Une affaire d'argent secoue en ce moment, la Direction des Examens et Concours (Dexc). Ses locaux ont été assiégés hier, par des enseignants, pour des indemnités de correction non encore payées. Il y a encore de la grogne à l'enseignement technique et à la formation professionnelle. Depuis hier, les Enseignants ont engagé un mouvement d'ensemble au Plateau. Ils réclament le paiement des indemnités de correction au titre de l'année académique 2007-2008. "Nos indemnités devraient être payées avant le mois de décembre 2008, comme cela se fait habituellement", selon un enseignent -qui a requis l'anonymat-, sur les lieux de réclamation.
Qui a informé, par la suite, que la tutelle, c'est-à-dire, le ministère de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle leur a déjà répondu qu'il n'y a pas d'argent dans la caisse. Par conséquent, ils (les enseignants) devraient prendre leur mal en patience.
Mais c'est sans compter avec ceux qui crient famine. Pour se faire entendre par les autorités compétentes, les révoltés ont pris d'assaut les locaux de la Direction des Examens et Concours (Dexc), hier matin. Le directeur de la Dexc, M. Koffi Bertin, l'a échappé belle.
A l'arrivée des enseignants mécontents, il n'était pas dans son bureau. Comme par enchantement. Mais cela n'a pas dissuadé les revendicateurs à poursuivre leur action d'occupation des locaux de ladite direction. Bien au contraire. Ils ont délogé les agents en poste et bloqué le travail, en fermant tous les bureaux. Pendant combien de temps cette situation va-t-elle durer ? Que se passera-t-il si les grognons n'obtiennent pas satisfaction ? Leur syndicat prendra-t-il la relève pour engager un bras de fer avec la tutelle, comme cela a souvent été le cas ? "Pour le moment, nous agissons en tant qu'enseignants et non en tant que syndicalistes", a précisé notre interlocuteur. Affaire à suivre.
Frimo D. Koukou
koukoudf@yahoo.fr
Qui a informé, par la suite, que la tutelle, c'est-à-dire, le ministère de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle leur a déjà répondu qu'il n'y a pas d'argent dans la caisse. Par conséquent, ils (les enseignants) devraient prendre leur mal en patience.
Mais c'est sans compter avec ceux qui crient famine. Pour se faire entendre par les autorités compétentes, les révoltés ont pris d'assaut les locaux de la Direction des Examens et Concours (Dexc), hier matin. Le directeur de la Dexc, M. Koffi Bertin, l'a échappé belle.
A l'arrivée des enseignants mécontents, il n'était pas dans son bureau. Comme par enchantement. Mais cela n'a pas dissuadé les revendicateurs à poursuivre leur action d'occupation des locaux de ladite direction. Bien au contraire. Ils ont délogé les agents en poste et bloqué le travail, en fermant tous les bureaux. Pendant combien de temps cette situation va-t-elle durer ? Que se passera-t-il si les grognons n'obtiennent pas satisfaction ? Leur syndicat prendra-t-il la relève pour engager un bras de fer avec la tutelle, comme cela a souvent été le cas ? "Pour le moment, nous agissons en tant qu'enseignants et non en tant que syndicalistes", a précisé notre interlocuteur. Affaire à suivre.
Frimo D. Koukou
koukoudf@yahoo.fr