Une semaine après le lancement de l’opération de reconstitution des registres de l’état civil à Divo, la reconstitution proprement dite n’a pas encore commencé. C’est ce qu’a déclaré le sous-préfet central de la localité, Bertin Tétiali Zézé. Et d’indiquer que pour le moment, ce sont les travaux préparatoires qui ont effectivement démarré et que Unops qui est chargé d’exécuter le projet est en train d’abattre du travail dans ce sens. Pour lui, l’opération de reconstitution de l’état civil est un processus ... avec des étapes. Au niveau de Divo, poursuit le sous-préfet, conformément aux textes en vigueur relatifs à cette opération, il a déjà mis sur pied la commission de reconstitution composée d’élus, de chefs de village, des représentants de la Commission locale de supervision de l’identification (Clsi) et de l’Office national d’identification (Oni). Le sous-préfet en est le président. Mais selon Bertin Zézé Tétiali, la commission ne fonctionne pas encore. Tous les registres, affirme-t-il, ne sont pas concernés par cette reconstitution. La commission qu’il préside ne pourra travailler qu’après l’étape des affichages des registres à constituer. Une campagne sera organisée pour informer ceux qui sont concernés par cette opération. Il révèle qu’à Divo, il y a près de 4000 registres et que dans un registre de 50 feuillets, si 3 sont détruits, l’ensemble de ce registre est reconstitué. Il attend donc que Unops finisse le travail qui lui a été confié pour démarrer véritablement l’opération de reconstitution des registres de l’état civil dans sa sous-préfecture.
Soumaïla Bakayoko
Correspondant régional
Soumaïla Bakayoko
Correspondant régional