Les Eléphanteaux de Côte d'Ivoire et leur coach Gouamené Alain sont rentrés depuis hier de Kigali. Le bilan est amer. Trois défaites en trois matches six buts encaissés contre un seul de marqué. Une telle contre-performance ne peut que susciter une grosse déception dans l'opinion sportive ivoirienne. Cependant, il y a t-il lieu de brûler ces jeunes pachydermes ivoiriens pour une aventure ratée ?
Il est évident que lorsqu'une sélection allie trois défaites consécutives en trois matches, la responsabilité d'une telle débâcle incombe à l'entraîneur. Certainement la stratégie et l'utilisation de son effectif n'ont pas été bonnes. Avait-il aligné les éléments qu'il fallait lors des rencontres ? Mieux les juniors présents à Kigali étaient-ils les meilleurs de la place ? Ces interrogations pourraient donc situer le degré de responsabilité de l'ancien champion d'Afrique qu'est Alain Gouamené, coach des Eléphanteaux. Cependant, lorsqu'on revoie la prestation de Diabaté Zié et ses coéquipiers, l'on ne peut dédouaner ceux-ci. Les Eléphanteaux ont fait preuve d'une déconcentration et d'une fébrilité aussi bien en défense qu'en attaque. Lorsqu'un Gohi Bi (meilleur fusil de la saison) manque un nombre incalculable de buts, cela n'est pas de la faute du coach assis sur le banc de touche. Les Eléphanteaux n'ont donc pas été à la hauteur de la compétition. Certainement que leur inexpérience à ces genres de rendez-vous à forte pression leur a fait perdre la sérénité.
Les Eléphanteaux avaient-ils la possibilité de faire mieux ? Assurément pour l'observateur averti, il était difficile pour les poulains de Gouamené. Pour la simple raison qu'une compétition d'une telle envergure se prépare. Or à ce niveau, les jeunes pachydermes ivoiriens n'ont pas eu la préparation adéquate. Par manque de moyens, Gouamené Alain et ses poulains ont dû abréger le programme de préparation. Si une telle situation n'explique pas totalement la contre-performance ivoirienne, elle y aura participé énormément. On ne va pas à la conquête d'un trophée continental et d'une place au Mondial junior avec une préparation perturbée et face aux sélections du Nigeria, de l'Afrique du Sud, et de l'Egypte, la composition de la poule où évoluaient les Ivoiriens. En clair, il ne faut pas brûler ces jeunes pachydermes après cette CAN ratée quand on a la conscience qu'on n'a pas créé toutes les conditions nécessaires pour y parvenir. Ce qui urge c'est de trouver une solution à la mauvaise politique de financement des sélections nationales qui empêchent celles-ci- de faire des préparations à temps. De là viendra sûrement le triomphe. Comme le dit l'adage : qui veut aller loin, ménage sa monture.
DeBouaffo
Il est évident que lorsqu'une sélection allie trois défaites consécutives en trois matches, la responsabilité d'une telle débâcle incombe à l'entraîneur. Certainement la stratégie et l'utilisation de son effectif n'ont pas été bonnes. Avait-il aligné les éléments qu'il fallait lors des rencontres ? Mieux les juniors présents à Kigali étaient-ils les meilleurs de la place ? Ces interrogations pourraient donc situer le degré de responsabilité de l'ancien champion d'Afrique qu'est Alain Gouamené, coach des Eléphanteaux. Cependant, lorsqu'on revoie la prestation de Diabaté Zié et ses coéquipiers, l'on ne peut dédouaner ceux-ci. Les Eléphanteaux ont fait preuve d'une déconcentration et d'une fébrilité aussi bien en défense qu'en attaque. Lorsqu'un Gohi Bi (meilleur fusil de la saison) manque un nombre incalculable de buts, cela n'est pas de la faute du coach assis sur le banc de touche. Les Eléphanteaux n'ont donc pas été à la hauteur de la compétition. Certainement que leur inexpérience à ces genres de rendez-vous à forte pression leur a fait perdre la sérénité.
Les Eléphanteaux avaient-ils la possibilité de faire mieux ? Assurément pour l'observateur averti, il était difficile pour les poulains de Gouamené. Pour la simple raison qu'une compétition d'une telle envergure se prépare. Or à ce niveau, les jeunes pachydermes ivoiriens n'ont pas eu la préparation adéquate. Par manque de moyens, Gouamené Alain et ses poulains ont dû abréger le programme de préparation. Si une telle situation n'explique pas totalement la contre-performance ivoirienne, elle y aura participé énormément. On ne va pas à la conquête d'un trophée continental et d'une place au Mondial junior avec une préparation perturbée et face aux sélections du Nigeria, de l'Afrique du Sud, et de l'Egypte, la composition de la poule où évoluaient les Ivoiriens. En clair, il ne faut pas brûler ces jeunes pachydermes après cette CAN ratée quand on a la conscience qu'on n'a pas créé toutes les conditions nécessaires pour y parvenir. Ce qui urge c'est de trouver une solution à la mauvaise politique de financement des sélections nationales qui empêchent celles-ci- de faire des préparations à temps. De là viendra sûrement le triomphe. Comme le dit l'adage : qui veut aller loin, ménage sa monture.
DeBouaffo