Les coopératives, associations, syndicats et porte-paroles de la filière café-cacao, le binôme de l’économie ivoirienne n’ont pas fini de se donner des coups de poing. Un groupe à la MACA (Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan) que des hommes s’élèvent et crient à la mise à mort de l’actuel Président de Gestion du comité, en fait, habilité à poursuivre les activités de la BCC, FDPCC, RCCC qui sont soupçonnés d’avoir puisé dans les caisses de l’Etat. Tout est dit. Mais des révélations amènent à croire que si Amouzou, Tapé Doh, Angelique Killi d’autres pontes de la filière ont (ils ont jusque là, la présomption d’innocence), les coopératives du Café Cacao ont pu toucher de l’argent. Nos investigations nous y reviendrons avec photos de transaction avec chèques à l’appui démontrent que beaucoup ont mangé dans la filière. Certains y sont rentrés, les pieds et mains joints. Des milliards ont circulé. Tant que les dirigeants du FRC, BCC, et autres étaient en liberté, l’argent circulait. Des coopératives fictives pouvaient se permettre, nos enquêtes nous l’ont prouvé, d‘élever la voix. On n’a jamais su qui était qui. Nous révélait, il y a peu, un expert ivoirien. Les membres des coopératives qui réclament des fonds sont celles là même qui ont conduit leurs responsables à la MACA. En attendant d’avoir des preuves des banques (j’aurai bientôt les numéros de série), ils ont tout souillé. L’objectif : le nouvel homme qui gère la filière. A peine nommé, il a été le petit bébé d’un chantage. Déjà qu’on réclame sa démission. Pourtant, il n’a pas fini de faire l’état des lieux. Trop ! Diront certains. C’est qu’Anoh Gilbert est dans une nébuleuse dans laquelle des milliards ont été perdus. Ceux qui les ont entre leur gorge réclament son départ. En fait le secret du Café Cacao ne doit pas arriver à Wassakara.
T.B.T
T.B.T
