Les évêques catholiques ivoiriens ont estimé
que la crise politique en Côte d'Ivoire n'avait "que trop duré", déplorant que
le pays s'installe dans une situation de "ni paix ni guerre", selon un
document rendu public lundi.
"Pour ce qui est de la situation socio-politique, les évêques de Côte
d'Ivoire continuent de s'interroger quant à la date des élections pour sortir
enfin notre pays de cette crise qui n'a que trop duré", selon une conclusion
de la conférence épiscopale ivoirienne qui s'est réunie dimanche à
Yamoussoukro, la capitale politique.
"A force d'aller de report en report, ne court-on pas le risque de faire
perdurer inutilement cette situation de ni paix ni guerre et la souffrance des
Ivoiriens?", poursuivent les évêques.
La Côte d'Ivoire est coupée en deux depuis septembre 2002, après un coup
d'Etat manqué de l'ancienne rébellion des Forces nouvelles (FN) contre le
président Laurent Gbagbo.
Le camp présidentiel et les FN ont signé en 2007 à Ouagadougou un accord,
complété en décembre 2008, qui prévoit des élections libres et transparentes,
dont la date reste toutefois inconnue.
On estime généralement que la Côte d'Ivoire (18 millions d'habitants)
compte environ 40% de musulmans, 40% de chrétiens et 20% d'animistes.
que la crise politique en Côte d'Ivoire n'avait "que trop duré", déplorant que
le pays s'installe dans une situation de "ni paix ni guerre", selon un
document rendu public lundi.
"Pour ce qui est de la situation socio-politique, les évêques de Côte
d'Ivoire continuent de s'interroger quant à la date des élections pour sortir
enfin notre pays de cette crise qui n'a que trop duré", selon une conclusion
de la conférence épiscopale ivoirienne qui s'est réunie dimanche à
Yamoussoukro, la capitale politique.
"A force d'aller de report en report, ne court-on pas le risque de faire
perdurer inutilement cette situation de ni paix ni guerre et la souffrance des
Ivoiriens?", poursuivent les évêques.
La Côte d'Ivoire est coupée en deux depuis septembre 2002, après un coup
d'Etat manqué de l'ancienne rébellion des Forces nouvelles (FN) contre le
président Laurent Gbagbo.
Le camp présidentiel et les FN ont signé en 2007 à Ouagadougou un accord,
complété en décembre 2008, qui prévoit des élections libres et transparentes,
dont la date reste toutefois inconnue.
On estime généralement que la Côte d'Ivoire (18 millions d'habitants)
compte environ 40% de musulmans, 40% de chrétiens et 20% d'animistes.