Selon Rfi et France 24, le maire d’Antanarivo, Andry Rajoelina, a été destitué mardi. Le ministère malgache de l’Intérieur a pris un arrêté qui a remplacé la direction de la capitale par une délégation spéciale. «On a voulu notifier (la décision) au maire, mais il n’était pas là», a annoncé à la presse le préfet d’Antanarivo, Edmond Rakatomavo. Qui a ajouté : «il a fallu prendre une ordonnance pour que les membres de la délégation spéciale puissent entrer dans les bureaux».
Le préfet n’a pas donné les raisons de la destitution de Andry Rajoelina. Il a toutefois mentionné des «manquements» dans la conduite de la mission de la commune, notamment en ce qui concerne la gestion des ordures. Le nouvel administrateur de la capitale malgache, Guy Randrianarisoa, n’est pas un novice dans la gestion communale. Ancien secrétaire général de la mairie d’Antanarivo, il a été conseiller spécial du maire destitué Andry Rajoelina pendant les cinq mois qui ont suivi son élection en décembre 2007. «Moi, je ne fais pas de politique (…), j’ai été nommé simplement pour gérer», a souligné Guy Randrianarisoa. La destitution du maire d’Antanarivo est intervenue quelques heures après qu’il a déclaré à ses partisans, réunis sur la place du 13 mai, la publication samedi de son «gouvernement» de transition. Lundi, Andry Rajoelina avait déposé une demande officielle de destitution du président malgache, Marc Ravalomanana. Ce dernier réaffirmait d’ailleurs qu’il demeurait le Chef de l’Etat.
Au cours d’une conférence de presse tenue, hier, à son domicile le maire déchu a appelé ses partisans à se retrouver aujourd’hui devant la mairie, sans préciser l’heure du rassemblement. «Nous allons prouver (…) que nous sommes unis pour contester la décision du ministre». Interrogé sur son éventuelle arrestation, il a répondu ne pas avoir peur d’être arrêté.
La semaine dernière, à l’appel d’Andry Rajoelina contre le gouvernement, 20 000 manifestants se sont rassemblés à la place du 13 mai. Le meeting a dégénéré en émeutes et pillages. Bilan, 68 morts dans le pays, selon la gendarmerie.Rajoelina avait porté sur la place publique le ressentiment de nombreux Malgaches à l’encontre du Président Ravalomanna. Mais au fil des jours, le mouvement qu’il a initié s’essouffle. Lundi et mardi, les deux rassemblements n’ont pas autant mobilisé que les précédents. Il faut le rappeler, le bras de fer entre le maire destitué et le Chef de l’Etat s’est véritablement durci en décembre. A la suite de la fermeture de la télévision du maire par les autorités.
Ernest Aka simon
Le préfet n’a pas donné les raisons de la destitution de Andry Rajoelina. Il a toutefois mentionné des «manquements» dans la conduite de la mission de la commune, notamment en ce qui concerne la gestion des ordures. Le nouvel administrateur de la capitale malgache, Guy Randrianarisoa, n’est pas un novice dans la gestion communale. Ancien secrétaire général de la mairie d’Antanarivo, il a été conseiller spécial du maire destitué Andry Rajoelina pendant les cinq mois qui ont suivi son élection en décembre 2007. «Moi, je ne fais pas de politique (…), j’ai été nommé simplement pour gérer», a souligné Guy Randrianarisoa. La destitution du maire d’Antanarivo est intervenue quelques heures après qu’il a déclaré à ses partisans, réunis sur la place du 13 mai, la publication samedi de son «gouvernement» de transition. Lundi, Andry Rajoelina avait déposé une demande officielle de destitution du président malgache, Marc Ravalomanana. Ce dernier réaffirmait d’ailleurs qu’il demeurait le Chef de l’Etat.
Au cours d’une conférence de presse tenue, hier, à son domicile le maire déchu a appelé ses partisans à se retrouver aujourd’hui devant la mairie, sans préciser l’heure du rassemblement. «Nous allons prouver (…) que nous sommes unis pour contester la décision du ministre». Interrogé sur son éventuelle arrestation, il a répondu ne pas avoir peur d’être arrêté.
La semaine dernière, à l’appel d’Andry Rajoelina contre le gouvernement, 20 000 manifestants se sont rassemblés à la place du 13 mai. Le meeting a dégénéré en émeutes et pillages. Bilan, 68 morts dans le pays, selon la gendarmerie.Rajoelina avait porté sur la place publique le ressentiment de nombreux Malgaches à l’encontre du Président Ravalomanna. Mais au fil des jours, le mouvement qu’il a initié s’essouffle. Lundi et mardi, les deux rassemblements n’ont pas autant mobilisé que les précédents. Il faut le rappeler, le bras de fer entre le maire destitué et le Chef de l’Etat s’est véritablement durci en décembre. A la suite de la fermeture de la télévision du maire par les autorités.
Ernest Aka simon