Billy Billy, pour ses premiers pas dans l’univers musical de la Côte d’Ivoire, est applaudi et fait roi par le public souverain.
Son histoire pourrait bien s’intituler: de Wassakara à ... Wassakara, en passant par le palais royal, des ‘’Haut de Game’’. Bon arrivée au village chez les siens. Et Wassakara est fier de son fils.
Parti de la basse classe d’un quartier où la vie est à la peine, Billy Billy se retrouve au sommet des Hit-parades. Son style est simple, décontracté, mordant. D’un humour sulfureux, il évoque le drame quotidien du petit peuple croupissant dans la misère totale. Billy Billy dépeint les inégalités chroniques de notre société, avec sa particularité d’appeler ‘’un chat par son nom’’. Le petit gars de Wassakara, avec ses gros mots et humour féroce, entre grossièreté amusée et provocation, se retrouve le porte-voix des sans- voix. De tous ceux qui triment à Abidjan et dont le vécu est brillamment véhiculé par lui. Juste dans un rôle d’acteur principal, campant une trame dramatique de notre société. Comment un tel garçon peut-il être déchu d’un titre, à lui décerné sur la base, justement, du fond socio musical, de son œuvre. Une œuvre marquée, du début jusqu’à la fin ,par un langage de satire, d’humour, et d’anecdotes ,qui exhument toutes les tares, toutes les insuffisances de notre société, encore meurtrie par la guerre.
Billy Billy, ne s’aurait être traité de grossier, puisque c’est dans ce rôle qu’il a été le choix du Burida. Il ne fait que traduire les traits qui caractérisent tous les marginaux. Avec le lot de langages, leur permettant de se soulager et , certainement , d’atténuer les douleurs insoupçonnées.
Le Burida, dirigé par Armand Obou, un monsieur très sérieux, doit réviser sa position.
Non, Billy Billy n’est pas grossier. Et si une partie de la Côte d’Ivoire rit aux éclats, parce que reconnaissant la justesse de son combat, le Burida n’a pas le droit (un beau jeu de mot) de se boucher les oreilles. Car derrière les ‘’Gnini-Gnono’’, se trouve un peuple qui refuse de déprimer.
D .D.D
Son histoire pourrait bien s’intituler: de Wassakara à ... Wassakara, en passant par le palais royal, des ‘’Haut de Game’’. Bon arrivée au village chez les siens. Et Wassakara est fier de son fils.
Parti de la basse classe d’un quartier où la vie est à la peine, Billy Billy se retrouve au sommet des Hit-parades. Son style est simple, décontracté, mordant. D’un humour sulfureux, il évoque le drame quotidien du petit peuple croupissant dans la misère totale. Billy Billy dépeint les inégalités chroniques de notre société, avec sa particularité d’appeler ‘’un chat par son nom’’. Le petit gars de Wassakara, avec ses gros mots et humour féroce, entre grossièreté amusée et provocation, se retrouve le porte-voix des sans- voix. De tous ceux qui triment à Abidjan et dont le vécu est brillamment véhiculé par lui. Juste dans un rôle d’acteur principal, campant une trame dramatique de notre société. Comment un tel garçon peut-il être déchu d’un titre, à lui décerné sur la base, justement, du fond socio musical, de son œuvre. Une œuvre marquée, du début jusqu’à la fin ,par un langage de satire, d’humour, et d’anecdotes ,qui exhument toutes les tares, toutes les insuffisances de notre société, encore meurtrie par la guerre.
Billy Billy, ne s’aurait être traité de grossier, puisque c’est dans ce rôle qu’il a été le choix du Burida. Il ne fait que traduire les traits qui caractérisent tous les marginaux. Avec le lot de langages, leur permettant de se soulager et , certainement , d’atténuer les douleurs insoupçonnées.
Le Burida, dirigé par Armand Obou, un monsieur très sérieux, doit réviser sa position.
Non, Billy Billy n’est pas grossier. Et si une partie de la Côte d’Ivoire rit aux éclats, parce que reconnaissant la justesse de son combat, le Burida n’a pas le droit (un beau jeu de mot) de se boucher les oreilles. Car derrière les ‘’Gnini-Gnono’’, se trouve un peuple qui refuse de déprimer.
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