Le président de la Fédération ivoirienne de football (Fif) et du comité d’organisation de la première édition du championnat d’Afrique des nations des locaux (Cochan 2009) de la Confédération africaine de football (Caf) est en train de réussir son pari d’impliquer tous les Ivoiriens dans la fête. Après un tour à l’Etat-major des armées, à l’Assemblée nationale et avoir reçu le ministre de l’Intérieur, l’Alliance des jeunes patriotes de Charles Blé Goudé, il a convié hier, la jeunesse des partis du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) au siège du Cochan, à Biétry. Kouadio Konan Bertin (KKB, Jpdci) ; Yayoro Karamoko (Jrdr), Séraphin Yao (Judpci) et Siméon Kpangni (Jmfa) n’ont pas manqué de manifester, à cette occasion, leur adhésion à cette manifestation sportive. «C’est avant tout un rassemblement de la jeunesse qui dépasse les clivages politiques. Il faut que nous démontrions que nous avons dépassé la crise en allant communier aux stades. Montrer que nous sommes unis», a indiqué leur porte-parole, Yayoro Karamoko. Pour le président Jacques Anouma, il s’agit d’un soutien de taille. «Votre présence me rassure. C’est le signe qu’il y a surtout beaucoup d’Ivoiriens qui comprennent le bien-fondé d’une telle compétition», selon le premier responsable du football ivoirien. Non sans rappeler le thème de ce grand rassemblement africain : «la réconciliation nationale».
C’est qu’à l’origine, cette coupe d’Afrique des nations était prévue pour intervenir après les élections présidentielles pour recoller définitivement les morceaux laissés par la longue crise. Malheureusement, c’est l’inverse qui se produit. Peu importe, M. Anouma souhaiterait que ce Chan puisse permettre aux Ivoiriens de renforcer leurs liens de fraternité et d’amitié avant d’aller aux élections. «Dans tous les cas, nous avons deux défis majeurs à relever. Celui de l’organisation avec une grande mobilisation et ça, la Côte d’Ivoire seule a le secret et peut le réussir. Ensuite, remporter le trophée. Ce sera dur, mais nous ferons tout pour le garder ici», assure Anouma.
Paul Bagnini
C’est qu’à l’origine, cette coupe d’Afrique des nations était prévue pour intervenir après les élections présidentielles pour recoller définitivement les morceaux laissés par la longue crise. Malheureusement, c’est l’inverse qui se produit. Peu importe, M. Anouma souhaiterait que ce Chan puisse permettre aux Ivoiriens de renforcer leurs liens de fraternité et d’amitié avant d’aller aux élections. «Dans tous les cas, nous avons deux défis majeurs à relever. Celui de l’organisation avec une grande mobilisation et ça, la Côte d’Ivoire seule a le secret et peut le réussir. Ensuite, remporter le trophée. Ce sera dur, mais nous ferons tout pour le garder ici», assure Anouma.
Paul Bagnini