Adama Bictogo, secrétaire national du RDR chargé des relations avec les partis politiques, a échangé hier à Treichville avec la presse. Il a souhaité que les partis ne fassent pas une fixation sur la date de la présidentielle mais plutôt sur la crédibilité du listing électoral.
Le secrétaire national du RDR chargé des relations avec les partis politiques, par ailleurs conseiller spécial du premier ministre, Guillaume Soro, M. Adama Bictogo, a échangé hier avec la presse nationale à Treichville. Il s’est prononcé sur l’actualité nationale. Particulièrement les élections en Côte d’Ivoire.
Adama Bictogo, a soutenu que les partis politiques devraient focaliser leurs énergies sur l’opération d’enrôlement et d’identification. Même s’il se dit favorable à la tenue des élections cette année, il estime qu’il serait mieux indiqué de fixer la date à la fin de l’opération. Mais surtout quand tous les partis politiques seront d’accord sur les listes électorales. “Ils ont proposé une première date (ndlr : 30 novembre 2008) qui n’a pas été respectée. C’est vrai qu’il y a des difficultés mais pour les surmonter, il faut créer l’espoir. Si on ne peut pas respecter la date, la population peut mourir de désespoir. C’est vrai qu’aucun acteur politique ne souhaite aller au-delà de 2009. Il faut déjà féliciter et encourager les deux belligérants pour leur engagement à aller aux élections”, a-t-il fait comprendre avant d’ajouter : “La date est le couronnement de la mise en place des chantiers. Elle est importante parce que lorsqu’on la fixe et qu’on la respecte, on jouit d’une crédibilité. Si on fixe une date et qu’on ne la respecte pas, on se discrédite. On dilue tout le capital acquis du fait du PPTE”.
Le secrétaire national RDR a demandé à tous les acteurs politiques d’éviter de se précipiter “pour fixer la date des élections Il est impératif que les Ivoiriens aillent aux élections en 2009. Parce que tous les clignotants ne permettent plus de tirer sur la corde. Mais il ne faut pas que la fixation de la date discrédite le président de la République, ”, a-t-il asséné. Il s’est félicité du bon déroulement de l’opération d’identification malgré quelques dénonciations de fraude. Parlant justement de la fraude, Adama Bictogo estime que “les palabres” entre le FPI et le RDR n’ont pas d’intérêt. Pour lui, les partis devraient saisir le premier ministre, Soro s’ils constatent des irrégularités au cours de l’opération d’enrôlement. Parce que c’est M. Soro qui doit rassurer tous les Ivoiriens. C’est pourquoi il dit ne pas être d’accord que son parti, le RDR, ait répondu au FPI à propos de la fraude. “Le premier ministre doit rassurer les Ivoiriens sur l’incapacité des gens à frauder. Le débat entre les partis politiques n’a pas sa raison d’être. S’il y a fraude, les partis doivent saisir le premier ministre. J’ai dit que le RDR n’avait pas besoin de répondre au FPI. Mais j’ai aussi dit que M. Martin Sokouri ne devait pas parler au RDR. Il devait s’adresser au maître d’œuvre qui est le premier ministre”, a-t-il suggéré.
Pour M. Bictogo, le débat aujourd’hui doit être un débat d’idées. Il a donc demandé aux journalistes, mais surtout à la radio et à la télévision d’organiser des émissions de débats contradictoires afin que chaque parti développe son programme. Afin que “la Côte d’Ivoire tourne la page pour faire face aux défis de l’école, de la santé, de l’environnement etc.” . Enfin, il a souhaité que les Ivoiriens se fassent confiance pour que les élections, se passent dans la quiétude. “Car, au-delà de nos divergences, il faut qu’à l’issue des élections ce soit la Côte d’Ivoire qui gagne”, a-t-il conclu.
Délon’s Zadé delonszade@yahoo.fr
Le secrétaire national du RDR chargé des relations avec les partis politiques, par ailleurs conseiller spécial du premier ministre, Guillaume Soro, M. Adama Bictogo, a échangé hier avec la presse nationale à Treichville. Il s’est prononcé sur l’actualité nationale. Particulièrement les élections en Côte d’Ivoire.
Adama Bictogo, a soutenu que les partis politiques devraient focaliser leurs énergies sur l’opération d’enrôlement et d’identification. Même s’il se dit favorable à la tenue des élections cette année, il estime qu’il serait mieux indiqué de fixer la date à la fin de l’opération. Mais surtout quand tous les partis politiques seront d’accord sur les listes électorales. “Ils ont proposé une première date (ndlr : 30 novembre 2008) qui n’a pas été respectée. C’est vrai qu’il y a des difficultés mais pour les surmonter, il faut créer l’espoir. Si on ne peut pas respecter la date, la population peut mourir de désespoir. C’est vrai qu’aucun acteur politique ne souhaite aller au-delà de 2009. Il faut déjà féliciter et encourager les deux belligérants pour leur engagement à aller aux élections”, a-t-il fait comprendre avant d’ajouter : “La date est le couronnement de la mise en place des chantiers. Elle est importante parce que lorsqu’on la fixe et qu’on la respecte, on jouit d’une crédibilité. Si on fixe une date et qu’on ne la respecte pas, on se discrédite. On dilue tout le capital acquis du fait du PPTE”.
Le secrétaire national RDR a demandé à tous les acteurs politiques d’éviter de se précipiter “pour fixer la date des élections Il est impératif que les Ivoiriens aillent aux élections en 2009. Parce que tous les clignotants ne permettent plus de tirer sur la corde. Mais il ne faut pas que la fixation de la date discrédite le président de la République, ”, a-t-il asséné. Il s’est félicité du bon déroulement de l’opération d’identification malgré quelques dénonciations de fraude. Parlant justement de la fraude, Adama Bictogo estime que “les palabres” entre le FPI et le RDR n’ont pas d’intérêt. Pour lui, les partis devraient saisir le premier ministre, Soro s’ils constatent des irrégularités au cours de l’opération d’enrôlement. Parce que c’est M. Soro qui doit rassurer tous les Ivoiriens. C’est pourquoi il dit ne pas être d’accord que son parti, le RDR, ait répondu au FPI à propos de la fraude. “Le premier ministre doit rassurer les Ivoiriens sur l’incapacité des gens à frauder. Le débat entre les partis politiques n’a pas sa raison d’être. S’il y a fraude, les partis doivent saisir le premier ministre. J’ai dit que le RDR n’avait pas besoin de répondre au FPI. Mais j’ai aussi dit que M. Martin Sokouri ne devait pas parler au RDR. Il devait s’adresser au maître d’œuvre qui est le premier ministre”, a-t-il suggéré.
Pour M. Bictogo, le débat aujourd’hui doit être un débat d’idées. Il a donc demandé aux journalistes, mais surtout à la radio et à la télévision d’organiser des émissions de débats contradictoires afin que chaque parti développe son programme. Afin que “la Côte d’Ivoire tourne la page pour faire face aux défis de l’école, de la santé, de l’environnement etc.” . Enfin, il a souhaité que les Ivoiriens se fassent confiance pour que les élections, se passent dans la quiétude. “Car, au-delà de nos divergences, il faut qu’à l’issue des élections ce soit la Côte d’Ivoire qui gagne”, a-t-il conclu.
Délon’s Zadé delonszade@yahoo.fr