C’est demain que s’ouvre à Adzopé, un atelier sur la définition d’une approche durable de lutte contre les maladies et ravageurs du cacaoyer.
Les maladies et ravageurs du cacaoyer sévissent dans toutes les régions de production. Et menacent les rendements. Au niveau des maladies, la plus répandue en Côte d’Ivoire est la pourriture brune des cabosses causée par Phytophtora sp. Cette maladie a pris de l’ampleur depuis l’apparition de Phytophtora megakarya. Dans certaines régions, les pertes dues à cette maladie varient entre 30 et 45 % , selon les recherches du CNRA. Pour préserver alors le revenu de tous les acteurs en général et des producteurs en particulier, la lutte contre les mirides et a pourriture brune demeure une priorité nationale. Ainsi, le FDPCC (Fonds de Développement et de Promotion des Activités des Producteurs de Café-Cacao), dans le souci de sécuriser les revenus des producteurs de cacao, initie chaque année et ce depuis 2002, une campagne de traitement de vergers de cacaoyers dénommés « opération phytosanitaire ». Cette action de protection phytosanitaire ne touche qu’environ 300.000 hectares chaque année, soit environ 15% des superficies. Les différentes approches utilisées par le FDPCC pour améliorer le taux de couverture n’ont pas toujours donné satisfaction. Les résultats sont restés en deçà des prévisions. La définition d’une nouvelle approche de la protection phytosanitaire du verger ivoirien de cacaoyers impliquant les producteurs et partenaires à toutes les étapes du processus de lutte contre les maladies et ravageurs du cacaoyer, trouve donc sa justification dans l’atelier qui s’ouvre demain à Adzopé.
H.D
Les maladies et ravageurs du cacaoyer sévissent dans toutes les régions de production. Et menacent les rendements. Au niveau des maladies, la plus répandue en Côte d’Ivoire est la pourriture brune des cabosses causée par Phytophtora sp. Cette maladie a pris de l’ampleur depuis l’apparition de Phytophtora megakarya. Dans certaines régions, les pertes dues à cette maladie varient entre 30 et 45 % , selon les recherches du CNRA. Pour préserver alors le revenu de tous les acteurs en général et des producteurs en particulier, la lutte contre les mirides et a pourriture brune demeure une priorité nationale. Ainsi, le FDPCC (Fonds de Développement et de Promotion des Activités des Producteurs de Café-Cacao), dans le souci de sécuriser les revenus des producteurs de cacao, initie chaque année et ce depuis 2002, une campagne de traitement de vergers de cacaoyers dénommés « opération phytosanitaire ». Cette action de protection phytosanitaire ne touche qu’environ 300.000 hectares chaque année, soit environ 15% des superficies. Les différentes approches utilisées par le FDPCC pour améliorer le taux de couverture n’ont pas toujours donné satisfaction. Les résultats sont restés en deçà des prévisions. La définition d’une nouvelle approche de la protection phytosanitaire du verger ivoirien de cacaoyers impliquant les producteurs et partenaires à toutes les étapes du processus de lutte contre les maladies et ravageurs du cacaoyer, trouve donc sa justification dans l’atelier qui s’ouvre demain à Adzopé.
H.D