Les opérateurs, réunis au sein du comité de régulation font jouer l’incidence de la baisse du prix du carburant. Les prix du transport urbain connaîtront probablement une baisse allant de 25 à 75 francs dès lundi. Les transporteurs et les conducteurs de véhicule de transport en commun, réunis au sein du Comité central de la régulation du transport routier, ont donné cette information, hier, au cours d’un point de presse au ministère des Transports au Plateau. Ainsi, les tarifs des mini-bus (gbaka) et taxis communaux (wôro-wôro) allant de 200 à 300 francs seront réduits de 25 francs. En ce qui concerne les tarifs de plus de 300 à 500 francs, les transporteurs ont décidé d’une diminution de 50 francs. Et les tarifs de plus de 500 à 800 francs, une baisse de 75 francs. Quant aux taxis compteurs, la chute sur 250 m passe de 40 à 35 francs.
Cette baisse a été décidée, au dire de Diaby Ibrahim, porte-parole du Comité, au regard de l’impact de la réduction du coût du carburant, notamment le gasoil plus utilisé par les transporteurs, sur les recettes de ces derniers. C’est donc, une baisse qui a été étudiée, puis concédée par eux avec l’appui des experts de la cellule économique du ministère des Transports.
Pour le transport interurbain et international, les nouveaux tarifs seront fixés à l’issue d’un atelier de ladite cellule qui se tiendra le 19 février. Car, plusieurs facteurs, dont les prix des intrants (pneumatique, huile de moteur, batterie, etc.), entrent en ligne de compte pour la fixation des prix du transport. Le 22 janvier dernier, lors d’une réunion avec leur ministre de tutelle, Abdallah Mabri Toikeusse, les transporteurs avaient décidé de réduire les coûts du transport à compter du 26 janvier. Mais, ils devaient d’abord se concerter pour fixer la somme à déduire afin de fixer les nouveaux prix. Malheureusement, ce ne fut pas chose faite pour diverses raisons.
Nimatoulaye Ba
Cette baisse a été décidée, au dire de Diaby Ibrahim, porte-parole du Comité, au regard de l’impact de la réduction du coût du carburant, notamment le gasoil plus utilisé par les transporteurs, sur les recettes de ces derniers. C’est donc, une baisse qui a été étudiée, puis concédée par eux avec l’appui des experts de la cellule économique du ministère des Transports.
Pour le transport interurbain et international, les nouveaux tarifs seront fixés à l’issue d’un atelier de ladite cellule qui se tiendra le 19 février. Car, plusieurs facteurs, dont les prix des intrants (pneumatique, huile de moteur, batterie, etc.), entrent en ligne de compte pour la fixation des prix du transport. Le 22 janvier dernier, lors d’une réunion avec leur ministre de tutelle, Abdallah Mabri Toikeusse, les transporteurs avaient décidé de réduire les coûts du transport à compter du 26 janvier. Mais, ils devaient d’abord se concerter pour fixer la somme à déduire afin de fixer les nouveaux prix. Malheureusement, ce ne fut pas chose faite pour diverses raisons.
Nimatoulaye Ba