L`équipe de Ano N`Guessan Gilbert, président du comité de gestion de la filière café cacao (CGCC), éprouve des difficultés en ce moment. La justice ivoirienne a ordonné le blocage des comptes bancaires des anciennes structures de la filière que gère aujourd`hui le comité de gestion mis en place par le Chef de l`Etat Laurent Gbagbo en Septembre dernier après l`incarcération des ex-barons des organes de régulation.
De quoi s`agit-il ? Dans les années 2000, dès l`accession du Front populaire ivoirien (Fpi) au pouvoir, pour parachever la libéralisation de la filière café cacao, Pascal Affi N`Guessan, le Premier ministre d`alors, sur instructions de Laurent Gbagbo, signe un contrat d`assistance technique avec un consortium de cabinets juridiques, comptables et organisationnels supervisé par la société Commodities Corparate Consulting (CCC). Les travaux de ces experts ont porté notamment sur les procédures de commercialisation du café et du cacao, l`audit technique et financier de la BCC, la création du FRC, ….Le montant du contrat était estimé à plus de 2 milliards francs cfa. L`Etat ivoirien avait conclu le contrat au profit des structures comme la Bourse Café et cacao (BCC), le Fonds de régulation et de contrôle (Frc) et l`Autorité de régulation et de contrôle (Arcc). C`est pourquoi, le gouvernement a fait injonction aux bénéficiaires des prestations de régler le contrat. Chose qui a été faite par un premier versement de la Bourse Café cacao pour un montant de 300 millions francs cfa en 2002. Il reste 2,3 milliards francs cfa à payer sans compter les intérêts de retard. Et depuis, malgré les demandes réitérées des gouvernements successifs, plus rien jusqu`à la mise en place des nouveaux dirigeants actuels qui, dès leur prise de service, ont publié un communiqué par voie de presse demandant aux créanciers des anciennes structures de faire parvenir leurs factures avant le 15 Octobre. Ces documents comptables sont analysés et validés par le cabinet d`expertise comptable ;
PriceWatercoopershouse avant tout règlement. Curieusement, pour le cas (CCC), une main occulte dont nous taisons le nom pour le moment au comité de gestion bloque le dossier et ne le transmet pas à Price. Deuxième bizarrerie, le président du comité de gestion Anoh N`Guessan refuse tout règlement à l`amiable qui lui est proposé. Face à toute cette mauvaise foi, la justice est saisie et ordonne la saisie des comptes bancaires du CGCC, du FRC, de la BCC et de l`ARCC, les 26, 29 et 30 Janvier 2008. La pilule est amère pour le CGCC qui, par l`action de madame Léa Yapobi, ancienne cadre consultante et nouvelle directrice de la Bcc, saisit alors le juge des référés du tribunal du Plateau pour une rétractation de la première ordonnance qui autorise la saisie des comptes. Contre toute attente, le CGCC, avec l`appui de soutien occulte dans l`appareil judiciaire, parvient à faire dessaisir le juge des référés, qui est remplacé par un autre juge qui serait aux ordres( ?). Le 29 Janvier dernier, avant même que le nouveau magistrat en charge désormais du dossier rétracte ou confirme la première ordonnance, des voix autorisées au CGCC informent la banque Standard Chartered dont les responsables font des difficultés pour bloquer les comptes malgré l`autorisation de la justice, que la décision de blocage sera cassée alors même que rien n`avait été décidé. En attendant, la procédure de rétractation a été renvoyée au jeudi 05 Février prochain. La question serait de savoir si le juge des référés va donner gain de cause au CGCC alors que du côté de la primature et du ministère des Finances, il est question que le comité de gestion règle cette dette comme toutes les autres. Le montant de la créance du CCC est une broutille pour les structures de la filière qui disposent d`importantes ressources reparties sur plusieurs comptes bancaires à Abidjan.
PAUL KOUDOU
De quoi s`agit-il ? Dans les années 2000, dès l`accession du Front populaire ivoirien (Fpi) au pouvoir, pour parachever la libéralisation de la filière café cacao, Pascal Affi N`Guessan, le Premier ministre d`alors, sur instructions de Laurent Gbagbo, signe un contrat d`assistance technique avec un consortium de cabinets juridiques, comptables et organisationnels supervisé par la société Commodities Corparate Consulting (CCC). Les travaux de ces experts ont porté notamment sur les procédures de commercialisation du café et du cacao, l`audit technique et financier de la BCC, la création du FRC, ….Le montant du contrat était estimé à plus de 2 milliards francs cfa. L`Etat ivoirien avait conclu le contrat au profit des structures comme la Bourse Café et cacao (BCC), le Fonds de régulation et de contrôle (Frc) et l`Autorité de régulation et de contrôle (Arcc). C`est pourquoi, le gouvernement a fait injonction aux bénéficiaires des prestations de régler le contrat. Chose qui a été faite par un premier versement de la Bourse Café cacao pour un montant de 300 millions francs cfa en 2002. Il reste 2,3 milliards francs cfa à payer sans compter les intérêts de retard. Et depuis, malgré les demandes réitérées des gouvernements successifs, plus rien jusqu`à la mise en place des nouveaux dirigeants actuels qui, dès leur prise de service, ont publié un communiqué par voie de presse demandant aux créanciers des anciennes structures de faire parvenir leurs factures avant le 15 Octobre. Ces documents comptables sont analysés et validés par le cabinet d`expertise comptable ;
PriceWatercoopershouse avant tout règlement. Curieusement, pour le cas (CCC), une main occulte dont nous taisons le nom pour le moment au comité de gestion bloque le dossier et ne le transmet pas à Price. Deuxième bizarrerie, le président du comité de gestion Anoh N`Guessan refuse tout règlement à l`amiable qui lui est proposé. Face à toute cette mauvaise foi, la justice est saisie et ordonne la saisie des comptes bancaires du CGCC, du FRC, de la BCC et de l`ARCC, les 26, 29 et 30 Janvier 2008. La pilule est amère pour le CGCC qui, par l`action de madame Léa Yapobi, ancienne cadre consultante et nouvelle directrice de la Bcc, saisit alors le juge des référés du tribunal du Plateau pour une rétractation de la première ordonnance qui autorise la saisie des comptes. Contre toute attente, le CGCC, avec l`appui de soutien occulte dans l`appareil judiciaire, parvient à faire dessaisir le juge des référés, qui est remplacé par un autre juge qui serait aux ordres( ?). Le 29 Janvier dernier, avant même que le nouveau magistrat en charge désormais du dossier rétracte ou confirme la première ordonnance, des voix autorisées au CGCC informent la banque Standard Chartered dont les responsables font des difficultés pour bloquer les comptes malgré l`autorisation de la justice, que la décision de blocage sera cassée alors même que rien n`avait été décidé. En attendant, la procédure de rétractation a été renvoyée au jeudi 05 Février prochain. La question serait de savoir si le juge des référés va donner gain de cause au CGCC alors que du côté de la primature et du ministère des Finances, il est question que le comité de gestion règle cette dette comme toutes les autres. Le montant de la créance du CCC est une broutille pour les structures de la filière qui disposent d`importantes ressources reparties sur plusieurs comptes bancaires à Abidjan.
PAUL KOUDOU