ABIDJAN - Des producteurs ivoiriens de cacao ont porté plainte contre l`Etat de Côte d`Ivoire auprès de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) pour "atteinte au droit à une rémunération équitable", a annoncé mardi leur avocat.
Dans un communiqué, Me Narcisse Aka, avocat de la Coordination nationale des délégués départementaux de la filière café-cacao (CNDD), indique avoir déposé à la mi-janvier une plainte contre l`Etat ivoirien auprès de la Cour de justice de la Cédéao à Abuja, pour "violations de droits de l`Homme", notamment "atteinte au droit à une rémunération équitable".
L`Etat est régulièrement accusé de pratiquer des prélèvements excessifs sur le cacao, dont la Côte d`Ivoire est le premier producteur mondial avec plus de 40% de parts de marché.
L`Etat ivoirien est également "assigné devant le tribunal de première instance d`Abidjan" par ces producteurs, qui réclament "un compte-rendu détaillé" de la gestion publique d`"une partie de leur épargne privée", ajoute l`avocat.
Par ailleurs, Me Aka souligne que ces planteurs "ont décidé de saisir la Chambre administrative de la Cour suprême" pour obtenir le retrait de l`ordonnance instaurant un comité de gestion provisoire de la filière café-cacao.
Ils regrettent d`avoir été "injustement écartés au profit de personnes choisies" par le pouvoir exécutif à la tête de cette structure.
Créé en septembre 2008, le comité de gestion a remplacé les différentes structures de régulation du cacao ivoirien, dénoncées depuis des années pour leur opacité.
La quasi-totalité des dirigeants de ces structures ont été arrêtés en juin 2008, notamment pour "détournements de fonds".
Certains de ces dirigeants, représentés également par Me Aka, ont aussi porté plainte en janvier contre l`Etat ivoirien auprès de la Cédéao pour "violations de droits de l`Homme".
Dans un communiqué, Me Narcisse Aka, avocat de la Coordination nationale des délégués départementaux de la filière café-cacao (CNDD), indique avoir déposé à la mi-janvier une plainte contre l`Etat ivoirien auprès de la Cour de justice de la Cédéao à Abuja, pour "violations de droits de l`Homme", notamment "atteinte au droit à une rémunération équitable".
L`Etat est régulièrement accusé de pratiquer des prélèvements excessifs sur le cacao, dont la Côte d`Ivoire est le premier producteur mondial avec plus de 40% de parts de marché.
L`Etat ivoirien est également "assigné devant le tribunal de première instance d`Abidjan" par ces producteurs, qui réclament "un compte-rendu détaillé" de la gestion publique d`"une partie de leur épargne privée", ajoute l`avocat.
Par ailleurs, Me Aka souligne que ces planteurs "ont décidé de saisir la Chambre administrative de la Cour suprême" pour obtenir le retrait de l`ordonnance instaurant un comité de gestion provisoire de la filière café-cacao.
Ils regrettent d`avoir été "injustement écartés au profit de personnes choisies" par le pouvoir exécutif à la tête de cette structure.
Créé en septembre 2008, le comité de gestion a remplacé les différentes structures de régulation du cacao ivoirien, dénoncées depuis des années pour leur opacité.
La quasi-totalité des dirigeants de ces structures ont été arrêtés en juin 2008, notamment pour "détournements de fonds".
Certains de ces dirigeants, représentés également par Me Aka, ont aussi porté plainte en janvier contre l`Etat ivoirien auprès de la Cédéao pour "violations de droits de l`Homme".
