« Nous avons de grandes reformes à entreprendre pour rendre efficace la santé des Ivoiriens. Nous avons voté la loi de l’AMU (Assurance maladie universelle) mais elle n’a pas été appliquée parce qu’il y a eu la guerre ». Hier, mercredi, devant un parterre de spécialistes de la santé bucco-dentaire, le chef de l’Etat a justifié la non mise en œuvre de l’AMU. C’était au cours de la cérémonie d’ouverture du 3ème Congrès dentaire international au Palais de la culture. Puis, il a révélé que le projet allait enfin être exécuté : «Nous allons faire l’AMU quand il y aura la paix. Ce sera notre première grande reforme ». L’AMU sera, selon lui, une « bouée de sauvetage » aux problèmes de santé. Le Président Gbagbo a par ailleurs annoncé d’autres grandes reformes en vue : le renforcement de la formation des praticiens, l’ouverture d’une ligne de crédit afin de permettre aux praticiens d’acquérir des instruments pour s’installer et la fabrication d’une usine pharmaceutique. « Nous vivons quasiment dans la poubelle à Abidjan » a regretté le chef de l’Etat, avant de promettre : «Nous allons faire la guerre à l’insalubrité, faire en sorte que les Ivoiriens vivent dans un environ sain». Séance tenante, il a enjoint le Dr Allah Kouadio Remi, ministre de la Santé et de l’Hygiène publique de faire la guerre aux « médicaments par terre ».
Peu avant lui, le Pr Yolande Gnagne-Koffi, présidente du comité d’organisation, avait rappelé les enjeux de ce congrès : améliorer la santé bucco-dentaire, réviser la stratégie préventive en donnant la priorité à des soins curatifs et de meilleure qualité. Président de l’AOSCI (Association des Odontologistes et Stomatologistes), Dr Alain Diaha, a, pour sa part, souligné que cette structure a pour mission de promouvoir la santé bucco-dentaire des populations, de sensibiliser à l’hygiène bucco-dentaire, et de favoriser la recherche postuniversitaire. «Pendant 3 jours, ce congrès verra des experts d’Afrique et d’Europe confronter leurs expériences », a-t-il ajouté. Quand Dr Denis Bourgeois, relevait, au nom du GADEF( Groupe des Associations dentaires francophones), la nécessité de promouvoir la santé bucco-dentaire. Enfin, le ministre Allah Kouadio a remarqué que ce congrès est la réduction visible de l’impact des pathologies dentaires sur la santé. Les travaux de ce congrès, qui bénéficie de l’appui d’Unilever, se dérouleront au Golf Hôtel où ils s’achèveront le 7 février.
Y. Sangaré
Peu avant lui, le Pr Yolande Gnagne-Koffi, présidente du comité d’organisation, avait rappelé les enjeux de ce congrès : améliorer la santé bucco-dentaire, réviser la stratégie préventive en donnant la priorité à des soins curatifs et de meilleure qualité. Président de l’AOSCI (Association des Odontologistes et Stomatologistes), Dr Alain Diaha, a, pour sa part, souligné que cette structure a pour mission de promouvoir la santé bucco-dentaire des populations, de sensibiliser à l’hygiène bucco-dentaire, et de favoriser la recherche postuniversitaire. «Pendant 3 jours, ce congrès verra des experts d’Afrique et d’Europe confronter leurs expériences », a-t-il ajouté. Quand Dr Denis Bourgeois, relevait, au nom du GADEF( Groupe des Associations dentaires francophones), la nécessité de promouvoir la santé bucco-dentaire. Enfin, le ministre Allah Kouadio a remarqué que ce congrès est la réduction visible de l’impact des pathologies dentaires sur la santé. Les travaux de ce congrès, qui bénéficie de l’appui d’Unilever, se dérouleront au Golf Hôtel où ils s’achèveront le 7 février.
Y. Sangaré