L’Union des femmes pour le développement de la tribu Lawa (Ufdt) a décidé de faire sien, l’un des objectifs du millénaire, à savoir la lutte contre la pauvreté à travers la production de vivriers. Portée sur les fonts baptismaux en mars 2006, cette union des femmes de Lawa-Balam, Lawa-Godoua et Lawa-Bolia, trois villages de la sous-préfecture de Saïoua dans le département d’Issia, a présenté, récemment, le premier bilan de ses activités. C’est le village de Godoua sis à 4 km sur l’axe Saïoua-Gadouan qui a abrité la cérémonie parrainée par le ministre d’Etat, ministre du Plan et du Développement, Paul Antoine Bohoun Bouabré. Elle était présidée par Désiré Tagro, ministre de l’Intérieur que représentait le sous-préfet de Saïoua. Le ministre Bohoun Bouabré parrain de la cérémonie, a fait les éloges de ces entreprenantes femmes de l’union. Il a demandé aux cadres et propriétaires terriens de les soutenir en leur octroyant des terres arables. Abondant dans le même sens que le sous-préfet de Saïoua, M. Bohoun Bouabré a relevé la nécessité pour chacun de se faire enrôler et identifier. Car, outre la qualité qu’elle confère, révélera-t-il, cette opération permet d’avoir une carte d’identité. Le ministre a fait don de la somme de 200 mille à l’Ufdt.
De l’allocution de la Secrétaire générale, Mme Dodo Bernadette, on retiendra que l’union qui s’est fixé comme objectif, la production de vivriers (riz, maïs, manioc, etc.) a bénéficié du soutien financier du ministre Paul Bohoun Bouabré. Ce dernier lui a permis d’acquérir une décortiqueuse de riz. «Nous avons commencé à exploiter la décortiqueuse. Notre sérieux et notre détermination aidant, nous avons acheté une décortiqueuse multifonctionnelle et réaliser des bénéfices au bout de seulement sept mois d’exercice». Mais cet élan d’enthousiasme risque d’être brisé si rien n’est fait pour allouer des parcelles de terre aux vaillantes femmes du Lawa. C’est pourquoi, Mme. Dodo l’a inscrit comme principal point au chapitre de ses doléances. Elle a plaidé pour que cette entrave aux activités de ladite union soit rapidement levée. A la suite de la S.G, M. Solou Sylvain, maire de la commune de Saïoua, a salué l’avènement de l’Ufdt qu’il a aidé à créer. «Notre soutien vous sera toujours acquis», a-t-il indiqué. Quant au représentant du ministre Désiré Tagro, M. Tago Sésségnon Louis Florent, sous-préfet de Saïoua, il a exhorté les femmes du Lawa, à redoubler d’efforts pour renforcer les capacités de cet important outil de développement.
L’administrateur n’a pas manqué d’attirer l’attention de tous sur le peu d’engouement que suscite l’opération d’enrôlement et d’identification qui se déroule actuellement dans sa circonscription. «Les échéances électorales à venir sont décisives pour notre pays. J’invite chacun à se faire enrôler». Soulignons que l’union compte environ 700 membres et est présidée par Mme Digbeu Clarisse.
Emmanuel Kouadio
Correspondant régional
De l’allocution de la Secrétaire générale, Mme Dodo Bernadette, on retiendra que l’union qui s’est fixé comme objectif, la production de vivriers (riz, maïs, manioc, etc.) a bénéficié du soutien financier du ministre Paul Bohoun Bouabré. Ce dernier lui a permis d’acquérir une décortiqueuse de riz. «Nous avons commencé à exploiter la décortiqueuse. Notre sérieux et notre détermination aidant, nous avons acheté une décortiqueuse multifonctionnelle et réaliser des bénéfices au bout de seulement sept mois d’exercice». Mais cet élan d’enthousiasme risque d’être brisé si rien n’est fait pour allouer des parcelles de terre aux vaillantes femmes du Lawa. C’est pourquoi, Mme. Dodo l’a inscrit comme principal point au chapitre de ses doléances. Elle a plaidé pour que cette entrave aux activités de ladite union soit rapidement levée. A la suite de la S.G, M. Solou Sylvain, maire de la commune de Saïoua, a salué l’avènement de l’Ufdt qu’il a aidé à créer. «Notre soutien vous sera toujours acquis», a-t-il indiqué. Quant au représentant du ministre Désiré Tagro, M. Tago Sésségnon Louis Florent, sous-préfet de Saïoua, il a exhorté les femmes du Lawa, à redoubler d’efforts pour renforcer les capacités de cet important outil de développement.
L’administrateur n’a pas manqué d’attirer l’attention de tous sur le peu d’engouement que suscite l’opération d’enrôlement et d’identification qui se déroule actuellement dans sa circonscription. «Les échéances électorales à venir sont décisives pour notre pays. J’invite chacun à se faire enrôler». Soulignons que l’union compte environ 700 membres et est présidée par Mme Digbeu Clarisse.
Emmanuel Kouadio
Correspondant régional