Elu il y a deux semaines à la tête de la Fédération ivoirienne de volley-ball, Koné Sanga dévoile ses ambitions à Notre Voie dans l’interview qui suit. “Nous respecterons nos engagements envers les clubs”, a-t-il déclaré.
Notre Voie : Vous incarnez aujourd’hui l’espoir de toute la famille du volley-ball ivoirien devant beaucoup de défis à relever. Par quoi allez-vous commencer ?
Koné Sanga : Je vais commencer par relancer les activités sportives qui débuteront par un tournoi beach-volley le 14 février à Abidjan. Après, nous comptons démarrer le volley-ball à 6 au plus tard à la fin du mois de février. Ensuite, dans les trois mois à venir, nous entamerons la formation et l’implantation des lieux de pratique de volley-ball dans les lycées et collèges. C’est un élément clé du programme d’activités que nous avons élaboré pour notre élection à la tête de la fédération. Ce sont les priorités pour nous.
N.V. : Il n’y a pas que des compétitions à gérer à la fédération….
K.S. : Je parlais tantôt des actions envers les lycées et collèges. C’est pour amener les établissements scolaires à renouer avec le volley-ball. Ce seront des centres où on va aider matériellement les professeurs pour faire aimer le volley-ball par leur élève. Cela n’a rien à voir avec les compétitions. Il y a aussi la mobilisation et la recherche des moyens financiers. Nous allons mettre en place une équipe qui va s’occuper de cet aspect.
N.V. : On a reproché à l’ancienne équipe dirigeante de n’avoir pas fait fonctionner les ligues. Quelle sera votre stratégie ?
K.S. : Dès la mise en place du bureau exécutif, l’on saura qui dirigera les ligues. Ceux qui seront désignés auront pour objectif de faire l’état des lieux dans les trois mois à venir au niveau des départements qu’ils couvriront. Sachez qu’il y aura un championnat à l’intérieur de chaque ligue, mais à côté de cela, les équipes juniors qui seront identifiées prendront part à la coupe nationale. C’est également sur les ligues régionales que nous allons nous appuyer pour mener notre politique de vulgarisation de volley-ball. L’avis des responsables de ligue comptera beaucoup dans le choix des lieux d’installation des centres de volley-ball. C’est dire qu’ils ont un rôle majeur à jouer.
N.V. : On constate que les clubs de volley-ball sont très démunis. Y aura-t-il un soutien à ces clubs de la part de la fédération ?
K.S. : Le premier soutien sera d’abord technique. La direction technique nationale qui sera mise en place se chargera d’organiser des programmes de formation pour les entraîneurs et les encadreurs de ces clubs là. Cela permettra à ces clubs d’avoir sur leur banc de touche des techniciens qui ont des niveaux améli-orés. En outre, l’action en direction des clubs sera sur le plan matériel. Nous avons pris des engagements que nous respecte-
rons vis-à-vis de ces clubs. Ils auront des ballons, des filets et d’autres matériels nécessaires à la pratique du volley-ball. Nous leur promettons des récompenses financières selon leur classement. Le championnat national qui va démarrer bientôt servira de base pour la notation des clubs.
N.V. : D’où allez-vous tirer les moyens quand on sait que le volley ne fait pas de recette ?
K.S. : Les moyens traditionnels sont là. C’est-à-dire l’Etat. Mais nous n’allons pas compter sur l’Etat qui a déjà pas mal de problèmes. Il nous faut aller vers des entreprises privées pour nouer des partenariats. Les responsables de fédération que nous sommes, devront élaborer un programme d’activités qui puisse intéresser ces entreprises. Au niveau de la fédération, il faudra une personne en charge de ce volet sponsoring et partenariat. Cela passe par le recrutement d’un salarié qui s’occupera uniquement de cet aspect. Je fonde beaucoup d’espoir sur le privé pour nous permettre de mobiliser des ressources.
N.V. : Qu’est-ce qui sera fait pour le beach-volley?
K.S. : Au niveau du beach-volley, l’objectif est d’œuvrer en sorte que la Côte d’Ivoire puisse présenter une paire aux prochains Jeux olympiques de 2012. Cela suppose que cette paire, qu’elle soit en hommes ou dames, soit la meilleure en Afrique. Bien entendu, cette discipline sera l’objet d’une attention particulière pour sa vulgarisation.
Interview réalisée par Ephrem Touboui
Notre Voie : Vous incarnez aujourd’hui l’espoir de toute la famille du volley-ball ivoirien devant beaucoup de défis à relever. Par quoi allez-vous commencer ?
Koné Sanga : Je vais commencer par relancer les activités sportives qui débuteront par un tournoi beach-volley le 14 février à Abidjan. Après, nous comptons démarrer le volley-ball à 6 au plus tard à la fin du mois de février. Ensuite, dans les trois mois à venir, nous entamerons la formation et l’implantation des lieux de pratique de volley-ball dans les lycées et collèges. C’est un élément clé du programme d’activités que nous avons élaboré pour notre élection à la tête de la fédération. Ce sont les priorités pour nous.
N.V. : Il n’y a pas que des compétitions à gérer à la fédération….
K.S. : Je parlais tantôt des actions envers les lycées et collèges. C’est pour amener les établissements scolaires à renouer avec le volley-ball. Ce seront des centres où on va aider matériellement les professeurs pour faire aimer le volley-ball par leur élève. Cela n’a rien à voir avec les compétitions. Il y a aussi la mobilisation et la recherche des moyens financiers. Nous allons mettre en place une équipe qui va s’occuper de cet aspect.
N.V. : On a reproché à l’ancienne équipe dirigeante de n’avoir pas fait fonctionner les ligues. Quelle sera votre stratégie ?
K.S. : Dès la mise en place du bureau exécutif, l’on saura qui dirigera les ligues. Ceux qui seront désignés auront pour objectif de faire l’état des lieux dans les trois mois à venir au niveau des départements qu’ils couvriront. Sachez qu’il y aura un championnat à l’intérieur de chaque ligue, mais à côté de cela, les équipes juniors qui seront identifiées prendront part à la coupe nationale. C’est également sur les ligues régionales que nous allons nous appuyer pour mener notre politique de vulgarisation de volley-ball. L’avis des responsables de ligue comptera beaucoup dans le choix des lieux d’installation des centres de volley-ball. C’est dire qu’ils ont un rôle majeur à jouer.
N.V. : On constate que les clubs de volley-ball sont très démunis. Y aura-t-il un soutien à ces clubs de la part de la fédération ?
K.S. : Le premier soutien sera d’abord technique. La direction technique nationale qui sera mise en place se chargera d’organiser des programmes de formation pour les entraîneurs et les encadreurs de ces clubs là. Cela permettra à ces clubs d’avoir sur leur banc de touche des techniciens qui ont des niveaux améli-orés. En outre, l’action en direction des clubs sera sur le plan matériel. Nous avons pris des engagements que nous respecte-
rons vis-à-vis de ces clubs. Ils auront des ballons, des filets et d’autres matériels nécessaires à la pratique du volley-ball. Nous leur promettons des récompenses financières selon leur classement. Le championnat national qui va démarrer bientôt servira de base pour la notation des clubs.
N.V. : D’où allez-vous tirer les moyens quand on sait que le volley ne fait pas de recette ?
K.S. : Les moyens traditionnels sont là. C’est-à-dire l’Etat. Mais nous n’allons pas compter sur l’Etat qui a déjà pas mal de problèmes. Il nous faut aller vers des entreprises privées pour nouer des partenariats. Les responsables de fédération que nous sommes, devront élaborer un programme d’activités qui puisse intéresser ces entreprises. Au niveau de la fédération, il faudra une personne en charge de ce volet sponsoring et partenariat. Cela passe par le recrutement d’un salarié qui s’occupera uniquement de cet aspect. Je fonde beaucoup d’espoir sur le privé pour nous permettre de mobiliser des ressources.
N.V. : Qu’est-ce qui sera fait pour le beach-volley?
K.S. : Au niveau du beach-volley, l’objectif est d’œuvrer en sorte que la Côte d’Ivoire puisse présenter une paire aux prochains Jeux olympiques de 2012. Cela suppose que cette paire, qu’elle soit en hommes ou dames, soit la meilleure en Afrique. Bien entendu, cette discipline sera l’objet d’une attention particulière pour sa vulgarisation.
Interview réalisée par Ephrem Touboui