Gohi Bi, la petite perle du football ivoirien, était très attendue à la Can Juniors, à Kigali. Mais il est passé à côté du sujet. Gohi Bi Zoro Cyriac, meilleur joueur et buteur de la saison 2008 et ses coéquipiers de la sélection ivoirienne Juniors, étaient très attendus à la Can des – 20 ans, au Rwanda. Mais, à la surprise générale, ils ont été éliminés au premier tour. La Côte d’Ivoire a terminé lanterne rouge dans le Groupe A qu’elle partageait avec l’Afrique du Sud, l’Egypte et le Nigeria. En trois matches, les Eléphanteaux ont concédé trois défaites, encaissé six buts et n’en ont inscrit qu’un seul. Tout le monde s’explique difficilement ce triste bilan des Ivoiriens. « Les observateurs ont raison de s’interroger sur notre échec à Kigali. Nous-mêmes, joueurs avons beaucoup de regrets. Pendant le premier match, nous sommes passés à côté du sujet. Mais lors des deux derniers matches, l’équipe a produit du beau jeu. Hélas ! L’adresse et l’inspiration étaient en vacances au niveau des attaquants. Nous avons manqué d’efficacité et cela nous a été préjudiciable. C’est surtout le manque de lucidité en attaque qui nous a coûté la qualification pour les demi-finales », explique Gohi Bi, visiblement déçu. Et d’avouer qu’à l’image de toute l’équipe, il a raté sa Can. C’est pourquoi le milieu offensif ivoirien, au nom de tous ses coéquipiers, a tenu à demander pardon à tout le peuple qui fondait beaucoup d’espoir en eux. « Cependant, je vous (y compris la presse) demande de ne pas nous brûler. Soyez plutôt indulgents. Nous étions partis à Kigali avec la ferme volonté de représenter dignement le pays. Mais, Dieu en a décidé autrement. C’est douloureux mais l’on ne peut rien contre la volonté de Dieu. Sinon, je m’explique difficilement cette manque de réussite, cette poisse qui m’a visité », soutient le joueur. N’a-t-il pas été victime de la pression qui pesait (peut-être) sur lui pour la simple raison qu’il était considéré comme le fer de lance, l’arme fatale de l’équipe ?
« Je n’étais pas sous pression. J’ai voulu bien faire tout comme mes coéquipiers. Mais la chance nous a tourné le dos. Je savais que beaucoup d’agents recruteurs ont effectué le déplacement de Kigali pour superviser des joueurs. Leur présence ne m’a pas mis sous pression. J’ai manqué de réussite, c’est tout. Cela arrive même aux grands joueurs du monde. C’est justement pour cela que je demande aux Ivoiriens de nous ménager quel que soit le degré de leur déception. Nous sommes jeunes et conscients que le chemin qui mène à la gloire est encore couvert d’embûches », reconnaît le joueur. Qui tient encore une fois, à demander aux uns et aux autres de les ménager ; « afin que nous soyons moralement forts pour faire face aux challenges futurs. Notamment le Championnat d’Afrique des nations (réservé aux joueurs locaux) qui commence dans trois semaines en Côte d’Ivoire », plaide le buteur de l’Asec. Par ailleurs, en dépit de la Can ratée, Gohi Bi est toujours sollicité. Lille, Nancy, Standard de Liège, etc. sont toujours à ses trousses. Après le Chan, il fera son choix entre ces clubs européens. «D’ici là, je continue d’apprendre, de m’aguerrir ». Parlant des adversaires du groupe A, l’international junior de l’Asec trouve les Bafana Bafana plus cohérents et séduisants dans le jeu. « Les Sud-Africains sont rapides et très imaginatifs dans le jeu », renchérit la petite perle. Il faut signaler que, de retour au pays, Gohi Bi et certains de ses équipiers (juniors) retenus par Kouadio Georges, l’entraîneur de la sélection nationale A (version locale) pour les besoins du Chan, vont incessamment regagner le groupe, en stage à Bingerville.
Jean-Baptiste Béhi
« Je n’étais pas sous pression. J’ai voulu bien faire tout comme mes coéquipiers. Mais la chance nous a tourné le dos. Je savais que beaucoup d’agents recruteurs ont effectué le déplacement de Kigali pour superviser des joueurs. Leur présence ne m’a pas mis sous pression. J’ai manqué de réussite, c’est tout. Cela arrive même aux grands joueurs du monde. C’est justement pour cela que je demande aux Ivoiriens de nous ménager quel que soit le degré de leur déception. Nous sommes jeunes et conscients que le chemin qui mène à la gloire est encore couvert d’embûches », reconnaît le joueur. Qui tient encore une fois, à demander aux uns et aux autres de les ménager ; « afin que nous soyons moralement forts pour faire face aux challenges futurs. Notamment le Championnat d’Afrique des nations (réservé aux joueurs locaux) qui commence dans trois semaines en Côte d’Ivoire », plaide le buteur de l’Asec. Par ailleurs, en dépit de la Can ratée, Gohi Bi est toujours sollicité. Lille, Nancy, Standard de Liège, etc. sont toujours à ses trousses. Après le Chan, il fera son choix entre ces clubs européens. «D’ici là, je continue d’apprendre, de m’aguerrir ». Parlant des adversaires du groupe A, l’international junior de l’Asec trouve les Bafana Bafana plus cohérents et séduisants dans le jeu. « Les Sud-Africains sont rapides et très imaginatifs dans le jeu », renchérit la petite perle. Il faut signaler que, de retour au pays, Gohi Bi et certains de ses équipiers (juniors) retenus par Kouadio Georges, l’entraîneur de la sélection nationale A (version locale) pour les besoins du Chan, vont incessamment regagner le groupe, en stage à Bingerville.
Jean-Baptiste Béhi