Un car de retransmission en direct d’une valeur de 951.712.000 FCFA a été remis par le président de la République, Laurent Gbagbo, à la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI) hier, au siège même de cette institution, sis à Cocody.
Le chef de l’Etat s’est félicité de la réception de cet outil performant que la Côte d’Ivoire a acquis par ses propres moyens. C’est pourquoi, avant d’encourager les responsables de la RTI à faire bon usage de ce car de retransmission en direct, il leurs a conseillé de réaliser de grandes productions culturelles.
“Il faut de grands programmes culturels sur nos chaînes de télévision (…) Notre visage à l’extérieur, c’est la télé et la radio. C’est pourquoi nous vous critiquons. On a des talents, de bons animateurs et de bons citoyens qui peuvent faire de bonnes interventions sur nos chaînes. Continuez à faire des émissions qui instruisent”, a déclaré le président de la République. Pour lui, sous le vocable culture, il ne faut pas seulement voir la culture de la banlieue d’Abidjan. “Ce n’est pas cela uniquement la culture de la Côte d’Ivoire. Il faut valoriser la culture de chaque région du pays”, a-t-il souligné.
A cet effet, Laurent Gbagbo a prevenu qu’avant l’ouverture de l’espace audiovisuel, en Côte d’Ivoire, il faut que la RTI soit représentée dans une dizaine de régions du pays.
“Ce qui est important, c’est de capter la culture de chaque région. J’ai demandé au ministre de l’Intérieur de créer une dizaine de régions. Il y aura une antenne de la RTI dans chaque région pour mieux faire la promotion des valeurs culturelles. Il faut une télévision qui réconcilie tous les Ivoiriens. Ainsi, personne ne sera frustré. L’égalité de tous les fils de la Côte d’Ivoire devant la télévision, pour moi, ce sera la plus grande réforme”, a indiqué le chef de l’Etat.
Par ailleurs, le président de la République a promis la création d’une nouvelle maison de la RTI à Yamoussoukro.
“Il faut qu’on pense à une nouvelle maison de la RTI. Cet édifice planté là depuis 1963 est aujourd’hui vétuste. Il nous faut aller de l’avant. Dans le cadre du transfert de la capitale à Yamoussoukro, je vous donnerai un terrain pour la construction d’une nouvelle maison de la RTI”, a promis Laurent Gbagbo, qui a clos ses propos par un hommage à titre posthume à son “ami intime et frère”, Jérôme Diégou Bailly, décédé le dimanche 1er février 2009 à Tunis.
Le ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané a, pour sa part, remercié le chef de l’Etat qui, à travers la remise de ce car, contribue à l’indépendance de la RTI. Une action qui, a-t-il relevé, s’inscrit dans le cadre du financement du programme d’urgence de la RTI entièrement réalisé par la Côte d’Ivoire.
Ce car de retransmission en direct atterrit à la RTI après deux flow away offerts par le président de la République. Aussi, Pierre Brou Amessan, DG de cette institution étatique, a tenu d’abord à lui dire merci pour ce “baume au cœur”, avant de lui soumettre quelques préoccupations. “Concernant le taux de couverture nationale, sur 26 centres émetteurs, 20 sont fonctionnels au cinquième de leur capacité. Les 6 autres centres sont en voie de réhabilitation. Au plan de la production, les installations, l’équipement et le matériel de travail sont dans un état de vieillissement et de délabrement très avancé.
Au plan financier, la RTI est confrontée à de graves difficultés qui se traduisent par un niveau de dettes de plus de 15 milliards FCFA et des avoirs quasi nuls”, a égréné le DG de la RTI.
Selon lui, pour que son institution puisse être à la hauteur de la libéralisation prochaine du paysage audiovisuel, de la numérisation et des élections à venir, il lui faut le soutien de l’Etat, notamment l’annulation de la dette fiscale qui est de l’ordre de 9 milliards FCFA.
Sérikpa Benson
Le chef de l’Etat s’est félicité de la réception de cet outil performant que la Côte d’Ivoire a acquis par ses propres moyens. C’est pourquoi, avant d’encourager les responsables de la RTI à faire bon usage de ce car de retransmission en direct, il leurs a conseillé de réaliser de grandes productions culturelles.
“Il faut de grands programmes culturels sur nos chaînes de télévision (…) Notre visage à l’extérieur, c’est la télé et la radio. C’est pourquoi nous vous critiquons. On a des talents, de bons animateurs et de bons citoyens qui peuvent faire de bonnes interventions sur nos chaînes. Continuez à faire des émissions qui instruisent”, a déclaré le président de la République. Pour lui, sous le vocable culture, il ne faut pas seulement voir la culture de la banlieue d’Abidjan. “Ce n’est pas cela uniquement la culture de la Côte d’Ivoire. Il faut valoriser la culture de chaque région du pays”, a-t-il souligné.
A cet effet, Laurent Gbagbo a prevenu qu’avant l’ouverture de l’espace audiovisuel, en Côte d’Ivoire, il faut que la RTI soit représentée dans une dizaine de régions du pays.
“Ce qui est important, c’est de capter la culture de chaque région. J’ai demandé au ministre de l’Intérieur de créer une dizaine de régions. Il y aura une antenne de la RTI dans chaque région pour mieux faire la promotion des valeurs culturelles. Il faut une télévision qui réconcilie tous les Ivoiriens. Ainsi, personne ne sera frustré. L’égalité de tous les fils de la Côte d’Ivoire devant la télévision, pour moi, ce sera la plus grande réforme”, a indiqué le chef de l’Etat.
Par ailleurs, le président de la République a promis la création d’une nouvelle maison de la RTI à Yamoussoukro.
“Il faut qu’on pense à une nouvelle maison de la RTI. Cet édifice planté là depuis 1963 est aujourd’hui vétuste. Il nous faut aller de l’avant. Dans le cadre du transfert de la capitale à Yamoussoukro, je vous donnerai un terrain pour la construction d’une nouvelle maison de la RTI”, a promis Laurent Gbagbo, qui a clos ses propos par un hommage à titre posthume à son “ami intime et frère”, Jérôme Diégou Bailly, décédé le dimanche 1er février 2009 à Tunis.
Le ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané a, pour sa part, remercié le chef de l’Etat qui, à travers la remise de ce car, contribue à l’indépendance de la RTI. Une action qui, a-t-il relevé, s’inscrit dans le cadre du financement du programme d’urgence de la RTI entièrement réalisé par la Côte d’Ivoire.
Ce car de retransmission en direct atterrit à la RTI après deux flow away offerts par le président de la République. Aussi, Pierre Brou Amessan, DG de cette institution étatique, a tenu d’abord à lui dire merci pour ce “baume au cœur”, avant de lui soumettre quelques préoccupations. “Concernant le taux de couverture nationale, sur 26 centres émetteurs, 20 sont fonctionnels au cinquième de leur capacité. Les 6 autres centres sont en voie de réhabilitation. Au plan de la production, les installations, l’équipement et le matériel de travail sont dans un état de vieillissement et de délabrement très avancé.
Au plan financier, la RTI est confrontée à de graves difficultés qui se traduisent par un niveau de dettes de plus de 15 milliards FCFA et des avoirs quasi nuls”, a égréné le DG de la RTI.
Selon lui, pour que son institution puisse être à la hauteur de la libéralisation prochaine du paysage audiovisuel, de la numérisation et des élections à venir, il lui faut le soutien de l’Etat, notamment l’annulation de la dette fiscale qui est de l’ordre de 9 milliards FCFA.
Sérikpa Benson
