Le président du Conseil d’administration de la coopérative agricole Anouanzè de Kouadiokro, a animé, le lundi 2 février 2009, une conférence de presse au restaurant Las Palmas des Deux Plateaux. Boa Bonzou ne reconnaît pas avoir détourné 85 millions de F CFA.
Le président du Conseil d’administration de la Coopaak n’est pas content. Il a signifié à tous ceux qui l’attaquent, qu’il a opté pour un choix que des gens ne veulent pas comprendre. « J’ai décidé de me retirer dans mes plantations. Mais je constate que je suis attaqué de toute part ces jours-ci. On m’accuse même d’avoir détourné 85 millions de F CFA, on annonce partout que c’est moi qui veux semer le désordre pour gêner le comité de gestion de la filière café-cacao, s’est-il indigné. Pour Boa Bonzou, c’est une diffamation contre sa personne de dire qu’il a détourné 85 millions de F CFA. « Je ne me reconnais pas dans cette affaire. Je crois que c’est moi qui ai installé les comités de surveillance dans la région d’Abengourou pour lutter contre la fuite de nos produits vers les pays voisins. J’ai parcouru toute la région de l’Indénié avec mes propres moyens, pour surveiller notre frontière. Aucune structure de la filière café-cacao ne nous a donné de l’argent. Ce sont 13 millions de F CFA qui sont sortis de mes poches pour faire fonctionner ce comité. Ma bâchée a servi de véhicule de liaison à ce comité. Je suis donc surpris qu’on revienne sur cette affaire, qui avait pourtant été déclarée non lieu par le tribunal d’Abengourou, un an après », a-t-il précisé. Avant de révéler les dispositions qu’il prendra face à cette affaire. « Je dois saisir mon conseil et s’il me le permet, je porterai plainte contre ces calomniateurs», a prévenu Boa Bonzou. Pour ce qui est de sa position vis-à-vis du conseil de gestion de la filière café-cacao, le président de la Coopaak a invité les uns et les autres à se souvenir de l’une de ses déclarations, il y a quelques mois. « Je pense que les gens racontent des ragots. Qu’ils se souviennent que j’ai été le premier producteur de café-cacao de l’Indénié qui a demandé à ses pairs, de soutenir Gilbert Ano N’guessan dès qu’il a été nommé à la tête du comité de gestion de la filière café-cacao. J’ai fait cette déclaration sur l’antenne de la radio locale. Gilbert Ano N’guessan est bien mon frère », a-t-il fait savoir. Boa Bonzou n’attend pas cependant accepter des informations tendancieuses dont l’objectif est de le salir. « Que recherchent les gens ? Mon silence les dérange-t-ils ? Je pense que le président du comité de gestion de la filière café-cacao doit comprendre qu’il n’est pas là pour être caressé. Gilbert Ano N’guessan doit accepter les critiques. C’est pourquoi, je pense qu’il aura intérêt à rencontrer les associations et syndicats qui ont déposé sur sa table un préavis de grève. Il doit discuter que de chercher à opposer les producteurs. Nous sommes déterminés à aller jusqu’au bout et on verra à la date butoir », a-t-il prévenu.. Enfin Boa Bonzou a dit avoir honte aujourd’hui d’être aujourd’hui fils de l’Indénié. « L’Indénié est tombé si bas que Maurice Sawadogo peut parler au nom des producteurs de café –cacao de cette région. Manger à la table d’un roi ne veut pas dire qu’on est roi. Je serais à Abengourou dans deux jours et Maurice Sawadogo va me montrer où sont situées ses plantations. Je me rappelle que c’est seulement l’année dernière que je lui ai donné des cabosses sélectionnées du CNRA d’une valeur de cinq hectares », a-t-il révélé.
Huberson Digbeu
Le président du Conseil d’administration de la Coopaak n’est pas content. Il a signifié à tous ceux qui l’attaquent, qu’il a opté pour un choix que des gens ne veulent pas comprendre. « J’ai décidé de me retirer dans mes plantations. Mais je constate que je suis attaqué de toute part ces jours-ci. On m’accuse même d’avoir détourné 85 millions de F CFA, on annonce partout que c’est moi qui veux semer le désordre pour gêner le comité de gestion de la filière café-cacao, s’est-il indigné. Pour Boa Bonzou, c’est une diffamation contre sa personne de dire qu’il a détourné 85 millions de F CFA. « Je ne me reconnais pas dans cette affaire. Je crois que c’est moi qui ai installé les comités de surveillance dans la région d’Abengourou pour lutter contre la fuite de nos produits vers les pays voisins. J’ai parcouru toute la région de l’Indénié avec mes propres moyens, pour surveiller notre frontière. Aucune structure de la filière café-cacao ne nous a donné de l’argent. Ce sont 13 millions de F CFA qui sont sortis de mes poches pour faire fonctionner ce comité. Ma bâchée a servi de véhicule de liaison à ce comité. Je suis donc surpris qu’on revienne sur cette affaire, qui avait pourtant été déclarée non lieu par le tribunal d’Abengourou, un an après », a-t-il précisé. Avant de révéler les dispositions qu’il prendra face à cette affaire. « Je dois saisir mon conseil et s’il me le permet, je porterai plainte contre ces calomniateurs», a prévenu Boa Bonzou. Pour ce qui est de sa position vis-à-vis du conseil de gestion de la filière café-cacao, le président de la Coopaak a invité les uns et les autres à se souvenir de l’une de ses déclarations, il y a quelques mois. « Je pense que les gens racontent des ragots. Qu’ils se souviennent que j’ai été le premier producteur de café-cacao de l’Indénié qui a demandé à ses pairs, de soutenir Gilbert Ano N’guessan dès qu’il a été nommé à la tête du comité de gestion de la filière café-cacao. J’ai fait cette déclaration sur l’antenne de la radio locale. Gilbert Ano N’guessan est bien mon frère », a-t-il fait savoir. Boa Bonzou n’attend pas cependant accepter des informations tendancieuses dont l’objectif est de le salir. « Que recherchent les gens ? Mon silence les dérange-t-ils ? Je pense que le président du comité de gestion de la filière café-cacao doit comprendre qu’il n’est pas là pour être caressé. Gilbert Ano N’guessan doit accepter les critiques. C’est pourquoi, je pense qu’il aura intérêt à rencontrer les associations et syndicats qui ont déposé sur sa table un préavis de grève. Il doit discuter que de chercher à opposer les producteurs. Nous sommes déterminés à aller jusqu’au bout et on verra à la date butoir », a-t-il prévenu.. Enfin Boa Bonzou a dit avoir honte aujourd’hui d’être aujourd’hui fils de l’Indénié. « L’Indénié est tombé si bas que Maurice Sawadogo peut parler au nom des producteurs de café –cacao de cette région. Manger à la table d’un roi ne veut pas dire qu’on est roi. Je serais à Abengourou dans deux jours et Maurice Sawadogo va me montrer où sont situées ses plantations. Je me rappelle que c’est seulement l’année dernière que je lui ai donné des cabosses sélectionnées du CNRA d’une valeur de cinq hectares », a-t-il révélé.
Huberson Digbeu