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Sport Publié le vendredi 6 février 2009 | Fraternité Matin

Tennis(Futures 1)/Valentin Sanon : “Je me battrai jusqu’au bout”

Après avoir expédié le Canadien, Pierre-Ludovic Duclos (340è) (6/2 ; 6/1) hier, en huitièmes de finale, Valentin Sanon (537è), le seul rescapé ivoirien du tournoi international de tennis du Port d’Abidjan (Futures 1), qui réunit une trentaine de nationalités de tous les continents affronte aujourd’hui, en quarts de finale, le Français, Philippe De Bonnevie (464è) sur le court central du centre Arthur Ashe, à l’Hôtel Ivoire. Deux matches, deux victoires. Dans quel état d’esprit vous trouvez-vous à quelques minutes de la rencontre des quarts de finale contre De Bonne vie?
Je me sens très bien. Physiquement et mentalement, je suis prêt à aller jusqu’au bout. En plus, je me sens vraiment à la maison avec le soutien du public et je ne peux que foncer. Je ne connais pas particulièrement mon adversaire. Mais nous sommes en compétition et je dois gagner. C’est tout ce qui me préoccupe. Valentin Sanon s’attendait-il à un tel parcours?
J’avoue que je me suis préparé pour gagner ce tournoi. Aligner deux victoires de suite, c’est réconfortant. Je pense que c’est un bon parcours. Mais en même temps, je me dis que rien n’est encore fait. Il faut tenir jusqu’à dimanche pour la finale et je veux continuer d’y aller avec ce charmant public qui me donne des ailes depuis le début du tournoi. Je me sens vraiment à la maison.
Comment Sanon a-t-il préparé ce rendez-vous?
D’abord, j’ai commencé par une préparation physique à Toulouse, en France. Puis, je suis allé parfaire tout cela en Angleterre avec le soutien de la Fédération ivoirienne de tennis.
Vous étiez six Ivoiriens au départ, il ne reste plus que vous. Quelles explications pouvez-vous donner face à cette situation?
J’ai mal au cœur. C’est dramatique. Ça veut dire que Valentin Sanon est tout seul pour représenter un pays comme la Côte d’Ivoire. Derrière, il n’y a rien. Je trouve inadmissible que nous soyons à domicile et qu’on ne puisse pas envahir les courts. Imaginez des Ivoiriens sur tous les courts dans cette compétition, ça donnerait plus de piment à cette fête. Cette situation doit interpeller chacun de nous afin qu’on se penche sérieusement sur l’avenir du tennis ivoirien. Ce n’est pas le potentiel qui manque. Dans tous les cas, cela me révolte et me pousse à me surpasser pour sauver la face.



Propos recueillis par Paul Bagnini
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