«Tant que l’école n’est pas en paix, la crise ne prendra jamais fin». A travers ces propos, le président de l’Union pour la Côte d’Ivoire (UPCI), le colonel-major Gnamien Konan, a interpellé le gouvernement sur la crise de l’école, le mercredi dernier, au cours d’une remise de don aux étudiants de la cité Rouge de Cocody, après l’incendie qui s’y est produit, il y a quelques jours. Il a relevé que l’école est plongée dans une grave crise depuis de longues années. Une situation qui, à ses yeux, ne requiert pas l’attention nécessaire des gouvernants. «Je suis venu pour dire à ceux qui nous gouvernent de lever les yeux ; je suis venu pour dire à ceux qui nous gouvernent d’ouvrir leurs oreilles pour voir que l’école ivoirienne brûle », dira Gnamien Konan. Il a fustigé cette situation, car cela a des conséquences sur la jeunesse qui constitue l’espoir de demain. Pour le président de l’UPCI, aujourd’hui, tous ceux qui sont passés par l’université et qui ont eu une promotion, doivent se sentir redevable de cette institution. Ainsi, les membres du gouvernement, qui pour la plupart sont des anciens étudiants ou enseignants de l’université, doivent venir au secours de l’institution. «L’on doit comprendre que sans d’école, il n’y a pas de développement», a-t-il avancé.
Gnamien Konan a expliqué qu’il rêve d’une nouvelle école ivoirienne. «L’école à laquelle je rêve, c’est une usine de fabrication d’ingénieurs, et de savants», a-t-il affirmé avant d’ajouter : «Nous ne sortirons du sous-développement que si nous avons des cadres pour transformer nos matières premières». L’ancien directeur général des douanes ivoiriennes a par ailleurs exhorté les étudiants à prendre soin de l’université.
Le président de l’UPCI a quitté la cité rouge en offrant des matelas et des ventilateurs d’une valeur d’un million de francs CFA aux étudiants sinistrés.
César Ebrokié
Gnamien Konan a expliqué qu’il rêve d’une nouvelle école ivoirienne. «L’école à laquelle je rêve, c’est une usine de fabrication d’ingénieurs, et de savants», a-t-il affirmé avant d’ajouter : «Nous ne sortirons du sous-développement que si nous avons des cadres pour transformer nos matières premières». L’ancien directeur général des douanes ivoiriennes a par ailleurs exhorté les étudiants à prendre soin de l’université.
Le président de l’UPCI a quitté la cité rouge en offrant des matelas et des ventilateurs d’une valeur d’un million de francs CFA aux étudiants sinistrés.
César Ebrokié