Cela fait trois (03) ans que Banzio Dagobert dirige le département du ministère des Sports et Loisirs en remplacement du Général Michel Gueu. Sa nomination avait été bien accueillie dans le milieu sportif et suscité des espoirs. Malheureusement sa gestion tant au plan financier qu’humain est vivement décriée par des agents de son ministère et de nombreux présidents de fédérations sportives.
Ce n’est un secret pour personne : le Sport ivoirien dans sa globalité a connu des difficultés financières par le passé. A l’arrivée du ministre Dagobert Banzio à la tête de ce département, on avait poussé un ouf de soulagement. Dès sa prise de service, le premier responsable des sports ivoiriens a donné de l’espoir aux sportifs. Ces différents discours ont édifié et conforté les responsables des Fédérations dans cet esprit d’espoir. L’homme disait lors d’une rencontre avec les responsables des Fédérations, que sa présence au ministère est synonyme de fin de souffrance. La misère, le désarroi des Fédérations est terminé. Un an après, l’homme va donner quelques bons signes. Les Financements des compétitions internationales qui constituaient un obstacle par le passé, vont connaitre une certaine amélioration. Dans le cas du handball, par exemple la subvention de l’Etat est vite décaissée. Les équipes arrivent à temps aux compétitions internationales. Les relations avec les présidents des Fédérations sportives étaient au beau fixe. Pour preuve, le ministre Dagobert Banzio s’est véritablement battu pour que les autres Fédérations aient accès à l’enveloppe de la parafiscalité. Une bouffée d’oxygène pour les présidents des Fédérations sportives. Un geste salué par les sportifs qui avaient pensé que les bonnes relations qui existaient entre les premiers responsables des fédérations et lui allaient demeurer en l’état. Malheureusement non! Pour preuve, deux ans après, plus rien ne va entre le ministre Banzio Dagobert et certains présidents des Fédérations sportives, pis, avec certains proches collaborateurs.
Relations ministre Agents du ministère des Sports : Une cohabitation difficile.
Il est sans ignorer que l’environnement est malsain au ministère des Sports et Loisirs. Le ministre Dagobert Banzio et des collaborateurs sont à couteaux tirés. Certains agents que nous avons approchés ne sont pas du tout contents du ministre Banzio. Ils lui reprochent son manque de sagesse. Selon eux, ‘’ si tu refuses de faire son jeu, tu en paies les frais’’. Pour preuve, certains directeurs centraux ont perdu leurs postes ainsi que des secrétaires de direction. Une attitude condamnée par les sportifs et la population ivoirienne.
Relations Banzio- Fédérations
Depuis deux (2) ans, ce n’est plus le parfait amour entre des présidents de fédérations sportives et le ministre des sports, Dagobert BANZIO. L’ambiance est très tendue. Notamment, avec la fédération de football. Dirigé par Jacques Anouma. Ces deux hommes sont opposés dans le cadre de la gestion du sport roi. La tutelle accuse le premier responsable du foot ivoirien d’avoir opéré une main mise sur les fonds octroyés aux équipes nationales engagées dans les compétitions internationales. De l’autre côté, selon des sources proches de la maison de verre de Treichville, le ministre Banzio n’a aucune compétence en matière de gestion du football. Car, c’est l’affaire de la Fif.Le ministère des sports a compétence pour gérer les infrastructures sportives .C’est le même son de cloche entre le ministère des sports et la Fédération Auto et moto. La tension est très vive entre Banzio et Kady, la présidente de la Fisam. Elle accuse le ministre d’avoir cautionné un complot contre l’équipe qu’elle dirige. Cette affaire avait défrayé la chronique dans la presse. La fédération Ivoirienne de Basketball... Les relations ne sont pas au beau fixe n’ont plus. Le Président Koré Moise pointe un doigt accusateur sur le ministre des sports. Selon lui, et au cours de son point de presse à l’Hôtel Ivoire, il y a deux ans, le ministre Banzio aurait surfacturé la communication destinée aux éliminatoires des Jeux africains au Burkina-Faso (du 20 au 27 février 2007). Le ministre Banzio avait dans la communication 66millions Fcfa au lieu de 56 millions FCFA comme prévu. C’est également le même son de cloche avec l’ex- président de la Fédération Ivoirienne d’Athlétismes, Hervé Poquet. On constate un bicéphalisme à la tète de la FIA. Une fédération, deux présidents .Le premier cité est reconnu par la Fédération Internationale d’Athlétismes (Fiaa) et la Confédération africaine d’athlétisme (Caa).Le président élu est reconnu au plan national par le ministre Banzio. Conséquence, la Côte-d’Ivoire est exclue des compétions organisées par les institutions internationales. Tant que Debremou sera président de la Fia.
Parafiscalité, réhabilitation des infrastructures sportives et financement des compétitions internationales…du pipo
Les quinze pour cent (15%) des revenus de la parafiscalité, le financement des compétitions internationales et la réhabilitation des infrastructures constituent une épine dorsale.
Les sommes prélevées sur la parafiscalité, selon le ministre des sports, devraient servir à la réhabilitation des infrastructures sportives. Malheureusement ces millions sont utilisés à d’autres fins .Le Palais des sports de Treichville est dans un état délabré et reste toujours fermé ainsi que la piscine d’Etat de Treichville. Les stades Félix Houphouët Boigny, ceux de Bouaké, de Marcory et Treichville ont peau neuve grâce à la fif. Elle a pu financer entièrement les travaux de ces stades. Conséquences, nos équipes produisent du mauvais jeu au plan international. Surtout, ce sont les sports de mains qui sont victimes de la mauvaise gestion du ministre Banzio. Au titre des financements des compétitions internationales, font les responsables de fédérations font des vas-et-viens entre le ministre des sports et celui de l’Economie et des Finances. Un véritable parcours du combattant qu’on croyait oublier, refait surface. Il faut que les athlètes fassent les Sting pour être e n possession de leurs primes. D’autres ne perçoivent même pas leur dû. C’est le cas des handballeurs qui ont participé aux éliminatoires des jeux africains et à la coupe d’Afrique des nations de handball cadette en Libye. Ces joueurs ne sont pas rentrés en possession de leurs dus qui s’élèvent à 31mllions FCFA. Et pourtant, les agents du ministère des sports ont reçu les leurs.
Tout ceci amène de nombreux sportifs à réclamer la démission du ministre Dagobert Banzio. Le prochain remaniement ministériel nous en dira plus, sans doute.
Bahi Basile
Ce n’est un secret pour personne : le Sport ivoirien dans sa globalité a connu des difficultés financières par le passé. A l’arrivée du ministre Dagobert Banzio à la tête de ce département, on avait poussé un ouf de soulagement. Dès sa prise de service, le premier responsable des sports ivoiriens a donné de l’espoir aux sportifs. Ces différents discours ont édifié et conforté les responsables des Fédérations dans cet esprit d’espoir. L’homme disait lors d’une rencontre avec les responsables des Fédérations, que sa présence au ministère est synonyme de fin de souffrance. La misère, le désarroi des Fédérations est terminé. Un an après, l’homme va donner quelques bons signes. Les Financements des compétitions internationales qui constituaient un obstacle par le passé, vont connaitre une certaine amélioration. Dans le cas du handball, par exemple la subvention de l’Etat est vite décaissée. Les équipes arrivent à temps aux compétitions internationales. Les relations avec les présidents des Fédérations sportives étaient au beau fixe. Pour preuve, le ministre Dagobert Banzio s’est véritablement battu pour que les autres Fédérations aient accès à l’enveloppe de la parafiscalité. Une bouffée d’oxygène pour les présidents des Fédérations sportives. Un geste salué par les sportifs qui avaient pensé que les bonnes relations qui existaient entre les premiers responsables des fédérations et lui allaient demeurer en l’état. Malheureusement non! Pour preuve, deux ans après, plus rien ne va entre le ministre Banzio Dagobert et certains présidents des Fédérations sportives, pis, avec certains proches collaborateurs.
Relations ministre Agents du ministère des Sports : Une cohabitation difficile.
Il est sans ignorer que l’environnement est malsain au ministère des Sports et Loisirs. Le ministre Dagobert Banzio et des collaborateurs sont à couteaux tirés. Certains agents que nous avons approchés ne sont pas du tout contents du ministre Banzio. Ils lui reprochent son manque de sagesse. Selon eux, ‘’ si tu refuses de faire son jeu, tu en paies les frais’’. Pour preuve, certains directeurs centraux ont perdu leurs postes ainsi que des secrétaires de direction. Une attitude condamnée par les sportifs et la population ivoirienne.
Relations Banzio- Fédérations
Depuis deux (2) ans, ce n’est plus le parfait amour entre des présidents de fédérations sportives et le ministre des sports, Dagobert BANZIO. L’ambiance est très tendue. Notamment, avec la fédération de football. Dirigé par Jacques Anouma. Ces deux hommes sont opposés dans le cadre de la gestion du sport roi. La tutelle accuse le premier responsable du foot ivoirien d’avoir opéré une main mise sur les fonds octroyés aux équipes nationales engagées dans les compétitions internationales. De l’autre côté, selon des sources proches de la maison de verre de Treichville, le ministre Banzio n’a aucune compétence en matière de gestion du football. Car, c’est l’affaire de la Fif.Le ministère des sports a compétence pour gérer les infrastructures sportives .C’est le même son de cloche entre le ministère des sports et la Fédération Auto et moto. La tension est très vive entre Banzio et Kady, la présidente de la Fisam. Elle accuse le ministre d’avoir cautionné un complot contre l’équipe qu’elle dirige. Cette affaire avait défrayé la chronique dans la presse. La fédération Ivoirienne de Basketball... Les relations ne sont pas au beau fixe n’ont plus. Le Président Koré Moise pointe un doigt accusateur sur le ministre des sports. Selon lui, et au cours de son point de presse à l’Hôtel Ivoire, il y a deux ans, le ministre Banzio aurait surfacturé la communication destinée aux éliminatoires des Jeux africains au Burkina-Faso (du 20 au 27 février 2007). Le ministre Banzio avait dans la communication 66millions Fcfa au lieu de 56 millions FCFA comme prévu. C’est également le même son de cloche avec l’ex- président de la Fédération Ivoirienne d’Athlétismes, Hervé Poquet. On constate un bicéphalisme à la tète de la FIA. Une fédération, deux présidents .Le premier cité est reconnu par la Fédération Internationale d’Athlétismes (Fiaa) et la Confédération africaine d’athlétisme (Caa).Le président élu est reconnu au plan national par le ministre Banzio. Conséquence, la Côte-d’Ivoire est exclue des compétions organisées par les institutions internationales. Tant que Debremou sera président de la Fia.
Parafiscalité, réhabilitation des infrastructures sportives et financement des compétitions internationales…du pipo
Les quinze pour cent (15%) des revenus de la parafiscalité, le financement des compétitions internationales et la réhabilitation des infrastructures constituent une épine dorsale.
Les sommes prélevées sur la parafiscalité, selon le ministre des sports, devraient servir à la réhabilitation des infrastructures sportives. Malheureusement ces millions sont utilisés à d’autres fins .Le Palais des sports de Treichville est dans un état délabré et reste toujours fermé ainsi que la piscine d’Etat de Treichville. Les stades Félix Houphouët Boigny, ceux de Bouaké, de Marcory et Treichville ont peau neuve grâce à la fif. Elle a pu financer entièrement les travaux de ces stades. Conséquences, nos équipes produisent du mauvais jeu au plan international. Surtout, ce sont les sports de mains qui sont victimes de la mauvaise gestion du ministre Banzio. Au titre des financements des compétitions internationales, font les responsables de fédérations font des vas-et-viens entre le ministre des sports et celui de l’Economie et des Finances. Un véritable parcours du combattant qu’on croyait oublier, refait surface. Il faut que les athlètes fassent les Sting pour être e n possession de leurs primes. D’autres ne perçoivent même pas leur dû. C’est le cas des handballeurs qui ont participé aux éliminatoires des jeux africains et à la coupe d’Afrique des nations de handball cadette en Libye. Ces joueurs ne sont pas rentrés en possession de leurs dus qui s’élèvent à 31mllions FCFA. Et pourtant, les agents du ministère des sports ont reçu les leurs.
Tout ceci amène de nombreux sportifs à réclamer la démission du ministre Dagobert Banzio. Le prochain remaniement ministériel nous en dira plus, sans doute.
Bahi Basile
