Le 20 janvier 2009, le nouveau président américain, Barack Hussein Obama, a prêté serment à Washington DC devant des millions d'américains et de personnes venues du monde entier. M. Abdon Bayeto, conseiller du chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, chargé de l'Europe et représentant du FPI en Grande-Bretagne, figurait au nombre des invités de cette cérémonie. “J'ai été invité à un double titre”, soutient-il. Entretien.
Notre Voie : En quelle qualité avez-vous été invité à l'investiture du nouveau président américain, Barack Obama ? Est-ce en tant que conseiller du président ivoirien, Laurent Gbagbo, ou représentant du FPI en Grande-Bretagne?
Abdon Bayeto : je voudrais tout d'abord rendre grâce à Dieu et présenter mes voeux les meilleurs au chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, à sa famille, ainsi qu'à toute la nation ivoirienne. pour revenir à votre question, Je dirai que j'ai été invité à un double titre. en tant que conseiller du président Laurent Gbagbo et représentant du FPI. Je représentais donc mon parti, le FPI. pour la petite histoire, le député démocrate americain, Harold Naughton, qui m'a transmis l'invitation au nom du parti démocrate américain, et moi avons fait connaissance au congrès du parti travailliste britannique en 2002. Il y représentait le parti démocrate americain et moi, le Front populaire ivoirien (FPI). c'est d'ailleurs à ce congrès que j’ai rencontré le premier ministre britannique Tony Blair (il était en fonction à l'époque) pour la premiere fois. J'ai ensuite représenté le FPI qui était invité en 2004 à l'investiture du Sénateur John Kerry au niveau du Parti démocrate américain. C'est d'ailleurs à Boston lors de l'investiture du Sénateur John Kerry que le parti démocrate américain a découvert le Sénateur Barack Obama comme guest speaker (conférencier, ndlr). Ce fut une rentrée politique impressionnante pour le Sénateur Obama. Comme vous le voyez, j'ai été témoin de tout cela en tant que représentant du fpi. C'était tout à fait normal que le parti démocrate américain invite le FPI à la prestation de serment de Barack Obama.
N. V : Comment avez-vous vécu l'investiture du président Barack Obama?
A.B : Je l'ai vécue avec fierté. Puisque j'étais parmi ses invités de marque. J'étais fier en tant qu' africain de voir un de nos fils à la magistrature suprême de la plus grande puissance du monde. L'émotion était à son comble pour les millions de personnes présentes à la cérémonie. il fallait voir les americains, jeunes, adultes et vieux ; hommes, femmes et enfants ; tous mobilisés comme un seul individu. Au-delà de la couleur de la peau et bravant le froid très sec. C'était formidable. Le président Obama est une personne humble qui sera un Chef d'Etat atypique comme l'est, par exemple, le président Laurent Gbagbo en Côte d'Ivoire.
N.V : Quelle leçon tirez-vous de cet événement?
A.B : C'est la leçon du patriotisme. La fierte du self esteem americain. La capacitéé des americains à être unis face aux difficultés et à les affronter ensemble. vous savez, le president obama ne s'est pas présenté sous l'étendard des noirs, comme l'avait fait jesse jackson en son temps. Barack Obama est venu comme un progressiste qui veut apporter un changement. faire sûrement ce qui est juste et bon à temps. Que Dieu veille sur lui…
N.V. : Barack Obama a été élu sous la bannière du parti démocrate américain. Le FPI, votre parti, est de gauche comme le parti démocrate. Quel est l'état des relations entre ces deux partis aujourd'hui?
A.B. : Ecoutez, je pense que nos relations vont bien. La barrière linguistique défavorise un peu, mais ça ira. Nous y travaillons. nous avons reçu, en 2004, comme je l'ai dit plus haut, une invitation de la part du parti démocrate américain qui avait coïncidé avec les négociations sur la crise ivoirienne à Accra (Ghana). le president du parti, le premier ministre Pascal Affi N'Guessan, étant empêché, m'avait envoyé repréésenter le parti. nous avons été tout récemment invités à Denver (Etats-Unis) à l'investiture du Sénateur Barack Obama. pour des raisons techniques, nous n'avons pas pu répondre à cette invitation. Notre rencontre avec le Chairman du parti démocrate américain, le Gouverneur Howard Dean, devrait se faire mais le calendrier ne l'a pas permis. Nous préparons actuellement une rencontre avec le nouveau Chairman.
N.V. : Que devra être, selon vous, le visage des relations entre l'Afrique et les Etats-Unis avec l'arrivée d' Obama à la maison blanche ?
A.B. : pas grande chose. D'autant qu'un pays n'a pas d'amis mais des intérets. Cependant, je vois beaucoup de sincérite dans les relations à venir. Les Etats-Unis devront encourager les leaders africains à aller à la démocratie. un peu plus de clarté dans les affaires américaines avec un souci bien poussé à faire la paix dans le monde et le bien-être. Ça devrait être cela le rêve américain. vous avez suivi la main tendue du Président américain Barack Obama au president iranien Mammoud ahmadinejad et au monde arabe. c'est un signal fort. Je disais tantôt qu'Obama est un Président atypique comme Laurent Gbagbo. C'est une preuve. je voudrais, pour finir, remercier les camarades de la representation fpi des usa. Le représentant adjoint, laurent ibehi, et les autres militants dont zeppelin, charles Druide. Je dis aussi merci à tous les militants de la section fpi de philadelphie, le s.g medjro, le doyen Doumbia, le camarade youayou. l'association des ivoiriens de pennsylvanie, tout ce monde qui a rendu notre séjour agréable. merci encore à tous pour le diplôme d'appreciation qu'ils m'ont décerné. Je n'oublie pas mes camarades militants FPI de Grande-Bretagne avec une palme d'or au représentant adjoint, Dagrou Kapo.
Entretien réalisé au téléphone par Didier Depry didierdepri@yahoo.fr
Notre Voie : En quelle qualité avez-vous été invité à l'investiture du nouveau président américain, Barack Obama ? Est-ce en tant que conseiller du président ivoirien, Laurent Gbagbo, ou représentant du FPI en Grande-Bretagne?
Abdon Bayeto : je voudrais tout d'abord rendre grâce à Dieu et présenter mes voeux les meilleurs au chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, à sa famille, ainsi qu'à toute la nation ivoirienne. pour revenir à votre question, Je dirai que j'ai été invité à un double titre. en tant que conseiller du président Laurent Gbagbo et représentant du FPI. Je représentais donc mon parti, le FPI. pour la petite histoire, le député démocrate americain, Harold Naughton, qui m'a transmis l'invitation au nom du parti démocrate américain, et moi avons fait connaissance au congrès du parti travailliste britannique en 2002. Il y représentait le parti démocrate americain et moi, le Front populaire ivoirien (FPI). c'est d'ailleurs à ce congrès que j’ai rencontré le premier ministre britannique Tony Blair (il était en fonction à l'époque) pour la premiere fois. J'ai ensuite représenté le FPI qui était invité en 2004 à l'investiture du Sénateur John Kerry au niveau du Parti démocrate américain. C'est d'ailleurs à Boston lors de l'investiture du Sénateur John Kerry que le parti démocrate américain a découvert le Sénateur Barack Obama comme guest speaker (conférencier, ndlr). Ce fut une rentrée politique impressionnante pour le Sénateur Obama. Comme vous le voyez, j'ai été témoin de tout cela en tant que représentant du fpi. C'était tout à fait normal que le parti démocrate américain invite le FPI à la prestation de serment de Barack Obama.
N. V : Comment avez-vous vécu l'investiture du président Barack Obama?
A.B : Je l'ai vécue avec fierté. Puisque j'étais parmi ses invités de marque. J'étais fier en tant qu' africain de voir un de nos fils à la magistrature suprême de la plus grande puissance du monde. L'émotion était à son comble pour les millions de personnes présentes à la cérémonie. il fallait voir les americains, jeunes, adultes et vieux ; hommes, femmes et enfants ; tous mobilisés comme un seul individu. Au-delà de la couleur de la peau et bravant le froid très sec. C'était formidable. Le président Obama est une personne humble qui sera un Chef d'Etat atypique comme l'est, par exemple, le président Laurent Gbagbo en Côte d'Ivoire.
N.V : Quelle leçon tirez-vous de cet événement?
A.B : C'est la leçon du patriotisme. La fierte du self esteem americain. La capacitéé des americains à être unis face aux difficultés et à les affronter ensemble. vous savez, le president obama ne s'est pas présenté sous l'étendard des noirs, comme l'avait fait jesse jackson en son temps. Barack Obama est venu comme un progressiste qui veut apporter un changement. faire sûrement ce qui est juste et bon à temps. Que Dieu veille sur lui…
N.V. : Barack Obama a été élu sous la bannière du parti démocrate américain. Le FPI, votre parti, est de gauche comme le parti démocrate. Quel est l'état des relations entre ces deux partis aujourd'hui?
A.B. : Ecoutez, je pense que nos relations vont bien. La barrière linguistique défavorise un peu, mais ça ira. Nous y travaillons. nous avons reçu, en 2004, comme je l'ai dit plus haut, une invitation de la part du parti démocrate américain qui avait coïncidé avec les négociations sur la crise ivoirienne à Accra (Ghana). le president du parti, le premier ministre Pascal Affi N'Guessan, étant empêché, m'avait envoyé repréésenter le parti. nous avons été tout récemment invités à Denver (Etats-Unis) à l'investiture du Sénateur Barack Obama. pour des raisons techniques, nous n'avons pas pu répondre à cette invitation. Notre rencontre avec le Chairman du parti démocrate américain, le Gouverneur Howard Dean, devrait se faire mais le calendrier ne l'a pas permis. Nous préparons actuellement une rencontre avec le nouveau Chairman.
N.V. : Que devra être, selon vous, le visage des relations entre l'Afrique et les Etats-Unis avec l'arrivée d' Obama à la maison blanche ?
A.B. : pas grande chose. D'autant qu'un pays n'a pas d'amis mais des intérets. Cependant, je vois beaucoup de sincérite dans les relations à venir. Les Etats-Unis devront encourager les leaders africains à aller à la démocratie. un peu plus de clarté dans les affaires américaines avec un souci bien poussé à faire la paix dans le monde et le bien-être. Ça devrait être cela le rêve américain. vous avez suivi la main tendue du Président américain Barack Obama au president iranien Mammoud ahmadinejad et au monde arabe. c'est un signal fort. Je disais tantôt qu'Obama est un Président atypique comme Laurent Gbagbo. C'est une preuve. je voudrais, pour finir, remercier les camarades de la representation fpi des usa. Le représentant adjoint, laurent ibehi, et les autres militants dont zeppelin, charles Druide. Je dis aussi merci à tous les militants de la section fpi de philadelphie, le s.g medjro, le doyen Doumbia, le camarade youayou. l'association des ivoiriens de pennsylvanie, tout ce monde qui a rendu notre séjour agréable. merci encore à tous pour le diplôme d'appreciation qu'ils m'ont décerné. Je n'oublie pas mes camarades militants FPI de Grande-Bretagne avec une palme d'or au représentant adjoint, Dagrou Kapo.
Entretien réalisé au téléphone par Didier Depry didierdepri@yahoo.fr