d'évoquer son incursion dans les activités de la jeunesse communale de Cocody. Là également, il a dû amasser des espèces sonnantes et trébuchantes à n'en point finir. Le cumul de tous ces gains provenant çà et là, exonérés d'impôts et de taxes communales ne peut créer une fortune colossale pour se donner un bunker de ce type au village. Le devis imaginaire des matériaux ayant servi à bâtir sa maison, au vu de la simple photo, peut s'élever à des dizaines de millions de francs CFA. Cependant, on laisse le soin à l'opinion d'apprécier le joyau et faire un devis évaluatif approximatif. Il ne serait pas le seul en matière d'enrichissement rapide. L'opinion cite également Blé Goudé, Koffi Serge qui en a fait de même chez lui à Gonaté. Comme quoi, sous le règne des refondateurs, c'est l'argent en vitesse. Il y a donc des jeunes qui ne travaillent pas mais qui s'en sortent scandaleusement bien. On peut donc arriver à ses fins en usant de tous les stratagèmes. On peut être quelqu'un sans respecter la loi. On peut réussir sans mérite en passant par les terrains sinueux.
Marc Koffi
Un retour en arrière dans la gestion et le fonctionnement de la FESCI achève de situer l'opinion sur le personnage et l'origine de sa fortune. Kacou Brou dit KB faisait partie des têtes fortes de la violente organisation estudiantine. Son nom de guerre ou pseudonyme en dit long sur son influence et ses pratiques. C'est de lui, faut-il le rappeler, que le confrère Venance Konan parlait souvent dans ses papiers. Comme quoi on n'a aucun mérite à être étudiant à plein temps la trentaine révolue. Même en préparant un DEA comme c'était le cas de Kacou Brou. De source digne de foi, KB avait la mainmise sur la Cité rouge. Il disposait d'un nombre incalculable de chambres qu'il gérait à sa guise. Il les faisait louer à qui il voulait, comme il le voulait. Et à la fin du mois, il rançonnait ses locataires. Et leur argent servait à se constituer une fortune naissante. En outre, dit-on, le maréchal KB tirait une partie de ses revenus sans travailler, avec les refondateurs. Il passe pour un véritable kamikaze pour ces derniers. Au cœur du régime de la refondation, depuis l'université jusqu'à présent, Kacou Brou jouait le rôle de barbouze. D'aucuns disent qu'il appartiendrait au camp du président Affi N'guessan, président du FPI. Dans ce genre de mission difficile, l'argent circule. Selon d'anciens fescistes qui lui étaient proches, le jeune multimillionnaire de la refondation fonctionnait en terme de marché. Il faisait du troc avec ceux qui le sollicitaient : beaucoup d'argent contre ses services. Telle est une autre forme de ses sources de revenus qui lui auraient permis de se construire ce château qui trône dans son village natal. Par ailleurs, non satisfait de confisquer impunément les chambres dévolues aux étudiants régulièrement inscrits, il a réussi à transformer certaines en boîte de nuit qui lui offrent l'aubaine d'engranger beaucoup d'argent. L'ensemble de ses activités font immanquablement de lui, un opérateur économique en cité universitaire sous la cagoule d'étudiant. On n'oubliera pas d'évoquer son incursion dans les activités de la jeunesse communale de Cocody. Là également, il a dû amasser des espèces sonnantes et trébuchantes à n'en point finir. Le cumul de tous ces gains provenant çà et là, exonérés d'impôts et de taxes communales ne peut créer une fortune colossale pour se donner un bunker de ce type au village. Le devis imaginaire des matériaux ayant servi à bâtir sa maison, au vu de la simple photo, peut s'élever à des dizaines de millions de francs CFA. Cependant, on laisse le soin à l'opinion d'apprécier le joyau et faire un devis évaluatif approximatif. Il ne serait pas le seul en matière d'enrichissement rapide. L'opinion cite également Blé Goudé, Koffi Serge qui en a fait de même chez lui à Gonaté. Comme quoi, sous le règne des refondateurs, c'est l'argent en vitesse. Il y a donc des jeunes qui ne travaillent pas mais qui s'en sortent scandaleusement bien. On peut donc arriver à ses fins en usant de tous les stratagèmes. On peut être quelqu'un sans respecter la loi. On peut réussir sans mérite en passant par les terrains sinueux.
Marc Koffi