La déconvenue ivoirienne à la CAN Juniors continue de défrayer la chronique. Personne n’arrive à comprendre ce qui est arrivé à cette sélection nationale qui regorge, pourtant, de joueurs de qualité. L’entraîneur Gouaméné Alain qui n’est pas exempt de reproche, avoue que la prestation de ses poulains l’a déçu. «C’est catastrophique de sortir de la compétition avec un tel bilan.
En trois matches, ils ont été ridicules. Nos consignes n’ont pas été respectées. Pire, ils ont raté des occasions nettes de but. Ils n’ont pas d’excuse. Nous pensons avoir choisi les meilleurs jeunes joueurs du moment à Kigali. Malheureusement, tous sont passés à côté du sujet. C’est dommage !», explique-t-il, à notre confrère de la FIF, J. C Djakus.
Quant à Mansour Kouakou, le latéral droit, il reconnaît que ses coéquipiers et lui ont manqué de mordant et de solidarité pendant les trois matches. «Contre le Nigeria, nous avions à cœur de gagner pour sauver l’honneur. Hélas, l’agressivité et surtout l’efficacité nous ont fait défaut en attaque», soutient le joueur. Avant d’ajouter, que le sport est ainsi fait. Il faut donc accepter les réalités du terrain, avaler la pilule et chercher à préparer l’avenir. «Nous allons tirer les grandes leçons de cette déconvenue pour préparer le futur».
Le capitaine Coulibaly Zié, abonde dans le même sens.
Contrairement aux Ivoiriens, les Nigérians sont aux anges. Leur entraîneur Bosso Ladan loue les mérites de ses poulains qui ont fait preuve de réalisme. «Nous avons su concrétiser au maximum nos occasions nettes de but. Notre premier objectif d’aller à la phase finale du Mondial est atteint. L’équipe va se remettre au travail pour préparer les demi-finales», conclut-il.
Jean-Baptiste Behi
• Groupe B
La désillusion des Guêpes
Comme son homologue ivoirienne, l’équipe nationale junior du Rwanda ne s’offrira pas ce 16è trophée mis en place par la Caf, comme l’avait promis le ministre rwandais de la Culture et des Sports, Joseph Habineza, lors d’un entretien qu’il nous a accordé avant le début de cette compétition. Elle a été boutée hors compétition à la suite de sa seule défaite enregistrée face aux Ghanéens, samedi dernier, au stade national de Kigali à l’occasion de la troisième et dernière journée de la poule A. Il fallait une victoire à tout prix aux poulains du coach croate Tomislav Obradovic pour espérer détrôner les Lionceaux du Cameroun qui, eux, se sont régalés face aux Aiglons du Mali dominés et écrasés par 3 buts à 0 dans l’autre match de cette poule A qui s’est joué au stade régional de Kigali. Malheureusement pour les nombreux supporters des Amavubi avec à leur tête le premier citoyen du pays, SEM Paul Kagamé, qui a effectué le déplacement du stade national, les Ghanéens sont restés irrésistibles. Les Black Satellites n’ont pas tremblé face aux assauts repétés de leurs adversaires qui leur ont mis la grosse pression en première période. Le capitaine Ayew Andre Dede et ses camarades ont joué de l’expérience. Ils ont laissé leurs adversaires s’épuiser d’abord avant de leur planter un couteau dans le dos dans la deuxième phase du jeu. Deux réalisations personnelles de l’attaquant du club israélien, Maccabi Haifa, Osei Ransford aux 69è et 80è mn ont suffi au bonheur des jeunes Ghanéens. Une équipe de métier qui s’est donc logiquement qualifiée pour les demi-finales et la coupe du monde en Egypte en terminant première de cette poule avec 7 points + 3. Tout comme les Camerounais qui occupent la deuxième place avec 5 points + 3. Véritable coup de poignard donc qui a plongé Kigali dans la désolation totale. La désillusion était tellement grande que certains supporters n’en revenaient pas même ; tard dans la nuit de samedi dernier. La ville de Kigali observait un silence apparent. Finalement, ils se sont réveillés le dimanche matin avec la dure réalité de la coupe d’Afrique. Une chose est tout de même à retenir: les jeunes Rwandais ont séduit les observateurs avertis. Ils ont produit un football plein d’engagement. Athlétiques et solidaires à souhait, les “Guêpes” ont fait rêver tout un peuple avant de tomber les armes à la main. Des joueurs comme Jean Mugiraneza ( N° 7), Haruna Niyonzima ( capitaine, N° 8), Yussuf Ndayishimiyele ( N° 12) et le gardien Jean-Luc Ndayishimiye sont pleins de talent. Ils ont certainement retenu l’attention de beaucoup de recruteurs présents à cette Can.
J. C. Djakus
Correspondance particulière
En trois matches, ils ont été ridicules. Nos consignes n’ont pas été respectées. Pire, ils ont raté des occasions nettes de but. Ils n’ont pas d’excuse. Nous pensons avoir choisi les meilleurs jeunes joueurs du moment à Kigali. Malheureusement, tous sont passés à côté du sujet. C’est dommage !», explique-t-il, à notre confrère de la FIF, J. C Djakus.
Quant à Mansour Kouakou, le latéral droit, il reconnaît que ses coéquipiers et lui ont manqué de mordant et de solidarité pendant les trois matches. «Contre le Nigeria, nous avions à cœur de gagner pour sauver l’honneur. Hélas, l’agressivité et surtout l’efficacité nous ont fait défaut en attaque», soutient le joueur. Avant d’ajouter, que le sport est ainsi fait. Il faut donc accepter les réalités du terrain, avaler la pilule et chercher à préparer l’avenir. «Nous allons tirer les grandes leçons de cette déconvenue pour préparer le futur».
Le capitaine Coulibaly Zié, abonde dans le même sens.
Contrairement aux Ivoiriens, les Nigérians sont aux anges. Leur entraîneur Bosso Ladan loue les mérites de ses poulains qui ont fait preuve de réalisme. «Nous avons su concrétiser au maximum nos occasions nettes de but. Notre premier objectif d’aller à la phase finale du Mondial est atteint. L’équipe va se remettre au travail pour préparer les demi-finales», conclut-il.
Jean-Baptiste Behi
• Groupe B
La désillusion des Guêpes
Comme son homologue ivoirienne, l’équipe nationale junior du Rwanda ne s’offrira pas ce 16è trophée mis en place par la Caf, comme l’avait promis le ministre rwandais de la Culture et des Sports, Joseph Habineza, lors d’un entretien qu’il nous a accordé avant le début de cette compétition. Elle a été boutée hors compétition à la suite de sa seule défaite enregistrée face aux Ghanéens, samedi dernier, au stade national de Kigali à l’occasion de la troisième et dernière journée de la poule A. Il fallait une victoire à tout prix aux poulains du coach croate Tomislav Obradovic pour espérer détrôner les Lionceaux du Cameroun qui, eux, se sont régalés face aux Aiglons du Mali dominés et écrasés par 3 buts à 0 dans l’autre match de cette poule A qui s’est joué au stade régional de Kigali. Malheureusement pour les nombreux supporters des Amavubi avec à leur tête le premier citoyen du pays, SEM Paul Kagamé, qui a effectué le déplacement du stade national, les Ghanéens sont restés irrésistibles. Les Black Satellites n’ont pas tremblé face aux assauts repétés de leurs adversaires qui leur ont mis la grosse pression en première période. Le capitaine Ayew Andre Dede et ses camarades ont joué de l’expérience. Ils ont laissé leurs adversaires s’épuiser d’abord avant de leur planter un couteau dans le dos dans la deuxième phase du jeu. Deux réalisations personnelles de l’attaquant du club israélien, Maccabi Haifa, Osei Ransford aux 69è et 80è mn ont suffi au bonheur des jeunes Ghanéens. Une équipe de métier qui s’est donc logiquement qualifiée pour les demi-finales et la coupe du monde en Egypte en terminant première de cette poule avec 7 points + 3. Tout comme les Camerounais qui occupent la deuxième place avec 5 points + 3. Véritable coup de poignard donc qui a plongé Kigali dans la désolation totale. La désillusion était tellement grande que certains supporters n’en revenaient pas même ; tard dans la nuit de samedi dernier. La ville de Kigali observait un silence apparent. Finalement, ils se sont réveillés le dimanche matin avec la dure réalité de la coupe d’Afrique. Une chose est tout de même à retenir: les jeunes Rwandais ont séduit les observateurs avertis. Ils ont produit un football plein d’engagement. Athlétiques et solidaires à souhait, les “Guêpes” ont fait rêver tout un peuple avant de tomber les armes à la main. Des joueurs comme Jean Mugiraneza ( N° 7), Haruna Niyonzima ( capitaine, N° 8), Yussuf Ndayishimiyele ( N° 12) et le gardien Jean-Luc Ndayishimiye sont pleins de talent. Ils ont certainement retenu l’attention de beaucoup de recruteurs présents à cette Can.
J. C. Djakus
Correspondance particulière
