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Politique Publié le vendredi 6 février 2009 | Le National

Attaque de l`ouest - le grand mensonge

Septembre 2002 Février 2008. Huit (8) ans que les jours passent en Côte d’Ivoire et se ressemblent. Des actes ont été posés, des accords ont été signés, des reniements, constatés, des alliances scellées… Début et durée d’une crise qui n’en finit pas. Un tableau sombre qui cache un mensonge. Un gros. Suivez
« Nous sommes rassurés qu’avec OUAGA IV, c’est fini pour la crise en Côte d’Ivoire.
Nous allons ensemble, la main dans la main, dans le courant du mois de février, poser des actes décisifs qui mettront un terme définitif à la crise en Côte d’ Ivoire. ‘’Ces propos ont été tenus par le ministre Amani N’guessan, Ministre de la Défense avant-hier mardi à l’issue d’une rencontre avec le Premier Ministre Soro Guillaume à Bouaké. Le patron de la Défense ivoirienne n’a pas manqué de renchérir avançant que, « aujourd’hui, il n’est plus question de FAFN, ni de FANCI, ni d’ennemi. Nous parlons entre Ivoiriens et nous avons compris que la paix est irréversible en Côte d’Ivoire. Il ne faut pas jouer au plus malin en faisant des obstacles ici et là. C’est fini cela et nous cherchons comment réduire les difficultés pour sortir notre pays de la crise ».
Bizarre que M. Amani N’guessan ait fini avec la crise en même temps qu’il cherche à trouver les moyens de la réduire. Si le haut fonctionnaire cherchait, à cette rencontre de Bouaké, à minimiser le bain de sang de Man, trois (3) morts. Il s’est trompé. La veille, effectivement, des éléments des Forces Nouvelles s’étaient affrontés. D’aucuns ont évoqué un ‘’banal fait divers » quand les anciens – rebelles soutenaient une attaque extérieure pointant du doigt des dissidents à la solde du Major IB qui, depuis longtemps, revendique la paternité de la rébellion déclenchée le 19 septembre 2002. Le ministre soutient l’entente entre FANCI et FAFN. Faut-il le croire ?
L’HEURE D’UNE RECONCILIATION
Que les Forces Armées Nationales de Côte d’Ivoire (FANCI) et les Forces Armées Nationales des Forces Nouvelles soient réconciliées. Tel est le souhait de tout Ivoirien épris de paix. Ne nous méprenons pas sur la situation. Les deux Forces se sont combattues. Il y a eu des morts de part et d’autres. De Marcoussis à Ouagadougou (Burkina Faso), la réunification des Armées a, toujours été objet de discussion. Les galons acquis au Nord devront être confirmés au Sud loyaliste. De sorte que des caporaux se retrouvent Commandant de leurs chefs d’avant rébellion. Point d’achoppement qui ne résiste pas à la rancune, la jalousie et au regret. Encore que le souvenir des amis tombés au front reste tenace. La vengeance s’ensuit ici avec des ailes ensanglantées. Rappels de solde pour les uns, statu quo pour les autres. Voici ce qui fait grincer les dents. Les rencontres entre hommes en treillis ne sont que des séances de travail qui rapportent gros aux participants. Les soldats de rang sont laissés pour compte pendant que les officiers s’en mettent plein les proches. Cela est valable pour le ‘’Gbagboland’’ que le ‘’Soroland’’. L’argent, le nerf de la guerre, n’est pas prêt de rester dans les coffres. Le jeu en vaut la chandelle tant il s’agit de milliards.
LE PETIT JEU QUI RAPPORTE GROS
FANCI – FAFN sont Forces opposées. Il s’agit de deux armées pour un même pays. Bien plus : il y a deux (2) Chefs d’Etat Major. Le Général Mangou qui a vite gravi les grades pour devenir Général Soumaila Bakayoko, patrons des FAFN. Des deux, qui deviendra le patron de l’Armée Réunifiée si jamais un jour il en existe une. Un problème auquel il faudra trouver une parade ? Leurs subalternes ne se posent pas cette question. Pour eux, l’essentiel est de soutirer le maximum d’argent aux autorités. Au sud comme au Nord, on réclame de l’argent à coups de kalachnikov. ‘’Haut les Cœurs’’ au Sud, ‘’prime de Savon’’ au Nord. A chaque fois, le jeu a rapporté gros. Au Sud, les policiers payés, les gendarmes donnent de la voix. A peine sont-ils passés à la caisse que les militaires réclament leur dû. Les agents des eaux sont toujours de la partie. Le scénario est le même au Nord où hommes en treillis et dozos se disputent les fonds du ‘’Soroland’’. Aucun des protagonistes ne veut renoncer à ses privilèges. Ses privilèges obtenus par la force des armes. Au Sud, on bloque les deux ponts, au Nord, on se tire dessus, évoquent une attaque extérieure. Les miliciens où force d’autodéfense ont le ventre creux. Tout peut advenir. surtout les que les politiciens entretiennent le flou. Assit sur des milliards.
ELECTIONS, SORO ET GBAGBO
Les élections ? Tout le monde en parle. Les dates indiquées sont pas la suite reculées. Les uns et les autres ne sont pas prêts pour les Ivoiriens. Que ce soit à l’ONUCI, à la CEI que dirige Beugre, Mambé, il est clair que plus la situation perdure, mieux on s’en sort financièrement. Le feu du village a une très bonne idée de ce qu’il peut puiser dans la poubelle. Il sait et voit les dits « plus malins que lui » jouer, des mains, dans des coffre-fort auxquels lui n’a pas accès. Le P.M. Soro Guillaume a, pour lui, la chance de bénéficier d’un budget d’une quarantaine de milliards au Sud de même qu’un chèque blanc au Sud au Nord et à l’ouest. Aucun chiffre ne peut être donc connu. Non candidat aux prochaines élections, qu’elles se tiennent ou pas, ne lui fait ni chaud, ni froid. Le chef de l’Etat, SEM. Laurent Gbagbo n’est ‘‘bras dessus, bras dessous’’ avec celui qui l’a attaqué. Tant que la situation perdure. Un mandat obtenu, selon lui de ‘’façon calamiteuse’’. Des profiteurs très bien à l’aise pour soutenir qu’il ne faut pas précipiter les choses. Pour ces derniers, il est inconscient de tout précipiter alors que leurs mentors (Soro et Gbagbo) soutiennent qu’il est impérieux de tout mettre en œuvre afin que les élections se tiennent au plus tôt. Une autre supercherie qui ne dit pas son nom. Ces deux hommes et leurs partenaires qui sont des Stratèges politiques ont compris, tout compris. Il est impérieux de maintenir les « mangeurs dans la poubelle » dans le suspens.
LES DINDONS DE LA FARCE PDCI-RDA
Ils sont nombreux, moins nombreux, selon le président Gbagbo, que ceux qui profitent de la guerre. Le peuple attend les élections pour sanctionner. Le président Bedié veut revenir à un pouvoir malencontreusement perdu. Il ne l’a pas voulu. Ce coup d’Etat de 1999 lui a pleinement donné raison lorsqu’il écrivait dans « LES CHEMINS DE MA VIE » que « je n’ai pas d’ami, j’ai des suiveurs ». L’histoire lui aura donné raison. Il veut revenir au pouvoir ? ‘’ Le National’’ en parlera bientôt. Reste qu’il est comme Alassane Dramane Ouattara de ceux qui attendent que le pouvoir FPI leur dresse un tapis rouge pour le palais. Il y a mensonge. ‘’Assis dans un doux canapé, devant la télévision, libre pour une chaise à autrui’’. Voilà ce que disait le Baron la croix. Il avait raison ‘’ Le faux ne justifie pas le manque de vérité’’ Les spéculations sur la résolution de la crise ivoirienne ne constitue qu’un gros mensonge.
LE MENSONGE
Tous se mentent, se fréquentent pourtant, réalisent des rêves nés de leurs enfance. Leur comportements, leurs accolades ne sont que mensonges. Wattao, Blé Goudé, Bictogo, Tagro, Bedié, Ado, Soro, Gbagbo… Il y a plus plusieurs cas. Ils tiennent à nous donner l’idée d’une République. Faux ! La Côte d’Ivoire est dans une impasse. Il reste à l’Ouest qui l’en sortira. Au Nord à l’Ouest comme au Centre au centre, aucun Com-zone ne renoncera. Certes que ‘’bien mal ne profite jamais » mais bien acquis indûment, bien protège peut produire des fruits’’. Lesquels ? La course entre la vérité et le mensonge montre le chemin.



Traoré Bourahima Teguere
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