Le ministère sénégalais de l’Intérieur a fait état lundi “de l’existence d’un réseau de blanchiment d’argent sale impliquant Macky Sall”, ancien Premier ministre et ex-président de l’Assemblée nationale, récemment tombé en disgrâce. “Les services du ministère de l’Intérieur ont recueilli des informations faisant état de l’existence d’un réseau de blanchiment d’argent sale impliquant Macky Sall (...) et Abdoulaye Sall, de nationalité sénégalaise résidant au Gabon”, selon un communiqué du ministère transmis à l’AFP. “Dans le cadre de l’enquête ouverte, les services compétents ont alors intercepté des correspondances avec un chef d’Etat africain tendant à avaliser l’idée que les fonds incriminés proviendraient de ce dernier”, selon le texte, qui ne précise pas l’identité du chef d’Etat en question. “En tout état de cause, il s’agit bel et bien d’une opération illicite. Les services compétents du ministère de l’Intérieur ont pris par conséquent toutes les dispositions utiles en rapport avec le parquet. L’enquête se poursuit”, conclut le communiqué.
Sollicité par l’AFP, Seydou Gueye, porte-parole du parti de Macky Sall créé en décembre, l’Alliance pour la République (APR-Yakaar), s’est refusé à tout commentaire sur le fond du dossier: “on est en train de se réunir. Une conférence de presse est prévue mardi”.
Mais, selon lui, Abdoulaye Sall “a été arrêté lundi suite à un contrôle de police car il conduisait avec un permis gabonais. Il est toujours interrogé”, a-t-il assuré. Le 1er décembre, Macky Sall, 46 ans, avait annoncé la création de son mouvement après son éviction controversée de la présidence de l’Assemblée le 9 novembre. Tombé en disgrâce auprès du chef de l’Etat Abdoulaye Wade, 82 ans, dont il avait dirigé la campagne présidentielle en 2007, il avait alors lancé à ses partisans que les Sénégalais attendaient “un nouveau leadership”. Ancien numéro 2 du Parti démocratique sénégalais (PDS), M. Sall avait dirigé le gouvernement d’avril 2004 à juin 2007. Ces nouveaux développements interviennent à moins de trois mois des élections locales, municipales et régionales prévues le 22 mars. Elles ont valeur de test pour le parti présidentiel et ses alliés qui occupent la majorité des sièges des deux chambres du Parlement.
AFP
Sollicité par l’AFP, Seydou Gueye, porte-parole du parti de Macky Sall créé en décembre, l’Alliance pour la République (APR-Yakaar), s’est refusé à tout commentaire sur le fond du dossier: “on est en train de se réunir. Une conférence de presse est prévue mardi”.
Mais, selon lui, Abdoulaye Sall “a été arrêté lundi suite à un contrôle de police car il conduisait avec un permis gabonais. Il est toujours interrogé”, a-t-il assuré. Le 1er décembre, Macky Sall, 46 ans, avait annoncé la création de son mouvement après son éviction controversée de la présidence de l’Assemblée le 9 novembre. Tombé en disgrâce auprès du chef de l’Etat Abdoulaye Wade, 82 ans, dont il avait dirigé la campagne présidentielle en 2007, il avait alors lancé à ses partisans que les Sénégalais attendaient “un nouveau leadership”. Ancien numéro 2 du Parti démocratique sénégalais (PDS), M. Sall avait dirigé le gouvernement d’avril 2004 à juin 2007. Ces nouveaux développements interviennent à moins de trois mois des élections locales, municipales et régionales prévues le 22 mars. Elles ont valeur de test pour le parti présidentiel et ses alliés qui occupent la majorité des sièges des deux chambres du Parlement.
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